Réflexions de Pank / Instantané #375 : La gestion de la douleur, une base essentielle

Cet article de Pank met en lumière l'importance cruciale de la gestion de la douleur dans l'apprentissage et la pratique de l'hypnose. Soulignant que l'hypnose est intrinsèquement liée au soulagement de la douleur physique, l'auteur déplore le manque d'emphase sur cette compétence fondamentale dans les formations actuelles. Il rappelle l'approche de John Butler sur la nécessité d'une pratique régulière de l'autohypnose pour maîtriser la gestion de la douleur et suggère de réintégrer cet aspect essentiel dans le cursus de l'hypnose, en complément du travail psychologique.

La gestion de la douleur est certainement l’élément le plus important pour tout apprenant en hypnose. Si elle est à l’origine de l’utilisation de cette discipline, pour “guérir” mais surtout soulager, l’hypnose offre une capacité à analgésier la majeure partie des problématiques physiques que nous vivons.

Il arrive néanmoins souvent que la plupart des apprenants ou des praticiens n’utilisent pas vraiment cette capacité fondamentale qu’offre l’hypnose : celle de gérer au mieux leurs douleurs.

S’il y a une chose réellement certaine, c’est que tout un chacun va, à un moment ou à un autre dans sa vie, finir par avoir des douleurs, et la gestion de ces dernières est un atout qui pourra améliorer des séquences de vie particulièrement complexes.

Alors, qu’est-ce qui fait que les hypnotistes n’utilisent pas davantage cette capacité ? Je vous rappelle que John Butler avait partagé l’idée que pour devenir un spécialiste de la douleur et avoir une capacité rapide à ne plus souffrir, il était nécessaire de s’exercer très régulièrement à entrer en transe, en auto-hypnose, afin d’orienter et de développer une autre capacité à gérer les différents maux.

Il est certain que nous ne savons pas ce que le futur nous proposera, ni le type de douleur que nous allons devoir gérer. Néanmoins, plus nous utilisons l’autohypnose, plus nous connaissons nos propres capacités, plus nous sommes à l’écoute de notre corps, plus nous allons avoir la compétence d’arriver à transformer l’information douloureuse vers une forme de neutralisation.

Bien sûr, il n’est pas toujours simple de réussir quand nous sommes dans des phases de stress ou que nous avons un choc psycho-émotionnel. C’est pour cette raison qu’il est impératif de développer cette compétence en amont, et de ne pas attendre d’être dans des phases de souffrance pour commencer à vouloir travailler sur elle.

Aujourd’hui, dans les formations, il est assez rare de travailler sur la douleur, parce que la plupart du temps nous nous orientons vers une démarche qui se veut plus psychologique que physique. Pourtant, ne serait-ce qu’apprendre une simple transe somnambulique qui, au travers d’une rapide suggestion, permet de diminuer voire de retirer toute sensation, pourrait être un atout qui pourra être utilisé tout au long d’une vie.

Remettons dans le cursus de l’hypnose, comme base fondamentale, la gestion des maux, qu’ils soient bien sûr physiques, et puis après, avec un travail parfois plus complexe, psychiques ?

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

–:

Pank’s Reflections / Snapshot #375: Pain Management, the Foundation

Pain management is certainly the most important element for any hypnosis learner. If it is at the origin of the use of this discipline, to heal but above all to relieve, hypnosis offers a capacity to analgesize the majority of the physical problems we experience.

Nevertheless, it often happens that most learners or practitioners do not really use this fundamental capacity that hypnosis offers: that of managing their pain in the best possible way.

If there is one truly certain thing, it is that everyone will, at one time or another in their life, end up experiencing pain, and managing it is an asset that can improve particularly complex life sequences.

So, what makes hypnotists not use this capacity more often? I remind you that John Butler shared the idea that to become a pain specialist and have a rapid ability to no longer suffer, it was necessary to practice entering trance, self-hypnosis, very regularly in order to orient and develop another ability to manage different ailments.

It is certain that we do not know what the future holds for us, nor the type of pain we will have to manage. Nevertheless, the more we use self-hypnosis, the more we know our own capacities, the more we listen to our body, the more competent we will be in transforming painful information into a form of neutralization.

Of course, it is not always easy to succeed when we are in phases of stress or when we have a psycho-emotional shock. It is for this reason that it is imperative to develop this skill beforehand, and not to wait until we are in phases of suffering to start wanting to work on it.

Today, in training courses, it is quite rare to work on pain, because most of the time we orient ourselves towards an approach that is more psychological than physical. However, learning even a simple somnambulistic trance which, through a rapid suggestion, makes it possible to reduce or even remove any sensation, could be an asset that can be used throughout one’s life.

Should we put back into the hypnosis curriculum, as a fundamental basis, the management of ailments, whether they are of course physical, and then afterwards, with sometimes more complex work, psychological?

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Laisser un commentaire