
Les anglophones aiment taquiner ceux qui fréquentent séminaires ou spectacles d’hypnose, suggérant une addiction à la transe et à ses bienfaits supposés. On se dit facilement que les transes sont sûres et que notre subconscient ne nous induira pas à faire n’importe quoi.
Cependant, il est erroné de croire que cela soit vrai, qu’il s’agisse de transes hypnotiques ou méditatives. Je vous invite à écouter la série de podcasts que nous proposons actuellement. Il est crucial de réaliser que la surexploitation de la transe que l’on cherche à revivre constamment est analogue à une transe bien connue et répandue : la transe alimentaire.
Le besoin incessant de manger en cas de stress illustre comment une transe automatisée peut devenir problématique et nuire à notre santé.
Si nous apprécions la transe pour l’amélioration du bien-être et la réduction du stress, notre quotidien nous confronte à diverses formes de transes. Concernant spécifiquement les transes hypnotiques, il est essentiel de déterminer si cette quête d’une hétéro-hypnose ne constitue pas une compensation ou une répétition d’une dissociation, une manière de se laisser guider.
Selon mes observations (donc subjectives), de nombreuses personnes « junky » qui plongent rapidement dans les transes (souvent qualifiées de surdouées) sont fréquemment d’anciens enfants ayant eu besoin de se dissocier massivement dans leur vie, peut-être pour se protéger ou pour ne plus ressentir.
Ainsi, même si elle se manifeste sous une forme ludique comme l’hypnose de rue ou de scène, cette recherche excessive pourrait être un signal du subconscient indiquant que cette exagération doit être respectée, entendue et écoutée.
Comme toute addiction, des effets secondaires existent. On le sait avec le sport, où des blessures importantes ou des douleurs chroniques peuvent s’accumuler au fil des années. En tant qu’êtres facilement excessifs, reconnaître cette potentielle dépendance nous permet de progresser vers un mieux-être avec moins de compensations.
Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One,
Pank
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Pank’s Reflections / Snapshot #368 : :Reflections on Hypno-Junkie
Anglophones often tease those who attend hypnosis seminars or shows, suggesting an addiction to trance and its supposed benefits. We easily tell ourselves that trances are safe and that our subconscious will not make us do anything foolish.
However, it is wrong to believe this is true, whether it concerns hypnotic or meditative trances. I invite you to listen to the podcast series we are currently producing. It is crucial to realize that the overexploitation of trance that we constantly seek to relive is analogous to a well-known and widespread trance: food trance.
The incessant need to eat when stressed illustrates how an automated trance can become problematic and harm our health.
While we appreciate trance for well-being improvement and stress reduction, our daily lives expose us to various forms of trances. Regarding specifically hypnotic trances, it is essential to determine whether this quest for hetero-hypnosis is not a compensation or a repetition of dissociation, a way to let oneself be guided.
According to my observations (therefore subjective), many « junky » individuals who quickly plunge into trances (often labeled as gifted) are frequently former children who massively needed to dissociate in their lives, perhaps to protect themselves or to no longer feel.
Thus, even if it manifests in a playful form like street or stage hypnosis, this excessive seeking could be a signal from the subconscious indicating that this exaggeration must be respected, heard, and listened to.
Like any addiction, side effects exist. We know this with sports, where significant injuries or chronic pain can accumulate over the years. As easily excessive beings, recognizing this potential dependence allows us to progress towards well-being with fewer compensations.
Take what is good and right for you.
Be One,
Pank