L’éco-anxiété bat son plein, et il est indéniable que des gens de tous âges sont en train de se mobiliser face aux conséquences du changement climatique, accéléré par l’activité humaine, évidemment. On ne cesse de marteler que nous malmenons notre précieuse planète.
Ce qui mérite d’être souligné, c’est la peur que ressentent les gens. En réalité, leur inquiétude se porte principalement sur la préservation minimale de la nature telle que nous l’avons connue. Nous ne sommes pas là pour chouchouter une planète vieille de 4,5 milliards d’années, mais plutôt pour sauvegarder le confort auquel nous nous sommes habitués en tant qu’espèce vivante.
Réfléchissons un instant : la Terre n’a pas besoin de nous pour sa survie, elle se fiche éperdument de nos efforts pour la protéger. Nous pourrions même lâcher tout notre arsenal nucléaire sans qu’elle ne bronche sérieusement. Cela ne serait qu’un rappel (si elle avait conscience) de toutes les épreuves qu’elle a traversées : elle a été une boule de feu, boule de glace ouréceptacle pour des pluies acides.
Ce qui tracasse tant de personnes, c’est simplement la perspective que nous devrons renoncer au confort que nous avons connu au siècle dernier. Les générations actuelles et futures devront se contenter de moins bien, tout en prouvant que nous n’avons pas besoin de météorites pour nous auto-exterminer..
Prenons la montée des eaux ou la désertification, par exemple. C’est presque ironique d’entendre les gens s’indigner parce que nous allons perdre des villes englouties ou souffrir de la sécheresse. En réalité, l’eau et le désert sont des éléments de notre Nature chérie.
La nature ne nous attendait pas pour détruire. Entre les séismes, les volcans, les épidémies et les maladies comme le paludisme, elle était déjà bien servie. Nous sommes simplement assez bêtes pour amplifier les fléaux que nous cherchions à éviter depuis des millénaires.
Notre éco-anxiété est dirigée vers notre propre espèce, vers ce que les générations futures auront à affronter. Nous sommes inquiets pour la finitude d’un monde, d’une nature. Mais avant notre magnifique faune et flore, il y en avait d’autres, comme celle des dinosaures, totalement décimée par la nature.
Nous ne pleurons pas la perte de ce monde écologique qui a précédé le nôtre. Nous sommes centrés sur notre vision humaine des choses. C’est peut-être pour cette raison qu’il est crucial de rappeler aux humains que l’écologie ne concerne pas seulement la planète, mais bien NOUS et nos descendants.
Nous et nos souvenirs, nous et nos habitudes, nous et notre confort. Parce que soyons honnêtes, des villes submergées, des migrations forcées pour survivre, une chaîne alimentaire empoisonnée, tout cela ne vend pas du rêve, ni pour l’humain, ni pour l’avenir.
Les activistes qui prônent la défense des animaux et des arbres ne captent que l’attention des « fans ». Il est crucial de recentrer les discours et de faire comprendre clairement les désagréments, voire la souffrance, des conséquences : la disparition des arbres, l’empoisonnement généralisé.
Avec ces quelques mots, “ce que vous avez vécu et apprécié ne sera plus qu’un souvenir lointain, une expérience que personne, ni vous ni les autres, ne pourra revivre…”
Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous
Be one
Pank
#écologie #écoanxiété #nature #eaux #désert #changementclimatique #peur #humanité #findelhumanité #cadre
Pank’s Reflections / Snapshot #104: Oh, Mother Nature
Eco-anxiety is running high, and it’s undeniable that people of all ages are mobilizing in response to the consequences of climate change, accelerated by human activity, of course. We keep hammering home the point that we’re mistreating our precious planet.
What’s worth highlighting is the fear that people feel. In reality, their concern is primarily about preserving nature as we’ve known it. We’re not here to coddle a planet that’s been around for 4.5 billion years but rather to safeguard the comfort we’ve grown accustomed to as a living species.
Let’s think for a moment: Earth doesn’t need us for its survival; it couldn’t care less about our efforts to protect it. We could even unleash our entire nuclear arsenal without seriously affecting it. That would be a reminder (if it had consciousness) of all the trials it has endured, from being a ball of fire to a ball of ice, a receptacle for acid rains.
What troubles many people is simply the prospect of having to give up the comfort we enjoyed in the last century. Current and future generations will have to make do with less while proving that we don’t need meteorites to self-extinguish.
Take rising sea levels or desertification, for example. It’s almost ironic to hear people express outrage at losing submerged cities or suffering from drought. In reality, water and deserts are part of our cherished Nature.
Nature didn’t wait for us to destroy itself. Between earthquakes, volcanoes, epidemics, and diseases like malaria, it had plenty of practice. We’re just foolish enough to amplify the disasters we’ve been trying to avoid for millennia.
Our eco-anxiety is directed at our own species, at what future generations will have to face. We’re worried about the finiteness of a world, of nature. But before our magnificent fauna and flora, there were others, like the dinosaurs, completely decimated by nature.
We’re not mourning the loss of the ecological world that preceded ours. We’re focused on our human perspective. Maybe that’s why it’s crucial to remind humans that ecology isn’t just about the planet but also about US and our descendants.
Us and our memories, us and our habits, us and our comfort. Because, let’s be honest, submerged cities, forced migrations to survive, and a poisoned food chain don’t sound appealing to humans or the future.
Activists advocating for animal and tree protection only capture the attention of « fans. » It’s essential to refocus the discourse and clearly convey the discomfort, even suffering, of the consequences: the disappearance of trees, widespread pollution.
With these few words, « what you’ve experienced and cherished will become nothing more than a distant memory, an experience that no one, neither you nor others, will be able to relive… »
Take only what is good and right for you.
Be one.
Pank
#ecology #ecoanxiety #nature #water #desert #climatechange #fear #humanity #endofhumanity #context
