Réflexions de Pank / Instantané #213 : Donner du sens

Tout comme les récits que nous nous racontons par rapport aux faits, nous créons des significations qui peuvent nous apporter une forme de sécurité dans notre vie. Au quotidien, au cabinet, il y a beaucoup de questionnements sur le sens de la vie ou des événements. Et si rien n’avait de sens ?

Pour moi, nous ne sommes qu’engagés dans un processus et la seule direction est notre mort. Pour beaucoup, ce n’est pas ce qu’il y a de plus glamour, et nous aimons à penser que nous avons une mission de vie, une raison d’être sur terre pour les générations futures ou pour glorifier une entité.

Tout comme la croyance, cela n’a pas d’importance. Tout est juste, et chacun utilise cette réflexion et ce cheminement psycho-émotionnel pour se donner un peu plus de confort (en utilisant tous les biais possibles) dans notre quotidien.

Si la vie a un sens et que vous l’avez trouvé, ou qu’elle n’en a pas mais que vous en définissez un, ou tout simplement que pour vous rien n’a de sens et que l’univers n’est qu’entropique, l’essentiel est ce que cela vous permet de faire.

Nous voyons que lorsque des personnes blessées par les expériences de la vie parviennent à trouver un sens à tout ce vécu, elles arrivent à restructurer le schéma dissonant et à se donner les ressources pour avancer. Nous pouvons très bien considérer que cela n’est qu’une autosuggestion, une invention, mais qu’est-ce qui n’est pas une invention de notre esprit à partir du moment où nous sommes déjà dans les récits intérieurs des faits ?

Nous ne vivons en lien avec les faits qu’au travers de nos filtres, nous ressentons de nombreuses émotions et plongeons dans des états en fonction de nos interprétations (surtout une fois le modèle biologique automatisé activé), et nous allons lui donner un sens pour le rendre digérable par notre monde intérieur. Que ce soit du karma, la volonté de Dieu, la dureté de la vie, un feedback, un apprentissage, nous ne sommes que des créateurs de sens et des accompagnateurs pour ceux qui en cherchent.

#sens #fait #récit #processus #FRESC #croyance #illusion

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Reflections by Pank / Snapshot #213: Giving Meaning

Just like the stories we tell ourselves about facts, we create meanings that can bring a form of security to our lives. In the office every day, there are many questions about the meaning of life or events. What if nothing had meaning?

For me, we are just engaged in a process, and the only direction is our death. For many, this is not the most glamorous idea, and we like to think that we have a life mission, a reason to be on earth for future generations or to glorify an entity.

Just like belief, it doesn’t matter. Everything is valid, and everyone uses this reflection and this psycho-emotional journey to give themselves a bit more comfort (using all possible biases) in our daily lives.

If life has a meaning and you have found it, or if it doesn’t but you define one, or simply if nothing has meaning for you and the universe is just entropic, the essential thing is what this allows you to do.

We see that when people hurt by life experiences manage to find meaning in all their experiences, they can restructure the dissonant pattern and give themselves the resources to move forward. We can very well consider that this is just autosuggestion, an invention, but what isn’t an invention of our mind from the moment we are already in the internal narratives of facts?

We live connected to facts only through our filters; we feel many emotions and dive into states based on our interpretations (especially once the automated biological model is activated), and we will give it a meaning to make it digestible by our inner world. Whether it’s karma, God’s will, the harshness of life, feedback, or learning, we are only creators of meaning and companions for those who seek it.

#meaning #fact #story #process #FRESC #belief #illusion

Take what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #212 : L’importance de la sémantique appropriée

Nous le savons, au quotidien dans notre cabinet, nous échangeons avec des partenaires de séance pour lesquels il est crucial de trouver le mot le plus juste. Je suis souvent étonné de constater que nous appliquons aussi une stratégie issue de Milton Erickson, qui préfère le langage non spécifique. Pourtant, lorsqu’un verbe résonne avec ce que l’autre n’a pas pu exprimer depuis des années, cela crée une véritable rupture de pattern et une transe nouvelle qui submerge, offrant une opportunité de poursuivre notre travail de suggestion.

Ce matin, je partageais un retour intéressant qui m’a été fait concernant l’usage de la sémantique : « je suis + pathologie », par exemple « je suis diabétique » ou « je suis cancéreux ». Pour moi, cette notion est un fait indéniable, et le pathos est tellement intégré à nos pensées, nos sensations et émotions qu’il est difficile de prétendre ne pas être influencé par ce que nous vivons.

Cependant, dans le monde de l’hypnose, nous avons l’habitude de travailler, plus ou moins consciemment, sur des dissociations, ce qui nous permet d’adopter une modalité de distanciation vis-à-vis de ce qui peut être. Ainsi, nous ne sommes plus, mais nous avons. Cette nuance permet à beaucoup de personnes de ne pas s’identifier à la maladie et même de considérer que leur « moi profond/authentique/primaire » n’est pas atteint par ce pathos.

Cela offre alors une sensation de pouvoir manipuler et orienter l’objet qu’est la maladie avec les différents travaux qu’ils décident de mettre en place. Je comprends cette idée et, comme je vous le soulignais, si une personne a besoin de ne pas s’identifier à son pathos, nous pouvons utiliser ces mots pour l’aider dans sa démarche.

La seule chose que je mets en avant est l’idée que nous ne devons pas être dans un déni de la maladie, ce qui pourrait poser problème à tous les niveaux. Nous sommes, dans ces cas-là, des hypnotistes complémentaires du médical, et ne devons pas, par confort, suggérer que la notion de ne pas être et seulement avoir offre plus de possibilités de guérison.

Il est crucial de rester sur les faits, que la maladie est présente, afin que nous puissions utiliser dans le cadre d’une stratégie quotidienne ou en séance une sémantique qui stimule, motive et détermine le consultant pour qu’il puisse avoir un état d’esprit optimisé.

Nous adaptons les verbes mais nous ne devons pas nier; en fonction du caractère, certains auront tendance à se rapprocher du pathos et à y faire face, tandis que d’autres pourraient avoir tendance à s’en écarter, afin de prendre une distance et de mettre en place des stratégies. Il reste important que cette seconde option confortable ne soit pas simplement une fuite.

#maladie #être #avoir #sémantique #réflexion #hypnosecomplémentaireaumédical #pankh

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #212: The Importance of Appropriate Semantics

We know that in our daily practice at the clinic, we interact with session partners for whom it is crucial to find the most accurate word. I am often surprised to see that we also use a strategy derived from Milton Erickson, who prefers non-specific language. Yet, when a verb resonates with what the other person has not been able to express for years, it creates a true pattern break and a renewed trance that overwhelms, offering an opportunity to continue our work of suggestion.

This morning, I was sharing an interesting feedback I received about the use of semantics: « I am + pathology », for example, « I am diabetic » or « I am cancerous. » For me, this notion is an undeniable fact, and the pathos is so intertwined with our thoughts, sensations, and emotions that it is hard to claim we are not influenced by what we experience.

However, in the world of hypnosis, we are accustomed to working, more or less consciously, on dissociations, which allows us to adopt a mode of distancing from what can be. Thus, we are no longer, but we have. This nuance enables many people not to identify with the disease and even to consider that their « deep/authentic/primary self » is not affected by this pathos.

This then provides a sensation of being able to manipulate and direct the object that is the disease with the various tasks they decide to undertake. I understand this idea and, as I highlighted earlier, if a person needs not to identify with their pathos, we can use these words to assist them in their approach.

The only thing I emphasize is the idea that we should not be in denial of the disease, which could pose problems on all levels. In such cases, we are complementary hypnotists to the medical field, and we should not, for comfort, suggest that the notion of not being but merely having offers more possibilities for healing.

It is crucial to stay focused on the facts, that the disease is present, so that we can use in a daily strategy or in a session semantics that stimulate, motivate, and determine the consultant so they can have an optimized mindset.

We adapt the verbs but we do not deny; depending on the personality, some may tend to approach the pathos and face it, while others might tend to move away from it, in order to take a distance and implement strategies. It remains important that this more comfortable second option is not simply an escape.

#disease #being #having #semantics #reflection #complementaryhypnosistomedical #pankh

Take what is good and right for you.

Be one,

Pank 

Réflexions de Pank / Instantané #211 : Chaque génération à sa place

Hier, je discutais avec Dao à midi, puis à l’entraînement avec mes amis Serge et Michael, tous les trois quadras-quinquas. Ce qui est assez amusant, c’est de voir qu’ils ont parfois du mal à se voir vieillir par rapport aux nouvelles générations. Peut-être est-ce le fait d’être parents et de pouvoir “suivre” leurs jeunes, ce qui leur donne l’impression d’être connectés à leur façon de fonctionner.

Depuis l’Antiquité, on trouve des discours critiques des anciennes générations envers les jeunes générations (rien ne le prouve, mais on aime attribuer à Socrate la citation : « Les enfants d’aujourd’hui sont des tyrans. Ils contredisent leurs parents, gobent leur nourriture, et tyrannisent leurs enseignants. »).

En discutant, je leur ai partagé une idée qui me trotte dans la tête depuis quelque temps : le fait que nous, génération X voire début Y, ne sommes pas faits pour comprendre ou adhérer à la génération Z et à l’Alpha qui arrive. Je me suis aperçu en parlant avec mes consultants et les différentes générations qui viennent au dojo que, bien que nous puissions comprendre les points de vue des autres générations (surtout dépassé 2 générations d’écart), nous aurons beaucoup plus de difficulté à y adhérer.

La raison est simple : nous avons été éduqués avec les valeurs et croyances d’une génération précédente, et nous nous sommes structurés autour d’un mode de pensée et de comportements que nous avons dû adapter à notre ère et à nos problèmes générationnels. Comme la vie à l’école, dans les médias, la culture et autres ne cessent de changer, nous avons de la difficulté, voire une incapacité, à comprendre les comportements et la logique des périodes actuelles.

Nous sommes tous déjà un peu obsolètes. La génération X et Y a pourtant tenté de maintenir un pont qui a donné lieu à une adulescence ou des adultes-enfants, mais les faits du quotidien, les obligations et les structures éducatives reprennent le dessus. Pour la grande majorité, la baisse d’énergie due à l’âge, les responsabilités (sociales, familiales, professionnelles) limitent la faculté à rester progressif dans ses comportements et idées.

Inconsciemment, chaque génération est plus ou moins conservatrice, et c’est pour cette raison que les X comprennent les références et discours/humour de leur génération, qui seront considérés comme insultants et rétrogrades par la génération Z. Tout cela est normal. Il est juste utile de se rappeler que nous ne serons et ne vivrons jamais ce que subissent les nouvelles générations, de la même manière que ces dernières n’auront qu’une idée historique de ce que nous avons vécu.

Gardons des “transactions” entre générations, mais n’attendons pas autre chose qu’une courtoisie et une volonté de compréhension plutôt qu’une assimilation quasi impossible (je reste toujours sur le 20/80, possiblement nous pourrions nous lier avec 20% de la nouvelle génération, mais pour la majorité non).

#génération #GenX #GenY #GenZ #communauté #effort #énergie #pattern #culture #cadre #place

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Reflections of Pank / Snapshot #211: Each Generation in Its Place

Yesterday, I had a conversation with Dao at noon, and later during training with my friends Serge and Michael, all three in their forties or fifties. What’s quite amusing is to see that they sometimes struggle with seeing themselves age compared to the new generations. Maybe it’s because they are parents and can “follow” their youngsters, thus feeling connected to their way of functioning.

Since Antiquity, there have been critical discourses from older generations towards younger ones (nothing proves it, but we like to attribute to Socrates the quote: « The children now love luxury; they have bad manners, contempt for authority; they show disrespect for elders and love chatter in place of exercise. »).

While discussing, I shared with them an idea that has been on my mind for some time: that we, generation X or early Y, are not made to understand or adhere to generation Z and the upcoming Alpha. I realized while talking with my consultants and the different generations that come to the dojo, that although we can understand the viewpoints of other generations, we will have much more difficulty adhering to them.

The reason is simple: we were educated with the values and beliefs of a previous generation, and we structured ourselves around a mode of thinking and behaviors that we had to adapt to our era and generational problems. As life in schools, media, culture, and other areas constantly change, we have difficulty, or even an inability, to understand the behaviors and logic of the current periods.

We are all already somewhat obsolete. Generation X and Y have tried to maintain a bridge, which has resulted in an extended adolescence or adult-children, but the facts of daily life, obligations, and educational structures take over. For the majority, the drop in energy due to age, responsibilities (social, familial, professional) limits the ability to remain progressive in behaviors and ideas.

Unconsciously, each generation is more or less conservative, and this is why Xs understand the references and humor of their generation, which will be considered insulting and retrograde by generation Z. This is all normal. It is just useful to remember that we will never experience what the new generations go through, just as they will only have a historical idea of what we have lived.

Let’s keep “transactions” between generations, but let’s not expect anything more than courtesy and a willingness to understand rather than an almost impossible assimilation (I still hold onto the 20/80, possibly we could connect with 20% of the new generation, but not with the majority).

#generation #GenX #GenY #GenZ #community #effort #energy #pattern #culture #framework #place

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #210 : La difficulté de changer les récits

Pour faire suite à la vidéo de ce matin : https://youtu.be/Ki19X7wHEFY, je partageais l’idée que nous sommes souvent sujets à des biais qui nous font rapidement construire des récits plutôt que de nous en tenir aux faits. Cela amène à penser que le “réel” des autres est rarement celui que nous pouvons constater nous-mêmes.

Il arrive souvent que nous ayons des ambitions assez démesurées, comme vouloir changer un groupe, une idéologie, un fonctionnement, voire pour les plus rêveurs, le monde. Pourtant, nous pouvons constater au quotidien qu’il est déjà particulièrement difficile de changer notre propre interprétation des faits. Commencer à croire que nous pourrions le faire pour des groupes sociaux est quasiment impossible.

Nous avons bien vu dans l’histoire, plus ou moins tragique, que les personnes qui ont influencé pour le pire ou pour le meilleur étaient des conteurs. Ils vendaient un fait certes novateur ou puissant, ou un monde, une envie, un besoin ou une solution. Cela va des idéologies politiques comme le nazisme ou le communisme aux produits d’Apple.

Les faits sont de la pâte à modeler pour les idées, afin d’en faire des histoires qui vont toucher les émotions, les pensées et les sensations. C’est une session d’hypnose que de faire percevoir un événement à travers un filtre qui va suffisamment stimuler le corps et l’esprit pour que nous ne souhaitions voir et adhérer qu’à cette idée qui est stimulante, apaisante voire confortable.

Comme je vous le partageais ce matin, il y a une chose assez classique en hypnose : celle de laisser le consultant dans une transe où il est en contact avec un lui alternatif, un Doppelgänger (Brut Goldman en Quantum Jumping). Souvent, on suggère que c’est une personne qui a vécu d’autres choses parce qu’elle a pris d’autres décisions.

Le problème avec ce modèle, c’est qu’il est difficile d’adhérer à un “et si” qui n’est pas une réalité. Les faits de nos histoires ne s’effacent pas. Par contre, nous pouvons facilement et vous pouvez le faire instantanément, demander de ne pas interpréter les faits du passé ou du présent avec le filtre mental, sensitif ou émotionnel actuel.

En somme, nous avons la possibilité n’importe où et n’importe quand d’adopter un filtre plus joyeux, plus intellectuel, plus spirituel (on en revient aux submodalités) et de revoir les faits avec cette grille d’interprétation. De la personne que nous pensons être dans l’instant, nous devenons automatiquement une autre personne. Certes, c’est énergivore, non naturel, et on se bat avec les récits automatisés, mais nous ne sommes plus celui qui interprète les événements de son histoire avec colère, mais devenons celui qui interprète avec courage.

Nous ne vivons un “réel” illusoire non pas à cause des mensonges du monde, mais à cause de nos simples biais et récits intérieurs.

#récit #storytelling #fresque #fait #évènement #illusion #options

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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 Reflections of Pank / Snapshot #210: The Difficulty of Changing Narratives

Following up on this morning’s video: https://youtu.be/Ki19X7wHEFY, I shared the idea that we often fall into biases that lead us to quickly construct narratives rather than sticking to the facts. This suggests that the « reality » of others is rarely what we can observe ourselves.

We often have quite ambitious goals, such as wanting to change a group, an ideology, a system, or, for the dreamers among us, the world. However, we can observe daily that it is already particularly difficult to change our own interpretation of the facts. Believing that we could do this for social groups is nearly impossible.

We have seen throughout history, both tragically and positively, that those who have influenced for better or worse were storytellers. They sold a fact that was either innovative or powerful, or a world, a desire, a need, or a solution. This ranges from political ideologies like Nazism or communism to products from Apple.

Facts are like modeling clay for ideas, used to create stories that touch emotions, thoughts, and sensations. It’s like a hypnosis session that makes an event perceivable through a filter that sufficiently stimulates the body and mind so that we only want to see and adhere to this idea, which is stimulating, soothing, or even comfortable.

As I shared with you this morning, there is something quite common in hypnosis: leaving the client in a trance where they are in contact with an alternative self, a Doppelgänger (Brut Goldman in Quantum Jumping). Often, it is suggested that this person has experienced different things because they made different decisions.

The problem with this model is that it is difficult to adhere to a « what if » that is not a reality; the facts of our stories do not disappear. However, we can easily, and you can do it instantly, ask not to interpret past or present facts with the current mental, sensory, or emotional filter.

In short, we have the ability anywhere and anytime to adopt a more joyful, intellectual, or spiritual filter (back to submodalities) and review the facts with this interpretive framework. From the person we think we are in the moment, we automatically become another person. Sure, it’s energy-consuming, unnatural, and we fight with automated narratives, but we are no longer the one who interprets the events of their story with anger but become the one who interprets with courage.

We live in a « reality » that is only illusory, not due to the lies of the world, but because of our simple biases and inner narratives.

#narrative #storytelling #fresco #fact #event #illusion #options

Only take what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #209 : L’adaptation, une vraie préparation

Pour faire suite à la vidéo de ce matin (https://www.youtube.com/watch?v=DhueEJ4jg7M), la notion d’adaptation doit nous permettre de considérer que nous avons la capacité de nous trouver et appliquer des solutions. Si nous n’avons pas les techniques, la connaissance ou les compétences nécessaires, même si nous voyons la situation se dérouler, nous ne pouvons factuellement rien faire, sauf improviser la plupart du temps avec des solutions précaires.

En gros, nous sauvons les meubles, mais nous ne gérons pas réellement la problématique. Comme je vous le partageais, cette réflexion m’est venue concernant l’hypothèse possible que nous allons prendre 4 degrés de plus dans les décennies à venir. Nous allons donc avoir de nouvelles problématiques et nous devons déjà partir du postulat que cela peut être une réalité statistique forte.

Nous pouvons déjà l’observer avec le manque de réponses et, pour aller plus loin, d’anticipation. C’est parce que nous souhaitons être prêts à répondre aux problématiques que nous collectons des informations qui nous permettront de trouver des options. Plus nous aurons de données et de comportements possibles à mettre en place, plus nous pourrons prévoir les hypothèses possibles, et mieux nous serons adaptés pour éviter l’impact.

Si vous avez un meuble instable, il est préférable que vous sachiez comment le renforcer, en termes d’outils, de connaissances et de pratiques, pour adapter une réponse et éviter que tout ne tombe, plutôt que d’attendre que le meuble cède à un moment inattendu, mais prévisible.

Improviser signifie souvent être en retard par rapport à ce qui se passe. Se préparer, c’est aussi accepter que les choses ne se passent pas comme prévu; mais tout cumul d’informations et de compétences peut être transposable dans d’autres conditions à un moment ou à un autre.

Si vous souhaitez développer vos capacités d’adaptation, intéressez-vous, prenez plaisir à acquérir de nouvelles compétences, et si possible augmentez votre expérience. Cela vous permettra d’associer l’adaptation avec ses stratégies et ses orientations à l’improvisation sur certains éléments que nous connaissons suffisamment pour y répondre avec des compétences déjà acquises.

La connaissance et l’apprentissage sont les clés de l’adaptation pour notre avenir.

#Adaptation #préparation #improvisation #expérience #anticipation #pankhno

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Reflections by Pank / Snapshot #209: Adaptation, Real Preparation

Following up on this morning’s video (https://www.youtube.com/watch?v=DhueEJ4jg7M), the notion of adaptation should allow us to consider that we have the ability to find and apply solutions. If we do not have the necessary techniques, knowledge, or skills, even if we see the situation unfolding, we can factually do nothing but improvise most of the time with makeshift solutions.

In short, we save the day, but we do not truly address the issue. As I shared with you, this reflection came to me concerning the possible hypothesis that we will experience a 4-degree increase in the coming decades. We will therefore face new challenges and we must already start with the assumption that this could be a strong statistical reality.

We can already observe this with the lack of responses and, to go further, with the lack of anticipation. It is because we want to be ready to address issues that we collect information that will allow us to find options. The more data and possible behaviors we have to implement, the better we will be at predicting possible scenarios and adapting to avoid the impact.

If you have an unstable piece of furniture, it is preferable that you know how to reinforce it in terms of tools, knowledge, and practice, to adapt a response and avoid everything from falling apart, rather than waiting for the furniture to collapse at an unexpected moment, but one you knew would come.

Improvising often means being a step behind what is happening. Preparing also means accepting that things may not go as planned; but every accumulation of information and skills can be transferable to other conditions at one time or another.

If you want to develop your adaptive abilities, get interested, take pleasure in acquiring new skills, and if possible, increase your experience. This will allow you to associate adaptation with its strategies and orientations to improvisation on certain elements that we know well enough to respond with already acquired skills.

Knowledge and learning are the keys to adaptation for our future.

#Adaptation #Preparation #Improvisation #Experience #Anticipation #Pankhno

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #208 : Le Lead dans la consultation

On peut parfois penser qu’en accompagnant avec l’hypnose, on va s’adapter à l’autre. Il est vrai que nous avons souvent entendu les logiques rogeriennes de posture basse, et de suivre ce que le partenaire veut ou peut faire.

Pourtant, l’hypnose est par définition en posture haute. Nous travaillons avec des suggestions, c’est-à-dire des orientations volontaires de la part de l’opérateur. Il est parfois un peu compliqué d’imposer sa posture en début de session, c’est normal. Il y a un inconnu, une attente parfois excessive et le fameux rapport qui doit être mis en place.

Souvent, il est possible que nous manquions de fermeté sur notre façon de pratiquer parce qu’il existe un manque dans nos cadres et nos postures. Cependant, vous êtes le professionnel, celui sur lequel le consultant va devoir s’appuyer et faire confiance dans ce moment de partage et de transe. Si nous allons définir un objectif de session tous les deux, nous ne sommes pas là pour répondre à l’attente du client.

Ils n’ont pas à nous dire quoi faire ou ne pas faire et ce qu’ils aimeraient de la session. Ils sont là pour suivre les suggestions et répondre aux questions que nous allons leur proposer. Nous allons être demandeurs, nous allons être orientants, nous allons mettre en place des stratégies que nos connaissances et expériences nous ont permis de développer.

Leader une session, c’est ne pas se perdre dans l’autre, dans ses histoires et ses émotions. C’est écouter, interroger, tenter de comprendre et diriger vers des options possibles, afin de voir si les suggestions impactent, offrent des nouvelles voies. Nous n’avons pas à chercher l’approbation et les remerciements.

Nous sommes dans un cadre qui doit permettre un pas, une avancée dans la problématique de celui qui vient en cabinet. Nous n’avons pas à être appréciés, mais mener les choses afin d’optimiser les retours positifs. Leader une session peut parfois être énergivore, parce qu’inconsciemment nos partenaires en séance peuvent avoir des résistances qui s’expriment.

La notion de lead entraîne, après un certain temps, une confiance et une sensation que nous ne laisserons pas tomber. Une sorte de parachute, une contrainte qui va nous être utile et permettre, le temps d’un moment, de se libérer dans ses expressions, ses émotions et ses transes.

Si parfois le leader peut sembler dur ou froid, il n’a d’autre intention que de donner à terme un plus pour celui ou celle qui souffre, en lui donnant un cadre dans lequel les choses possibles seront optimisées.

#cadre #posture #lead #sécurité #option #mieuxêtre #confort #hypnose

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Reflections by Pank / Snapshot #208: Leading in Consultation

Sometimes, when accompanying with hypnosis, one might think we will adapt to the other. It is true that we have often heard the Rogerian logic of a low posture, following what the partner wants or can do.

However, hypnosis is by definition a high posture. We work with suggestions, which are voluntary orientations by the operator. It is sometimes a bit complicated to impose one’s posture at the beginning of a session, and that’s normal. There is an unknown, sometimes excessive expectations, and the famous rapport that needs to be established.

Often, it is possible that we lack firmness in our way of practicing because there is a deficiency in our frameworks and postures. However, you are the professional, the one on whom the consultant will rely and trust in this moment of sharing and trance. While we will define a session objective together, we are not there to meet the client’s expectations.

They do not have to tell us what to do or not to do and what they would like from the session. They are there to follow the suggestions and answer the questions we will propose to them. We will be demanding, we will be orienting, we will implement strategies that our knowledge and experience have allowed us to develop.

Leading a session means not getting lost in the other, in their stories and emotions. It means listening, questioning, trying to understand, and directing towards possible options, to see if the suggestions have an impact, offering new paths. We do not need to seek approval and thanks.

We are in a framework that should allow a step forward, a progression in the problem of the one who comes to the office. We do not need to be appreciated, but to lead things in a way that optimizes positive outcomes. Leading a session can sometimes be energy-consuming because unconsciously our partners in the session may express resistances.

The notion of lead brings, after a certain time, confidence and a feeling that we will not let them down. A kind of parachute, a constraint that will be useful and allow, for a moment, to be freed in their expressions, emotions, and trances.

If sometimes the leader may seem harsh or cold, they have no other intention than to ultimately provide a benefit for the one who is suffering by giving them a framework in which the possible things will be optimized.

#framework #posture #lead #security #option #wellbeing #comfort #hypnosis

Only take what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #206 : A-t-on vraiment besoin des envies ?

Je pense régulièrement au besoin de la motivation intrinsèque pour mettre en action une démarche, quelle qu’elle soit. Nous avons déjà discuté de l’importance de trouver ce qui nous permet de savoir pourquoi nous allons investir du temps et de l’énergie dans une direction. Pourtant, plus je teste, plus je conseille des consultants, plus je me demande si réellement, l’envie est essentielle.

Je comprends que cela puisse sembler contre-intuitif, mais vous le savez sûrement, ma façon de voir les choses passe souvent par le filtre des arts martiaux. Dans cette logique “militaire”, nous faisons beaucoup de choses que nous n’aimons pas particulièrement. D’ailleurs, on entend souvent que nous devons faire ce que nous aimons, alors que je pense que nous devons apprendre à aimer ce que nous faisons.

Cela m’amène donc petit à petit à comprendre que, pour vendre un peu de positif et de rêve, clamer l’importance de ses envies et de ses rêves est bien plus séduisant et agréable que de dire : arrête de réfléchir et fais des efforts.

Nous passons notre vie à faire des efforts tout simples comme nous lever le matin, nous coucher le soir, aller travailler, ou gérer des petites contrariétés du quotidien. Il est assez rare d’y trouver une motivation particulière et une envie folle. Pourtant, quand on parle de métro-boulot-dodo, que l’on donne une image d’une société qui quotidiennement va au travail le regard un peu éteint, on se rend compte que l’envie est souvent assez faible.

Le côté positif de cette observation, tellement critiquée par ceux qui se sentent si éveillés dans leurs modèles alternatifs, est qu’elle montre que l’humanité avance depuis des millénaires principalement grâce à l’effort et pas vraiment à l’envie. C’est un phénomène assez récent, propre aux 20e et 21e siècles en Occident, que de pouvoir choisir et décider ce qui peut être agréable pour soi.

Si les envies peuvent être un plus dans nos vies, elles ne doivent pas être le cœur de notre quotidien. Par contre, l’acceptation de faire des efforts, encore et toujours, sans parfois le moindre retour positif mais simplement parce que les choses doivent être faites, peut devenir un chemin qui vous changera vraiment et concrètement la vie.

S’efforcer, quoi qu’il arrive, sans attendre de retour, de plaisir ou de bonheur, simplement le faire, c’est être celui ou celle qui se dirige d’un point à un autre sans avoir à s’interroger ni se plaindre sans cesse du fait qu’il/elle ne le sent pas.

#discipline #effort #action #envie #désir #pouvoirlimité #militaire #sport #routine #rituel #constance

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Reflections by Pank / Snapshot #206: Do We Really Need Desires?

I often think about the need for intrinsic motivation to initiate any endeavor. We have already discussed the importance of finding what allows us to know why we will invest time and energy in a certain direction. However, the more I test, the more I advise consultants, the more I wonder if desire is truly essential.

I understand this might seem counterproductive, but as you probably know, my way of seeing things often goes through the lens of martial arts. In this « military » logic, we do many things we do not particularly like. Moreover, we often hear that we should do what we love, whereas I believe we should learn to love what we do.

This gradually leads me to understand that, to sell a bit of positivity and dreams, proclaiming the importance of desires and dreams is much more appealing and pleasant than saying: stop thinking and make an effort.

We spend our lives making simple efforts like getting up in the morning, going to bed at night, going to work, or dealing with minor daily annoyances. It is quite rare to find a particular motivation or a burning desire in these tasks. Yet, when we talk about the daily grind, presenting an image of a society that goes to work every day with a somewhat dim look, we see that desire is often quite low.

The positive side of this observation, so criticized by those who feel so awakened in their alternative models, is that it shows humanity has progressed for millennia mainly through effort, not desire. The idea of being able to choose and decide what might be enjoyable for oneself is quite a 20th-21st century Western phenomenon.

While desires can be a bonus in our lives, they should not be the core of our daily routine. However, the acceptance of making efforts, continuously, without sometimes any positive return but simply because things need to be done, can become a path that will truly and concretely change your life.

Striving, no matter what, without expecting returns, pleasure, or happiness, simply doing it, is to be the one who moves from one point to another without constantly questioning or complaining about not feeling it.

#discipline #effort #action #desire #limitedpower #military #sport #routine #ritual #consistency

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #203 : Se donner du bien

Nous cherchons de petits shoots de dopamine, ce qui est particulièrement visible avec les médias sociaux et leurs boucles infinies de mini-satisfactions. Pourtant, en observant beaucoup de personnes, en écoutant mes partenaires en session, je me rends bien compte que nous sommes rarement dans une dynamique de « se donner du bien ».

Nous recherchons le plaisir, soit par des situations spécifiques, soit en obtenant quelque chose après un effort. Pourtant, se faire du bien ne passe pas nécessairement par le plaisir immédiat ou par des doses fréquentes de dopamine.

Prenons l’exemple de ceux qui veulent perdre un peu de poids. Il n’y a rien de mal à consommer ponctuellement de petites quantités de malbouffe, mais la plupart du temps, il faut restreindre ce genre d’envie. On peut se faire du bien en trouvant un corps correspondant à une bonne santé, mais on peut aussi rechercher uniquement le plaisir dans son alimentation.

Nous savons que le sucre et les matières grasses ne sont pas les meilleurs choix pour notre santé, même si notre cerveau les apprécie. Il y a donc une éducation et une discipline à adopter pour trouver des aliments qui conviennent, qui offrent peut-être peu de plaisir au départ, mais qui sont bons pour la santé.

Se donner du bien est une démarche spirituelle, car elle nous oblige à trier, à nous restreindre et à nous imposer certaines choses, comme marcher ou faire du sport, limiter la consommation de substances toxiques, et réduire certaines activités qui, en théorie, apportent du positif (comme le surentraînement).

À partir du moment où nous acceptons que « se donner du bien » ne signifie pas « se faire plaisir », nous ouvrons une porte intéressante sur ce que nous souhaitons pour nous-mêmes jusqu’à la fin de notre vie. Tout est acceptable, et le discours « on n’a qu’une vie, alors pourquoi se limiter » se comprend autant que celui qui tente de se donner du bien.

Ce qui peut parfois irriter, c’est de voir des personnes qui ont essayé de se donner du bien mourir prématurément d’une maladie, tandis que ceux qui se sont consumés dans les plaisirs vivent plus longtemps. Cynisme de la vie, mais la décision nous appartient.

#bien #malêtre #plaisir #mieuxêtre #excès #décision #discipline #laisseraller 

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Reflections of Pank / Snapshot #203: Doing Good for Oneself

We seek small doses of dopamine, something particularly noticeable with social media and their infinite loops of mini-satisfactions. Yet, when observing many people and listening to my partners in sessions, I realize that we are rarely in a mindset of « doing good for oneself. »

We pursue pleasure, either through specific situations or by obtaining something after an effort. However, doing good for oneself doesn’t necessarily mean immediate pleasure or frequent hits of dopamine.

Take the example of those who want to lose a bit of weight. There’s nothing wrong with occasionally eating small amounts of junk food, but for the most part, this kind of craving needs to be limited. We can do good for ourselves by finding a body that corresponds to good health, but we can also seek only pleasure in our diet.

We know that sugar and fat aren’t the best choices for our health, even though our brain loves them. So, there’s an education and discipline needed to find foods that suit us, that might provide little pleasure at first, but are good for our health.

Doing good for oneself is a spiritual approach because it forces us to sort things out, to restrict ourselves, and to impose certain things on ourselves, like walking or exercising, limiting the consumption of toxins, and reducing certain activities that, on paper, appear beneficial (like overtraining).

Once we accept that « doing good for oneself » doesn’t mean « pleasuring oneself, » we open an interesting door to explore what we wish for ourselves until the end of our lives. Everything is acceptable, and the discourse of « we only live once, so why limit ourselves? » is as understandable as the one advocating for doing good for oneself.

What can sometimes be irritating is seeing people who tried to do good for themselves die prematurely from illness while those who indulged in pleasures live longer. A bit of life’s cynicism, but the decision is ours to make.

#good #discomfort #pleasure #wellbeing #excess #decision #discipline #lettinggo

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions martiales d’un hypnofighter #189 : Enseigner l’anti-harcèlement aux enfants #1

Hier, une amie m’a parlé de l’agression de son enfant de 5 ans par un autre enfant du même âge. Nous savons que nous sommes des êtres sociaux et que les enfants absorbent ce que les adultes qui les éduquent leur transmettent. Si les parents ou les « care takers », comme les appellent les anglo-saxons, ne prêtent pas attention à l’éducation, aux cadres et à l’enseignement des codes pour que ces petits humains coexistent pacifiquement, des dérapages surviennent.

Le problème, issu des adultes, se répercute chez les enfants qui compensent ces lacunes dans leurs groupes sociaux, comme à l’école. L’utilisation de la force et de la violence a toujours existé ; j’ai un livre de 1928 (« L’instinct combatif ») qui étudie la violence entre enfants à l’école. Il ne faut donc pas se leurrer ou vivre dans un monde de bisounours : les enfants ont des comportements dissonants, tout comme les adultes.

Alors, à nous, professeurs ou passionnés des arts martiaux, de répondre à cette problématique. Nous ne sommes pas dans un cas de self-defense classique, puisqu’il s’agit d’enfants à partir de 4 ans. Aux États-Unis, on développe des systèmes « anti-bully », des techniques anti-harcèlement.

En France, nous enseignons plutôt les bases du judo avant 6 ans, du karaté ou de la boxe éducative entre 6 et 7 ans. Mais ce ne sont pas des styles de gestion d’agression. De plus, si on enseigne à un enfant à réagir à une agression par un coup de pied aux parties (kingeri) ou un crochet uppercut, les parents peuvent ne pas accepter et cela pourrait poser problème à l’école. Pourtant, l’enfant se serait simplement protégé. Néanmoins, les professeurs pourraient critiquer cette réaction avec des discours du type : « si tu as un problème, demande à un adulte… »

Dans cette démarche, si nous voulons aider les parents inquiets pour leurs enfants, nous devons développer des systèmes de combat anti-harcèlement. Il peut être difficile pour un enfant victime de harcèlement de parler de ses expériences, parfois bien longtemps après l’agression, et il peut perdre la capacité de s’exprimer. Souvent, ils entrent dans des phases de paralysie, ce qui permet à l’agresseur de répéter ses actes, faute de sanction ou par vengeance d’une sanction.

Un aspect psychologique doit être mis en place, ainsi que des techniques que les enfants peuvent utiliser pour se défendre et pour changer la perception qu’a l’agresseur d’eux comme victimes passives.

Je reviendrai sur cette question.

#harcèlement #école #agression #enfant #combat #selfdefense #antibully #arts_martiaux

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

https://www.passioncombat.net/

Réflexions de Pank / Instantané #199 : La Magie ésotérique #1

En France aujourd’hui, la magie opératoire occupe une place moins centrale dans nos croyances et rituels qu’à certaines époques de notre histoire. Ceux qui ont étudié ou pratiqué la magie “ésotérique” connaissent bien son processus jalonné de consécration et de rites spécifiques.

La magie tire sa force de la puissance de la croyance et des nombreux biais cognitifs, comme le biais de confirmation, qui valide ses « effets ». Sans l’adhésion à la suggestion d’un pouvoir lié à une prière, un rituel ou des objets, rien d’extraordinaire ne se produit — seulement la routine quotidienne, avec son lot d’événements plus ou moins positifs. Toutefois, si nous nous persuadions de la possibilité d’un envoûtement, nous commençons à interpréter les événements de la vie comme des « preuves » de son efficacité.

Il est courant que l’on me présente comme « preuve » du pouvoir de la magie le fait que des événements se produisent même sans que la personne visée ne soit au courant de l’enchantement. En réalité, c’est notre perception qui colore notre interprétation des faits. Si la personne A lance un sort à B, et que B a un accident de vélo, A peut croire que c’est la magie qui en est la cause, bien qu’il n’y ait pas de preuve concrète ; c’est souvent moins une question de cause à effet que de perception par le praticien.

Au cours de mes années d’étude et de pratique de la magie opératoire, j’ai testé ces croyances, qui se sont progressivement dissipées. L’expérience la plus marquante fut lorsqu’une femme m’a jeté un sort dans le but de me nuire, ce que j’ai appris lors d’un échange quelques mois plus tard. Comme j’avais cessé de croire à l’efficacité de telles méthodes, je n’ai pas rencontré plus de difficultés que d’habitude.

Cependant, elle est décédée dans un accident de voiture. Les adeptes de ce milieu ont interprété cela comme une preuve que j’étais protégé par des entités qui lui ont renvoyé sa magie. En somme, s’il se passe quelque chose, c’est grâce à la magie; si rien ne se passe, c’est à cause d’une contre-magie.

Je reviendrai sur l’intérêt potentiel de la magie, non pas comme moyen d’influencer les autres (comme l’induction ou la suggestion en hypnose), mais plutôt pour les états de transe qu’elle peut induire et l’intérêt qu’elle peut présenter pour chaque praticien sincère dans sa propre quête de découverte.

#magie #magieopératoire #magienoire #magieblanche #illusion #hypnose #suggestion #biaiscognitif 

 Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #199: Esoteric Magic #1

In France today, operative magic holds a less central place in our beliefs and rituals than it did at certain times in our history. Those who have studied or practiced « esoteric » magic are well aware of its process filled with consecration and specific rites.

Magic draws its strength from the power of belief and numerous cognitive biases, such as confirmation bias, which validates its « effects ». Without adhering to the suggestion of power linked to a prayer, a ritual, or objects, nothing extraordinary happens — just the routine of daily life, with its mix of more or less positive events. However, if we convince ourselves of the possibility of being enchanted, we start to interpret life’s events as « proof » of its efficacy.

It’s common for people to present to me as « proof » of the power of magic that events occur even without the targeted person being aware of the enchantment. In reality, it’s our perception that colors our interpretation of the facts. If person A casts a spell on person B, and B has a bicycle accident, A may believe that it is due to the magic, although there is no concrete proof; it’s often less a matter of cause and effect than of the practitioner’s perception.

During my years of study and practice in operative magic, I have tested these beliefs, which gradually dissipated. The most striking experience was when a woman cast a spell on me intending to harm me, which I learned about during an exchange a few months later. Since I had stopped believing in the efficacy of such methods, I did not encounter more difficulties than usual.

However, she died in a car accident. Followers in this field interpreted this as proof that I was protected by entities that returned her magic to her. In short, if something happens, it’s thanks to magic; if nothing happens, it’s because of counter-magic.

I will return to the potential interest of magic, not as a means to influence others (like induction or suggestion in hypnosis), but rather for the trance states it can induce and the interest it may hold for every sincere practitioner in their own quest for discovery.

#magic #operativemagic #blackmagic #whitemagic #illusion #hypnosis #suggestion #cognitivebias

Only take what is good and right for you.

Be one,

Pank