
Nous le savons, la nature est immense et, bien que l’Homme ait pu illusoirement croire la maîtriser, elle nous rappelle de temps à autre, en quelques instants, que notre sentiment de contrôle n’est qu’une illusion. Nous vivons sur un rythme qui nous fait croire que tout va bien.
De plus en plus, en séance, des personnes souvent de la génération Z mettent en avant l’anxiété face à la nature que devaient ressentir nos ancêtres. Nous qui avons tendance à oublier l’éphémère de toute chose, sommes interpellés par les plus jeunes ou les personnes plus sensibles sur ce sujet : comment allons-nous gérer les changements naturels ?
Et avec ou sans les humains, la nature évolue depuis les débuts de notre planète bleue. Seulement, nous, Occidentaux, et plus spécifiquement nous, Français, avions une impression de protection, allant jusqu’à croire en une sorte d' »exception culturelle » face à la nature.
Mais non, la nature balaye Valence en Espagne, ou nos régions du Nord comme du Sud avec des pluies diluviennes et des inondations. Et cette éco-anxiété, que Paris ne veut pas admettre mais qui a toujours été associée à la ville lumière, évoque le risque d’un débordement de la Seine à des niveaux qui mettraient à mal population et administrations.
On pourrait penser pouvoir anticiper de tels événements, mais pas du tout. Hier encore, dans la région parisienne, une averse de grêle de vingt minutes a frappé, et l’humain n’a pu qu’observer son impuissance face à la destruction potentielle de ses biens.
Revenons à notre juste place et gardons à l’esprit que, même si nous interagissons avec la planète et la nature depuis des millénaires, nous ne restons qu’une infime partie de cet ensemble. Prendre en compte cette possibilité qui obsède ceux qui ressentent cette angoisse dès qu’ils pensent à l’avenir est un sujet sérieux. Nous ne pouvons rien promettre, mais simplement réaffirmer que la vie est impermanente et que nous devons être prêts à nous adapter, comme l’ont fait les générations passées.
Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One,
Pank
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Pank’s Reflections / Snapshot #377 : Putting Ourselves Back in Our Place Regarding Nature
We know that nature is vast, and although Humanity may haveillusorily believed to have mastered it, it reminds us from time to time, in a few moments, that our feeling of control is just an illusion. We live at a pace that makes us believe everything is okay.
More and more, in sessions, people often from Generation Z highlight the anxiety towards nature that our ancestors must have felt. We who tend to forget the ephemeral nature of all things are challenged by younger or more sensitive people on this subject: how will we manage natural changes?
And with or without humans, nature has been evolving since the beginning of our blue planet. Only we, Westerners, and more specifically we, French, had an impression of protection, even believing in a kind of « cultural exception » in the face of nature.
But no, nature sweeps away Valencia in Spain, or our regions of the North and South with torrential rains and floods. And this eco-anxiety, which Paris does not want to admit but which has always been associated with the city of lights, evokes the risk of the Seine overflowing to levels that would harm the population and administrations.
One might think we could anticipate such events, but not at all. Just yesterday, in the Paris region, a twenty-minute hailstorm struck, and humans could only observe their powerlessness in the face of the potential destruction of their property.
Let’s return to our rightful place and keep in mind that, even if we have interacted with the planet and nature for millennia, we remain only a tiny part of this whole. Taking into account this possibility that obsesses those who feel this anguish as soon as they think about the future is a serious subject. We cannot promise anything, but simply reaffirm that life is impermanent and that we must be ready to adapt, as past generations did.
Take what is good and right for you.
Be One,
Pank
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