Réflexions de Pank / Instantané #178 : Limiter ses envies

Plus je travaille sur moi-même et avec mes partenaires en séance, plus je me rends compte que nous avons développé énormément d’envies, et comme je vous le proposais la dernière fois, il est difficile d’y répondre, donc nous éprouvons de la frustration.

Depuis quelque temps, je me dis que je vais mettre en place un mois d’essai pour ne plus céder à mes envies. Dans le domaine du développement personnel, cela peut sembler contre-intuitif. On nous encourage plutôt à nous écouter et à respecter ce que nous sommes ainsi que nos envies.

Je pense que l’envie est, à l’inverse du besoin, quelque chose que nous pouvons, parfois avec difficulté, mettre de côté. C’est parce que nous avons envie de nous reposer, de regarder une vidéo ou de faire quelque chose d’agréable que nous ne mettons pas en place des actions parfois importantes pour nous, et que nous les retardons.

J’ai eu la chance de recevoir un conseil éducatif de ma mère qui était : « Fais d’abord ce qui te dérange et t’ennuie. » Je pense que c’est une bonne philosophie, même si parfois nous pourrions avoir l’impression de ne faire que des actions qui ne nous plaisent pas.

Les envies sont un peu les friandises de notre vie : si nous en consommons trop, nous risquons de devenir envibèse et d’oublier que çà doit être rare. Vous pourriez me rétorquer que la vie n’a pas à être une contrainte et qu’il n’y a aucun intérêt à ne pas écouter ses envies, surtout que nous travaillons, avons des obligations sociales et financières.

Je pense néanmoins que répondre à ses envies devrait être un mérite, quelque chose de gagné. Un peu comme si, au lieu de passer notre temps à dérouler sans cesse (scroller), nous n’avions que trois choses à voir avant de mettre notre téléphone en mode blocage pendant soixante minutes.

De plus, même dans les contraintes, on peut apprendre à en tirer du positif, ce qui ne peut qu’apporter du bénéfice à notre génération d’adultes-enfants qui ne sait plus se satisfaire et qui attend que le plaisir lui soit fourni plutôt que de le construire.

#Joie #envie #bonheur #contrainte #limites #besoins #décisions #hypnose #suggestion

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Reflections of Pank / Snapshot #178: Limiting Desires

The more I work on myself and with my partners in session, the more I realize that we have developed a lot of desires. As I suggested last time, it’s difficult to fulfill them, leading to frustration.

For a while now, I’ve been thinking about setting up a trial month to no longer give in to my desires. In personal development, this might seem counterintuitive. We are often encouraged to listen to ourselves and respect who we are, as well as our desires.

I believe that desire, unlike need, is something we can, sometimes with difficulty, set aside. It’s because we want to rest, watch a video, or do something enjoyable that we don’t take action on things that are important to us, and we postpone them.

I was fortunate to receive an educational piece of advice from my mother, which was: « Do first what bothers and bores you. » I think it’s a good philosophy, even though sometimes we might feel like we’re only doing things we don’t enjoy.

Desires are somewhat like the sweets of our life: if we consume too much, we risk becoming « desire-sick » and forget that they should be rare. You could argue that life doesn’t have to be a constraint and that there’s no point in not listening to our desires, especially since we work, have social and financial obligations.

Nevertheless, I think responding to our desires should be a merit, something earned. It’s as if, instead of endlessly scrolling, we had only three things to view before putting our phone on lockdown for sixty minutes.

Moreover, even in constraints, we can learn to derive positive outcomes, which can only benefit our generation of adult-children who no longer know how to be satisfied and who wait for pleasure to be provided rather than building it.

#Joy #desire #happiness #constraint #limits #needs #decisions #hypnosis #suggestion

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #177 : Mieux se connaître pour assumer

Il est assez difficile pour chacun d’entre nous d’être nous-mêmes au quotidien. Nous sommes des êtres qui nous cachons à travers les cadres dans lesquels nous évoluons. Le problème est que souvent, ce que nous sommes peut clairement ne pas plaire aux autres.

Il y a des normes, des conventions, et des façons de se comporter dans les relations interhumaines qui, si elles ne sont pas suivies, peuvent mettre dans l’embarras, blesser, agacer, ou créer toute sorte d’émotions ou de pensées rejetant celui qui vient de se comporter de la sorte.

Cependant, plus nous nous connaissons, plus nous sommes conscients que nous avons des côtés, des opinions, voire des comportements pulsionnels particulièrement problématiques. Nous ne sommes pas des anges et des personnes fondamentalement bonnes (enfin, cette question reste débattue). Une chose est sûre : quand nous travaillons en thérapie ou dans un système de découverte de soi, nous découvrons beaucoup d’ombres.

Être nous-mêmes, est-ce accepter d’exprimer cette facette ? Nous savons bien que le rejet est viscéralement difficile à gérer parce que cela sous-entend que nous serions potentiellement en danger s’il y a des conflits, n’ayant pas de « groupe » et donc de protection ou, a minima, d’entraide.

Quand on voit comment, déjà dans des groupes aux idées et comportements similaires, il peut y avoir trahison et conflits, imaginez quand vous êtes le mouton excentrique.

Maintenant, les faits sont les faits, nous sommes ce que nous sommes et, même si cela peut être masqué, dissimulé, et que nous pouvons souvent faire illusion, il y a pour la grande majorité des choses qui nous trahissent (sauf peut-être nos amis psychopathes).

Si on s’autorisait à être moins en apparence et plus en réel, certes, cela mettrait un peu de piment (de la baston verbale et autre), mais pour beaucoup, en connaissant suffisamment leurs limites et donc leur zone de contrôle, vivraient avec moins de pression et avec cette sensation de ne pas vivre SA vie.

#personnalité #obligation #normes #comportement #connaissancedesoi #affrontements #ombres

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #177: Knowing Yourself to Stand Firm

It is quite challenging for each of us to be ourselves in everyday life. We are beings who hide within the frameworks in which we operate. The problem is that often, what we are may clearly not please others.

There are norms, conventions, and ways of behaving in interpersonal relationships that, if not followed, can embarrass, hurt, irritate, or create all sorts of emotions or thoughts rejecting the person who has just behaved in such a manner.

However, the more we know ourselves, the more aware we become that we have sides, opinions, or even impulsive behaviors that are particularly problematic. We are not angels and fundamentally good people (well, this question remains debated). One thing is for sure: when we work in therapy or in a system of self-discovery, we uncover a lot of shadows.

Being ourselves, is it accepting to express this facet? We know all too well that rejection is viscerally difficult to handle because it implies that we could potentially be in danger if there are conflicts, not having a « group » and therefore protection or, at the very least, support.

When you see how, even within groups with similar ideas and behaviors, there can be betrayal and conflicts, imagine when you are the eccentric sheep.

Now, facts are facts, we are what we are, and even if it can be masked, concealed, and we can often create an illusion, there are for the majority of us things that betray us (except maybe our psychopath friends).

If we allowed ourselves to be less about appearances and more real, indeed, it would add a bit of spice (verbal fights and more), but for many, by knowing their limits and therefore their control zone, would live with less pressure and with the sensation of not living THEIR life.

#personality #obligation #norms #behavior #selfknowledge #conflicts #shadows

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #173 : Lutter pour ce qui semble juste

Aujourd’hui, c’est la Journée mondiale de la femme. De nombreuses luttes féministes sont en cours, avec l’espoir de remporter des victoires. Bien que je ne me considère pas spécialement féministe, voire que je sois conservateur sur de nombreux points, je soutiens pleinement le droit des personnes à avoir des opinions, des revendications et à se battre pour elles.

Je ne crois pas en l’universalisme et, par conséquent, il existe une multitude de tendances. Cela peut conduire à la recherche d’imposition de son point de vue. Même si, théoriquement, nous pourrions coexister avec de multiples perspectives, notre tendance à comparer et à promouvoir notre vision entraîne inévitablement des conflits.

Après avoir lu de nombreux retours sur les communautés volontaires des années passées, comme The Farm, j’ai constaté que des valeurs fondamentales et utopiques peuvent finir par être éclipsées par des dynamiques individuelles et des luttes de pouvoir. C’est un défi qui, jusqu’à présent, n’a pas connu de succès sur le long terme.

Les luttes, les combats, les oppositions et les prises de pouvoir seront toujours d’actualité. Il n’est pas possible de mettre tout le monde d’accord, et tout le monde ne souhaite pas être sur un pied d’égalité. Dans le contexte du féminisme, lorsque j’entends des hommes se plaindre, je leur dis simplement : battez-vous, poursuivez ce que vous jugez juste.

Si vous estimez que ce que revendiquent certaines personnes ne vous convient pas, arrêtez de vous poser en victime et proposez des contre-arguments, des mouvements, etc. Certains peuvent adopter des positions extrêmes et devenir fanatiques. Cependant, il ne faut pas prendre ces cas extrêmes pour le cœur des oppositions, et rester ouvert aux autres opinions, ne serait-ce que pour trouver des arguments ou des actions pour influencer les choses.

Que chacun lutte pour ce qu’il veut ; nous verrons plus tard les résultats, bons ou mauvais.

#lutte #domination #pouvoir #combat #journéedelafemme #féminisme #masculinisme #progressisme #conservatisme #action #force

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #173: Fighting for What Seems Right

Today is International Women’s Day. There are many ongoing feminist struggles, with hopes for victories. While I may not particularly identify as a feminist and might be conservative on many issues, I wholeheartedly support the right for individuals to have opinions, claims, and to fight for them.

I do not believe in universalism, and as a result, there are a multitude of trends. This can lead to an attempt to impose one’s point of view. Even though, in theory, we could coexist with multiple perspectives, our tendency to compare and promote our own vision inevitably leads to conflicts.

After reading numerous accounts from voluntary communities over the years, such as The Farm, I’ve observed that fundamental and utopian values can end up being overshadowed by individual dynamics and power struggles. This is a challenge that, so far, has not seen long-term success.

Struggles, fights, oppositions, and power grabs will always exist. It’s not possible to get everyone to agree, and not everyone wants to be on an equal footing. In the context of feminism, when I hear men complain, I simply tell them: fight, pursue what you believe is right.

If you feel that what some are demanding and claiming does not suit you, stop playing the victim and present counterarguments, movements, etc. Some may take extreme positions and become fanatics in one camp or another. However, we should not take these extreme cases as the heart of the opposition, and remain open to other opinions, if only to find arguments or actions to influence things.

Let everyone fight for what they want; we will see the results, good or bad, later.

#struggle #domination #power #fight #internationalwomensday #feminism #masculinism #progressivism #conservatism #action #force

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions martiales d’un hypnofighter #162 : Discrimination et Arts Martiaux

Il y a quelques jours, l’académie FK a reçu un commentaire discriminatoire. Cela m’a rappelé ce que j’apprécie particulièrement dans les arts martiaux, et plus spécifiquement la vision du Karaté/Judo que j’ai expérimentée en France. À mes yeux, le gi ou les tenues sont des outils visant à ritualiser l’état d’esprit adopté dans un dojo.

Nous portons un « uniforme » pour souligner notre égalité fondamentale. La seule distinction réside dans le grade, qui, bien qu’octroyant certains privilèges aux gradés vis-à-vis des non-gradés, leur impose également des devoirs envers les autres.

Lorsque nous sommes dans un dojo, je considère que les différences de religion, de couleur de peau, de genres, d’idéologies, de visions politiques ou philosophiques n’ont pas leur place. Nous formons une communauté qui, le temps des entraînements, se concentre exclusivement sur les disciplines de combat étudiées. Il n’y a rien d’autre à considérer ou à discuter.

Si un pratiquant enfreint les règles, c’est toute la communauté qui est sanctionnée. Nous visons à l’unité ; les membres les plus expérimentés doivent guider ceux qui sont novices et ne connaissent pas les règles. En cas de faute, nous sommes tous responsables de la communauté. Cela peut sembler très militaire et dictatorial , mais cela renforce l’attention portée aux autres et, le temps des entraînements, nous rappelle que nous sommes frères et sœurs dans la discipline.

Chacun est libre de ses opinions, mais celles-ci n’ont pas leur place dans le dojo. Chaque salle peut avoir ses propres règles et comportements ; il est donc important de voir si cela correspond à nos attentes. Pour moi, ce n’est pas au dojo ni à la communauté de s’adapter à l’individu, mais l’inverse (au mieux de ses capacités).

Grâce à cet esprit de corps qui se développe, même si tout le monde ne s’apprécie pas, l’essentiel est de cultiver un respect de l’effort et de l’attention que chacun porte à son entraînement. Je ne souhaite pas que les pratiquants deviennent les meilleurs amis du monde, mais simplement qu’ils s’entraident pendant les séances. Si cette entraide dépasse le cadre du dojo, c’est un succès supplémentaire.

Nous sommes tous égaux chaque jour d’entraînement, avec nos attentes et nos niveaux propres, nous nous soutenons mutuellement pour nous dépasser et progresser.

discrimination #budo #dojo #étiquette #entraide #communauté #dépassement #espritdecorps #luttecontrelediscrimination

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

https://www.passioncombat.net


Martial Reflections of a Hypnofighter #162: Discrimination and Martial Arts

A few days ago, the FK academy received a discriminatory comment. This reminded me of what I particularly appreciate in martial arts, and more specifically the vision of Karate/Judo that I have experienced in France. In my view, the gi or uniforms are tools intended to ritualize the mindset adopted in a dojo.

We wear a « uniform » to emphasize our fundamental equality. The only distinction lies in the rank, which, although granting certain privileges to those with ranks over those without, also imposes duties towards others.

When we are in a dojo, I believe that differences in religion, skin color, genders, ideologies, political or philosophical views have no place. We form a community that, during training sessions, focuses exclusively on the combat disciplines studied. There is nothing else to consider or discuss.

If a practitioner breaks the rules, the entire community is sanctioned. We aim for unity; the most experienced members must guide those who are new and unfamiliar with the rules. In case of a fault, we are all responsible for the community. This may seem very military and dictatorial, but it strengthens the attention paid to others and, during training times, reminds us that we are brothers and sisters in the discipline.

Everyone is entitled to their opinions, but these have no place in the dojo. Each hall can have its own rules and behaviors; it is therefore important to see if this matches our expectations. For me, it is not for the dojo or the community to adapt to the individual, but the reverse (to the best of one’s ability).

Thanks to this developing esprit de corps, even if not everyone likes each other, the essential thing is to cultivate respect for the effort and attention that each one brings to their training. I do not wish for practitioners to become the best friends in the world, but simply to support each other during sessions. If this support extends beyond the dojo, it’s an additional success.

We are all equal every training day, with our own expectations and levels, we support each other to surpass ourselves and progress.

discrimination #budo #dojo #etiquette #mutualaid #community #overcoming #espritdecorps #fightagainstdiscrimination

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

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Réflexions de Pank / Instantané #172 : La Mémoire Éphémère

Nous bénéficions paradoxalement de notre mémoire éphémère. Toutefois, le hic est que notre propension à oublier rapidement, exacerbée par une ère d’infobésité, érode progressivement notre capacité à organiser nos souvenirs. Certains rétorqueront l’existence de Google et des encyclopédies en ligne comme palliatifs.

Il est vrai que l’information est à portée de clic. Néanmoins, la difficulté réside souvent dans la précision de notre quête : comment chercher ce dont nous ignorons l’existence ? Par ailleurs, le souvenir est un amalgame d’émotions, de réminiscences et de pensées.

Nos souvenirs s’ancrent sur des niveaux multiples, pas uniquement cognitifs. Mais pourquoi cette digression, Pank ? Parce que la manipulation et l’influence, chères aux sphères politiques, tirent parti de cette volatilité mnésique.

Question : Quel est le premier parti politique en mode conquête lors des élections européennes, visible tant au Salon de l’Agriculture que sur TF1 (nous sommes le 6 mars 2024) ? Avez-vous deviné ? Le RN.

Quelle promesse le RN formule-t-il pour les Européennes ? La défense de la France contre l’oppression européenne. Nous sommes d’accord ? Ainsi, un vote en faveur du RN sous-entendrait un potentiel changement, n’est-ce pas ?

Rappelons-nous : qui a remporté les dernières élections européennes en France ? Justement, le RN (23,34%). Il est donc ironique de prôner le changement alors qu’ils représentent déjà une force dominante à cette élection. Voilà où la mémoire joue un rôle crucial.

Pourquoi ce silence ? Les partis politiques, qu’ils soient de gauche ou de droite, exploitent ce silence pour propager tranquillement leurs fallacies. Qui se souvient du fameux « la République, c’est moi » de Mr Mélenchon, témoignant d’un mépris pour les acteurs judiciaires ?  Pourtant certains s’indignent, que ce dernier donne sa protection à Quatennens face à des accusations de violence conjugale ?

Il est temps de retenir ce qui ne devrait pas tomber dans l’oubli…

#mémoire #politique #électionsEuropéennes #Europe #France #RN #Insoumis #gauche #droite #manipulation #influence

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Reflections by Pank / Snapshot #172: The Ephemeral Memory

Paradoxically, we benefit from our fleeting memory. However, the catch is that our propensity to forget quickly, exacerbated by an era of information overload, gradually erodes our ability to organize our memories. Some may argue that Google and online encyclopedias serve as remedies.

Indeed, information is just a click away. Yet, the challenge often lies in the precision of our search: how do we seek what we are unaware of? Moreover, memory is a blend of emotions, recollections, and thoughts.

Our memories anchor on multiple levels, not just cognitive. But why this digression, Pank? Because manipulation and influence, dear to political spheres, leverage this mnemonic volatility.

Question: Which is the leading political party in conquest mode during the European elections, visible both at the Agriculture Show and on TF1 (we are on March 6, 2024)? Have you guessed? The RN (National Rally).

What promise does the RN make for the Europeans? The defense of France against European oppression. Do we agree? Thus, a vote for the RN would imply a potential change, wouldn’t it?

Let’s remember: who won the last European elections in France? Exactly, the RN (23.34%). It is therefore ironic to advocate for change when they already represent a dominant force in this election. This is where memory plays a crucial role.

Why this silence? Political parties, whether on the left or the right, exploit this silence to quietly spread their fallacies. Who remembers Mr. Mélenchon’s infamous « the Republic, it’s me », showing contempt for judicial actors? Yet some are outraged that he offers protection to Quatennens in the face of accusations of domestic violence?

It’s time to remember what should not be forgotten…

#memory #politics #EuropeanElections #Europe #France #RN #Unbowed #left #right #manipulation #influence

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #171 : Naïveté ou Réalité

Écoutant un podcast sur Alice Miller, abordant notamment la maltraitance et l’inceste au sein des familles, je suis surpris par les discours optimistes concernant l’impact potentiel d’un hashtag ou même d’une initiative juridique.

Depuis des décennies, et plus encore avec l’essor de la pensée féministe dans les années 70, l’idée qu’une éducation plus équilibrée, mêlant influences matriarcales et patriarcales, pourrait conduire à des hommes moins « violents » ou « durs », ou à toute autre forme de “déconstruction”, a été promue.

Sur le sujet du viol ou de l’inceste, une intolérance accrue et une liberté de parole pourraient laisser espérer un changement de comportement.

Cependant, il y a peu, je lisais que les générations issues de ces libérations et combats, les générations Y, Z ou Alpha, bien qu’éventuellement plus conscientes, demeurent tout aussi agressives et violentes, voire plus intolérante ou en réactance sur ces discours, idées et politiques.

Bien que certains hommes du 21e siècle soient différents, les statistiques semblent réfuter l’idée intuitive selon laquelle éducation à l’égalité + libération de la parole + répression de la violence verbale ou physique = réduction de la violence, du viol ou de l’inceste.

Concernant les deux premiers sujets, les statistiques ne confirment pas cette hypothèse. De même, la médiatisation et la communication d’affaire comme Outreau n’a pas mis fin à l’inceste et à la violence envers les jeunes (que nous pouvons que difficilement suivre statistiquement). Pourtant, certains intervenants du podcast croient à un changement…

Je reconnais mon trop grand essentialisme et donc mon biais. Néanmoins, si je fais une analogie entre les conséquences de la libération de la parole ou de l’éducation et la thérapie, nous savons qu’une une prise de conscience, voire une verbalisation n’entraîne pas forcément de, l’intégration ou un potentiel de changement, il est évident que cela prendra du temps et risque parfois de se dissiper dans les méandres de la psyché, laissant les schémas profondément ancrés présents, et pire, actifs.

#éducation #progression #libérationdelaparole #impact #faits #schémas #naïveté

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #171: Naivety or Reality

Listening to a podcast on Alice Miller, addressing notably abuse and incest within families, I am surprised by the optimistic discourses on the potential impact of a hashtag or even a legal initiative.

For decades, and even more with the rise of feminist thought in the 70s, the idea that a more balanced education, blending matriarchal and patriarchal influences, could lead to less « violent » or « harsh » men, or to any form of « deconstruction », has been promoted.

On the subject of rape or incest, increased intolerance and freedom of speech might give hope for a change in behavior.

However, recently, I read that the generations born from these liberations and fights, the Y, Z, or Alpha generations, although possibly more aware, remain just as aggressive and violent, and perhaps more intolerant or reactive to these discourses, ideas, and policies.

Although some men of the 21st century are different, statistics seem to refute the intuitive idea that education on equality + freedom of speech + repression of verbal or physical violence = reduction of violence, rape, or incest.

Regarding the first two topics, the statistics do not confirm this hypothesis. Similarly, the media coverage and communication of cases like Outreau have not put an end to incest and violence towards young people (which we can hardly follow statistically). Yet, some podcast speakers believe in a change…

I acknowledge my excessive essentialism and thus my bias. Nonetheless, if I make an analogy between the consequences of freedom of speech or education and therapy, we know that awareness, or even verbalization, does not necessarily lead to integration or potential change. It is evident that this will take time and may sometimes dissipate in the meanders of the psyche, leaving deeply entrenched patterns present, and worse, active.

#education #progression #freedomofspeech #impact #facts #patterns #naivety

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #169 : Question vs Projection

Je suis actuellement en train d’animer un atelier sur le Cadre, la Posture et la Questiosophie, ce qui est toujours un moment particulièrement enrichissant pour explorer différentes manières de penser et de questionner ce qui nous semble évident. Une des difficultés majeures pour les participants, et de manière générale pour ceux d’entre nous qui posent des questions dans un contexte d’accompagnement, est d’éviter de tomber dans le piège du « il veut dire ceci ou cela ».

Il est complexe d’adopter un état d’esprit neutre et curieux. Il est essentiel de se rappeler que nous ne savons rien et que nous ne pouvons que formuler des hypothèses. N’oubliez pas que les questions déclenchent des processus inductifs, entraînant ainsi une possible augmentation de la suggestibilité.

Si nous, en tant que questiosophes, ne maintenons pas une posture où seuls les éléments de réponse pertinents sont pris en compte, nous risquons de construire une histoire sur une autre histoire. Certes, nous avons des compétences et des connaissances qui, grâce à certains « mots-alertes », peuvent nous permettre d’établir des liens théoriques en fonction de nos préférences.

Nous proposons, ou plutôt nous questionnons, pour déterminer si ce qui est dit est réellement en lien avec les indices que nous avons recueillis, ou si c’est simplement une interprétation mécanique et projective de ce que l’autre tente de nous communiquer, dans le but d’obtenir un résultat. Cela est d’autant plus piégeux dans nos écoles, qui ont été influencées par les thérapies orientées vers les solutions.

Comme preuve plus ou moins consciente de notre compétence, nous tendons parfois à nous diriger un peu trop rapidement vers une solution, une réponse. Est-il possible que la projection soit en réalité un mécanisme de raccourci ? Comme si notre cerveau avait besoin de réduire l’effort énergétique consacré à l’écoute attentive ?

Plus nous posons des questions courtes et potentiellement orientées vers des aspects concrets, plus nous pouvons, réponse après réponse, progresser sans trop nous laisser emporter par nos projections, mais plutôt en accumulant des « preuves » pour valider une théorie, une logique ou un schéma.

#questionnement #questiosophie #apprentissage #projection #accompagnement #économiedénergie

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #169: Question vs Projection

I am currently facilitating a workshop on Framework, Posture, and Questiosophy, which is always a particularly enriching time to explore different ways of thinking and questioning what seems obvious to us. One of the major difficulties for participants, and generally for those of us who ask questions in a coaching context, is to avoid falling into the trap of « he means this or that. »

Adopting a neutral and curious mindset is complex. It is essential to remember that we know nothing and can only formulate hypotheses. Remember that questions trigger inductive processes, thus leading to a possible increase in suggestibility.

If we, as questiosophers, do not maintain a posture where only relevant response elements are considered, we risk constructing a story on top of another story. Indeed, we have skills and knowledge that, thanks to certain « alert words, » can allow us to establish theoretical links based on our preferences.

We propose, or rather we question, to determine whether what is said is truly related to the clues we have gathered, or if it is simply a mechanical and projective interpretation of what the other is trying to communicate to us, with the aim of obtaining a result. This is all the more tricky in our schools, which have been influenced by solution-oriented therapies.

As a more or less conscious proof of our competence, we sometimes tend to move a bit too quickly towards a solution, an answer. Is it possible that projection is actually a shortcut mechanism? As if our brain needed to reduce the energetic effort devoted to attentive listening?

The more we ask short questions potentially oriented towards concrete aspects, the more we can, response after response, progress without getting too carried away by our projections, but rather by accumulating « evidence » to validate a theory, a logic, or a pattern.

#questioning #questiosophy #learning #projection #coaching #energyeconomy

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #168 : Les dommages causés par les sites de rencontre

Comme abordé dans la capsule d’hier (https://youtu.be/P9SHnG1hA4U), les sites de rencontre blessent un grand nombre de leurs utilisateurs. Si initialement, avec l’arrivée de Meetic, les rencontres en ligne étaient perçues comme étranges et presque malsaines, elles sont désormais devenues la norme.

Cependant, il y a vingt ans, les rencontres en ligne étaient plutôt légères et pouvaient déboucher sur de belles histoires. Aujourd’hui, avec l’établissement de codes spécifiques, et l’accumulation de retours d’expérience, nous assistons à l’émergence d’une stratégie de séduction visant des objectifs variés, allant de la recherche de relations sexuelles, au besoin de se sentir désiré, et à la volonté de construire quelque chose à moyen terme.

Des millions d’utilisateurs fréquentent ces sites et, bien que les succès des applications soient parfois mis en avant, le plus souvent, de petites blessures s’accumulent. Entre les attentes démesurées dues au temps passé derrière les écrans avant de se rencontrer, ou les projections idéalisées. Quand une rencontre, ou même un simple échange, se termine par un ghosting ou un rejet. Quand, après des dizaines de messages, il y a un vide.

Les attentes, les désirs et surtout la capacité à croire, à s’investir et à construire, s’érodent de plus en plus jusqu’à atteindre un point de rupture, générant un sentiment d’isolement ou de revanche.

Les applications créent des maux qui semblent peu visibles ou peu pris en compte, car tout cela est devenu normal. Nous devons comprendre comment cela fonctionne, et savoir qu’au mieux 80% des échanges n’aboutissent à rien, ou au pire, à un surcroît de charge émotionnelle destructive. Même s’il reste 20% de positif, il est aussi possible que cela ne dure pas (ce qui est normal dans les relations), ou que le désir de voir s’il n’existe pas mieux réapparaisse, une fois que la confiance en soi est restaurée.

Cette peur de l’autre, de la rencontre, du désir, ces obstacles et ces barrières que le numérique peut amplifier, affectent et transforment les relations, les mutant en jeux, en stratégies que les PUA dès les années 90 (Ross Jeffries) avaient commencé à développer.

Oser la simplicité et laisser de côté les attentes pour voir ce qui peut se développer ou s’arrêter, en réduisant le temps passé devant l’écran et en privilégiant le temps réel, peut nous aider à revenir à la réalité et non plus à l’image d’un idéal.

#drague #séduction #tinder #meetic #attentes #relations #sexe #désir #rencontres

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #168: The Damage Caused by Dating Sites

As discussed in yesterday’s video (https://youtu.be/P9SHnG1hA4U), dating sites harm a large number of their users. Initially, with the arrival of Meetic, online dating was perceived as strange and almost unhealthy, but it has now become the norm.

However, twenty years ago, online dating was rather light-hearted and could lead to beautiful stories. Today, with the establishment of specific codes and the accumulation of experiences, we are witnessing the emergence of a seduction strategy targeting various objectives, ranging from seeking sexual relationships, the need to feel desired, and the intention to build something in the medium term.

Millions of users frequent these sites and, although the successes of the apps are sometimes highlighted, more often, small wounds accumulate. Between the unreasonable expectations due to the time spent behind screens before meeting, or the idealized projections. When a meeting, or even a simple exchange, ends in ghosting or rejection. When, after dozens of messages, there is a void.

Expectations, desires, and especially the ability to believe, to invest, and to build, erode increasingly until reaching a breaking point, generating a feeling of isolation or revenge.

The apps create woes that seem barely visible or taken into account, as all this has become normal. We must understand how it works and know that, at best, 80% of exchanges lead to nothing, or at worst, to an increase in emotional strain. Even if there’s 20% positivity, it’s also possible that it won’t last (which is normal in relationships), or the desire to see if there’s something better reappears, once self-confidence is restored.

This fear of the other, of meeting, of desire, these obstacles, and barriers that digital can amplify, affect and transform relationships, turning them into games, into strategies that the PUA since the 90s (Ross Jeffries) had begun to develop.

Daring simplicity and setting aside expectations to see what can develop or stop, by reducing screen time and prioritizing real-time, can help us return to reality and not just the image of an ideal.

#flirting #seduction #tinder #meetic #expectations #relationships #sex #desire #dating

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #167 : « T’es gros »… Non, ce n’est pas une insulte

Je fais suite à la capsule de ce matin : https://youtu.be/0_-if82HfTM. Nous assistons à une forme de censure du mot, phénomène récurrent dans nos sociétés. Autrefois, les mots interdits étaient dictés par la religion. Aujourd’hui, ce sont les médias, qu’ils soient sociaux ou nationaux, qui imposent leurs tabous. Certains mots ne peuvent être prononcés sans risquer un procès, une interdiction de publication, ou même la démonétisation.

Cela pourrait sembler anodin puisqu’il suffirait de trouver des périphrases ou des synonymes. Cependant, un mot a un sens spécifique qui peut éveiller les consciences et révéler des liens de cause à effet cruciaux, comme nous le voyons régulièrement en Hypno-Analyse.

Prenons l’exemple du mot « gros ». Il décrit un fait, une réalité, un volume, à l’instar des mots « grand » ou « petit ». Il n’y a rien d’émotionnel, aucune structure de pouvoir ou de domination dans son usage.

Cependant, ces dernières années, dire à quelqu’un qu’il est gros semble être devenu une insulte. Mais dire à quelqu’un qu’il est blond ou grand est-il insultant ? De nouveaux néologismes ont émergé, comme « grossophobie », qui sont surutilisés.

Refuser d’admettre un fait tel qu’être gros, et continuer à chercher des synonymes ou des analogies, empêche de reconnaître la réalité. Sans la bonne information ou le bon diagnostic, comment pouvons-nous pleinement appréhender le réel ? Si nous n’utilisons pas les mots justes pour décrire les choses, le basketball ou le handball pourraient simplement être réduits à des jeux de balle rebondissante.

Nous n’offrons pas une vraie perception du réel. Dire d’une personne qu’elle est solide, potelée, en surpoids ou obèse n’a pas le même sens. Et cette personne pourrait être un bodybuilder, un géant, ou simplement malade.

Il est temps d’oser dire les choses comme elles sont, et de ne surtout pas accepter la censure, quitte à être critiqué. Utiliser les mots justes peut ouvrir des voies de compréhension et de comportements appropriés.

#mot #verbe #poids #définition #pouvoir #réalité #sens #censure 

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #167: « You’re fat »… No, it’s not an insult

Following this morning’s video: https://youtu.be/0_-if82HfTM. We are witnessing a form of word censorship, a recurring phenomenon in our societies. Previously, forbidden words were dictated by religion. Today, it is the media, whether social or national, that impose their taboos. Some words cannot be spoken without risking a lawsuit, a publication ban, or even demonetization.

This might seem trivial since it would suffice to find periphrases or synonyms. However, a word has a specific meaning that can awaken consciences and reveal crucial cause-and-effect links, as we regularly see in Hypno-Analysis.

Take, for example, the word « fat ». It describes a fact, a reality, a volume, just like the words « tall » or « short ». There is nothing emotional, no power structure or domination in its use.

However, in recent years, telling someone they are fat seems to have become an insult. But is telling someone they are blonde or tall insulting? New neologisms have emerged, like « fatphobia », which are overused.

Refusing to admit a fact such as being fat, and continuing to search for synonyms or analogies, prevents recognizing reality. Without the right information or diagnosis, how can we fully understand the real? If we do not use the correct words to describe things, basketball or handball could simply be reduced to bouncing ball games.

We do not offer a true perception of reality. Saying a person is sturdy, chubby, overweight, or obese does not mean the same thing. And this person could be a bodybuilder, a giant, or just sick.

It is time to dare to say things as they are, and especially not to accept censorship, even if it means being criticized. Using the right words can open paths to understanding and appropriate behaviors.

#word #verb #weight #definition #power #reality #meaning #censorship

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #165 : Viol sous hypnose, arrêtons les mensonges

Sur la capsule de ce matin, je reviens sur cette belle légende qui dit que nous ne pouvons pas tout faire faire à des personnes en transe. On aime depuis des années expliquer qu’un observateur caché nous protège à ne pas faire ce que nous ne voulons pas. Double sortie exquise qui dit en somme que si on fait cette chose sans intervention de notre observateur, c’est que nous adhérons.

Seulement, le conditionnement, le système technique de l’hypnose et les éléments contextuels, vont être des leviers d’influence qui vont souvent chercher des éléments instinctifs ou des biais pour orienter de plus en plus vers un résultat souhaité.

Bien sûr, il peut être difficile et laborieux de mettre en place ce type d’objectif, mais les doubles langages, les paradoxes et surtout les ambiguïtés, utilisés à répétition et dans des cadres spécifiques, peuvent entraîner à faire croire que nous souhaitons quelque chose alors qu’en fait c’est une direction orientée par autrui. La version commune est le marketing et les actes d’achats absurdes de beaucoup de personnes qui ne voulaient rien acheter. Et certains s’endettent même pour se rendre compte que ce sont des produits qu’ils ne voulaient pas.

Dans les agressions sexuelles, si le prédateur sait en plus sélectionner sa proie, il va prendre celle qui est la plus suggestible ou qui pour une raison ou une autre met son agresseur en figure d’autorité. Nous le savons et l’hypnose de rue et scène, le montre à des milliers de spectateurs, selon les cadres, il y a des personnes plus suggestibles que d’autres. Si nous trouvons les éléments motivationnels des “sujets” (et je garde volontairement ce mot), alors nous pouvons y associer des émotions, sensations et expectatives qui peuvent faire accepter des suggestions et des actes d’agression.

La partie de la communauté hypnose qui nie cela est soit hypocrite, soit incompétente. On peut faire faire des choses à des personnes et elles sont certaines que c’est elles qui sont les décisionnaires… On le voit tous les jours en cabinet. Alors, jouer avec les pulsions sexuelles et ce qui peut y être associé comme l’amour, la tendresse ou l’attention, n’est pas particulièrement difficile.

Et je ne parle pas ici de cette sale suggestion de sélection des souvenirs si utilisée et même enseignée aux bases de l’hypnose…

#agressionsexuelle #hypnose #viol #mensonges #influence #élémentcontextuel #suggestion #suggestibilité

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #165: Rape under Hypnosis, Let’s Stop the Lies

In this morning’s capsule, I revisit this beautiful myth that claims we cannot make people do everything while they are in a trance. For years, we’ve liked to explain that a hidden observer protects us from doing what we do not want to do. It’s a double escape that essentially says if we do something without our observer’s intervention, it means we consent.

However, conditioning, the technical system of hypnosis, and contextual elements, will be levers of influence that often seek instinctual elements or biases to steer increasingly towards a desired outcome.

Of course, it can be difficult and laborious to implement this type of objective, but double languages, paradoxes, and especially ambiguities, used repeatedly and in specific frameworks, can lead to the belief that we want something when, in fact, it is a direction steered by someone else. The common version is marketing and the absurd purchase acts of many people who wanted to buy nothing. And some even go into debt only to realize that these are products they did not want.

In sexual assaults, if the predator additionally knows how to select his prey, he will choose the one who is most suggestible or who, for one reason or another, sees his aggressor as an authority figure. We know this, and street and stage hypnosis show it to thousands of spectators; depending on the framework, some people are more suggestible than others. If we find the motivational elements of the « subjects » (and I deliberately use this term), then we can associate emotions, sensations, and expectations that may accept suggestions and acts of aggression.

The part of the hypnosis community that denies this is either hypocritical or incompetent. We can make people do things, and they are certain that they are the decision-makers… We see this every day in practice. So, playing with sexual impulses and what can be associated with them, such as love, tenderness, or attention, is not particularly difficult.

And I’m not even talking about that nasty suggestion of memory selection that is so used and even taught at the basics of hypnosis…

#sexualassault #hypnosis #rape #lies #influence #contextualelement #suggestion #suggestibility

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank