Réflexions de Pank / Instantané #398 : L’impuissance de l’individu

Une réflexion sur les limites de l'action individuelle face aux défis mondiaux, et l'importance de la collaboration.

Nous savons que nous pouvons développer ce qui est nommé l’impuissance acquise. Des limites que nous acceptons alors que, factuellement, nous pourrions aller à un niveau supérieur. Pour autant, il existe clairement une chose que nous devons admettre, malgré les textes, les biographies ou autres, sur le fait qu’un homme peut changer le monde.

D’ailleurs, il est intéressant de voir que cette vision messianique est encore plus présente dans une période qui connaît de nombreuses tensions à travers le monde. Trump, Poutine ou les présidents sur le continent africain ou sud-américain, sans oublier notre Jupiter, il y a une croyance, une attente, un désir d’être celui qui, par sa puissance personnelle, fera cesser les guerres en 48h…

Et je comprends qu’il est difficile de se dire que nous, dans notre individualité, ne sommes que des rouages qui doivent s’associer à d’autres éléments pour mettre en place une dynamique, pour éventuellement créer une petite étincelle de puissance. Nous ne cessons d’avoir des groupes, des pensées et des comportements alternatifs, des mouvements qui veulent être anti-système.

Pourtant, rares, très rares même, sont les petits groupes sans puissance qui ont pu modifier et changer le monde. Même dans le monde du numérique, beaucoup de fondateurs d’entreprises qui ont changé le monde comme Meta étaient issus de milieux de pouvoir (Californie ou Harvard…).

Nous pouvons faire de belles choses seuls, mais il y a peu de chance que notre seule personne puisse modifier ou corriger des problèmes comportementaux ou moraux d’un grand nombre de personnes. C’est la notion de collaboration que nos ancêtres ont si bien développée qui a permis de faire passer notre monde d’une technologie préhistorique à la modernité.

Pour le meilleur et pour le pire de quelques individus qui ont réussi à prendre un peu plus de puissance en utilisant tous les autres…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
Pank
https://www.pank.one/blog

Pank’s Reflections / Snapshot #398: The Impotence of the Individual

We know that we can develop what is called learned helplessness. Limits that we accept when, factually, we could go to a higher level. However, there is clearly one thing we must admit, despite texts, biographies or others, about the fact that one man can change the world.

Moreover, it is interesting to see that this messianic vision is even more present in a period that is experiencing many tensions throughout the world. Trump, Putin or the presidents on the African or South American continent, not forgetting our Jupiter, there is a belief, an expectation, a desire to be the one who, by his personal power, will stop the wars in 48 hours…

And I understand that it is difficult to think that we, in our individuality, are only cogs that must associate with other elements to set up a dynamic, to eventually create a small spark of power. We never stop having groups, alternative thoughts and behaviors, movements that want to be anti-system.

However, rare, very rare even, are the small groups without power who have been able to modify and change the world. Even in the digital world, many of the founders of companies that have changed the world like Meta came from powerful backgrounds (California or Harvard…).

We can do beautiful things alone, but there is little chance that our single person can modify or correct behavioral or moral problems of a large number of people. It is the notion of collaboration that our ancestors have so well developed that has allowed our world to move from prehistoric technology to modernity.

For better and for worse of a few individuals who have managed to take a little more power by using everyone else…

Take what is right and good for you.
Be One
Pank
https://www.pank.one/blog

Réflexions de Pank / Instantané #272 : Se laisser aller à ses émotions ou rationaliser

Découvrez comment nos émotions influencent nos décisions et celles des autres dans l'espace public. Devons-nous rester ancrés dans les faits ou ajuster nos décisions en fonction de nos émotions ? Une réflexion sur l'équilibre entre rationalité et sentiment.

Nous vivons actuellement une série d’événements violents qui émeuvent et font réagir tant les citoyens que les journalistes et les politiques. Ces faits sont souvent récupérés selon des orientations idéologiques, qu’elles soient de droite ou de gauche. Il ne s’agit plus d’une prise en compte objective des faits, mais d’un jeu de rhétorique.

Le paradoxe réside dans le fait que, lorsque l’on écoute ou lit des articles sur le sujet, il semble que tous les groupes et individus s’accordent sur la nécessité de revenir aux faits. Cependant, ces derniers sont déjà teintés par les idéologies. L’expression des opinions, colorée par les convictions personnelles, entraîne chez les partisans une adhésion émotionnelle, et chez les opposants un rejet tout aussi émotionnel.

Nier les émotions suscitées par des actes atroces et des événements insoutenables serait insensé, mais il est essentiel de déterminer dans quelles situations il est juste de les exprimer ou de s’autoriser à les ressentir. Un plateau de télévision, accueillant des auditeurs ou des politiques, reflétera deux expressions différentes dans un même cadre, mais avec des attentes et des règles distinctes, selon que l’on soit vendeur d’idées politiques ou auditeur révolté.

Dans l’espace public et les décisions du quotidien, les émotions devraient être contenues et considérées, même si cela est difficile. C’est d’ailleurs pour cette raison que les décisions doivent être prises de manière collective, afin que les autres puissent recadrer les prises de décisions si les émotions empêchent une évaluation rationnelle des faits.

Ne nous trompons pas : sur le papier, tout le monde semble vouloir s’en tenir aux faits, et la logique devrait prévaloir. Mais pour la grande majorité d’entre nous, la froideur de cette dernière est émotionnellement difficile à supporter. Sommes-nous vraiment prêts à rester ancrés dans les faits, ou devons-nous mieux gérer nos émotions pour parvenir à ajuster nos décisions ?

#décisions #faits #émotions #rhétorique #questionnement #idéologie #attentes

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Reflections of Pank / Snapshot #272: Giving in to Emotions or Rationalizing

We are currently witnessing a series of violent events that are stirring emotions and reactions among citizens, journalists, and politicians alike. These facts are often taken up by ideological positions, whether from the right or the left. It has become a game of rhetoric rather than an objective consideration of the facts.

The paradox lies in the fact that, when we listen to or read articles on the subject, it seems that all groups and individuals agree on the need to return to the facts. However, these are already tinged with ideological biases. The expression of thoughts, colored by personal convictions, leads proponents to emotional adherence and opponents to rejection.

Denying the emotions aroused by atrocious acts and unbearable events would be foolish, but we must particularly take into account where it is appropriate to allow these emotions, and when to allow ourselves to feel them. A TV panel hosting audience members or politicians will present two different expressions in the same setting, but with different expectations and rules, depending on whether one is promoting political ideas or a frustrated viewer.

In public space and in daily decisions, emotions should be limited and taken into account, even though this is difficult. This is why decisions should be made collectively, so that others can intervene if emotions prevent decision-making based on facts.

Let’s not fool ourselves: on paper, everyone seems to want to stick to the facts, and logic should prevail. But for most of us, the coldness of this approach is emotionally hard to bear. Are we really ready to remain anchored in the facts, or should we better manage our emotions to adjust our decisions?

#decisions #facts #emotions #rhetoric #questioning #ideology #expectations

Take what is good and right for you.

Be one,

Pank