Réflexions de Pank / Instantané #396 : Au pire

L'article explore l'idée de se préparer mentalement au pire comme stratégie pour mieux gérer le stress et l'anxiété. L'auteur suggère que visualiser les pires scénarios possibles peut aider à accepter l'incertitude et à se sentir plus préparé face à l'adversité.

J’aime bien cette expression : « au pire ». Nous ne nous posons pas toujours les questions, et nous ne projetons pas non plus avec le « au pire ». Pourtant, je trouve que ce recadrage nous apporte une préparation mentale et, tout simplement, une acceptation qu’il se passera ce pire.

Je pense que vous avez déjà eu ces moments incroyables où vous vous êtes pourri l’esprit avec les possibles pires choses qui pourraient se passer dans une décision, un acte ou autre, et de vous rendre compte que tout ça pour ça. C’est un peu avant ces entretiens ou ces combats, où il peut y avoir du stress et des projections dans notre tête.

Puis on arrive le jour J, que ça se passe bien ou mal, nos perceptions ne sont plus dans le futur absurde, mais dans le présent plus ou moins agréable et du « au pire » on commence à « faire avec ». C’est rarement pire que notre « au pire » et puis « le pire », c’est qu’une fois que c’est passé, ce n’était pas « si… ».

Il y a de rares exceptions où ce que nous pensions ok, voire ce que nous prévoyons comme le pire, est juste dû à notre manque de connaissance du monde, et que ce dernier est souvent plus imposant que l’on peut penser.

Quand on commence nos pensées blicantes avec un « au pire », nous avons au moins en tête ce qui est possible. Je sais qu’on aime à dire qu’il faut un « self talk » positif et ne pas se répéter des choses négatives, mais viser le sommet. Je ne suis pas de ces gens-là. « Prépare la guerre pour avoir la paix » me correspond mieux, du coup, prépare-toi à la pire situation que tu peux imaginer (je parle pour les éléments qui vous stressent en amont) et comme ça, au moins, il n’y aura pas de « surprises » ou, à minima, vous aurez des options possibles préétablies et donc quelque chose sur quoi rebondir.

Au pire… ça ne marche pas…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
Pank
https://www.pank.one/blog

Pank’s Reflections / Snapshot #396: At worst

I quite like this expression: « at worst ». We don’t always ask ourselves the questions, and we don’t project with « at worst » either. Yet, I find that this reframing brings us mental preparation and, quite simply, an acceptance that this worst will happen.

I think you’ve already had those incredible moments where you’ve ruined your mind with the possible worst things that could happen in a decision, an act or other, and to realize that all that for that. It’s a bit before those interviews or those fights, where there can be stress and projections in our head.

Then we arrive on D-Day, whether it goes well or badly, our perceptions are no longer in the absurd future, but in the more or less pleasant present and from the « at worst » we start to « deal with ». It’s rarely worse than our « at worst » and then « the worst », it’s that once it’s over, it wasn’t « so… ».

There are rare exceptions where what we thought was ok, even what we foresee as the worst, is just due to our lack of knowledge of the world, and that the latter is often more imposing than we can imagine.

When we start our thoughts with an « at worst », we at least have in mind what is possible. I know that we like to say that we need a positive self-talk and not repeat negative things, but aim for the top. I’m not one of those people. « Prepare for war to have peace » suits me better, so prepare for the worst situation you can imagine (I’m talking about the elements that stress you upstream) and like that, at least, there will be no « surprises » or, at a minimum, you will have possible pre-established options and therefore something to bounce back on.

At worst… it doesn’t work…

Take what is right and good for you.
Be One
Pank
https://www.pank.one/blog

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