Nous pouvons aspirer au succès sans jamais être clairs sur ce qui nous procurera réellement satisfaction. Il est vrai que notre société compétitive nous éduque à « affronter » les obstacles pour devenir les meilleurs. C’est d’ailleurs intéressant, car cela reflète également le pouvoir d’influence des séries et des films américains. Le rêve américain, cette quête de réussite, est un fantasme rappelé par ces films où les héros partent de rien pour atteindre les sommets.
Cependant, à force d’absorber plus ou moins consciemment ces idées de performance, nous pouvons développer des attentes et des désirs de vie excessifs. Les médias nous offrent une vision du bonheur de ceux qui ont atteint le saint Graal. Vous remarquerez que cela est souvent lié au matérialisme, et il ne faut pas nier que l’argent contribue au bonheur.
Il est facile de se persuader que ce qui nous manque est l’élément déterminant pour atteindre une satisfaction dans notre vie.
Cependant, il est étonnant de constater que certaines personnes qui peuvent être perçues comme étant dans la réussite ne la ressentent pas, voire semblent continuer à courir après des choses qui, en apparence, n’apporteront pas plus que ce qu’elles ont déjà obtenu. C’est précisément ce comportement qui peut révéler une certaine dissociation dans leur vécu.
Il y a comme un déni de réalité, un scénario intérieur qui se répète inlassablement, souvent lié à l’histoire familiale. Lorsqu’on examine les faits et qu’on montre que de nombreux aspects indiquent le succès, il y a comme un dysfonctionnement. Un discours sur la peur de manquer ou de ne pas être capable de s’arrêter, sans jamais aboutir à une joie ou un contentement.
Si par chance nous avons cette personnalité en séance, elle exprime souvent des discours régressifs ou se révèle par des régressions à la cause, réalisant que le moteur de cette réussite est un discours oppressant interne, une injonction à ne pas rester dans l’état de la famille ou du système éducatif.
Ces adultes se battent contre des chimères, contre des parents ou des éducateurs qui depuis longtemps n’ont plus ces discours ou cette relation. Mais la structure de l’action s’est cristallisée dans le passé, ce qui peut donner l’impression que c’est la névrose qui agit sans la conscience de l’adulte.
Lorsque nous prenons le temps de redéfinir nos priorités, les éléments qui nourrissent cette partie, ainsi que toutes les autres dimensions de notre être, il y a une matérialisation de ce que représente l’objectif. Une forme qui donne des mots et des émotions à ce que signifie le succès. Ce moment est souvent crucial, car il permet petit à petit de prendre conscience du succès et, plus encore, de s’autoriser à reconnaître cette réussite.
À ce moment-là, il se produit une prise de conscience : ce qui ne semblait pas suffisant devient satisfaisant, voire excessif. Il y a comme un bond dans le continuum temporel. L’individu qui était bloqué dans le passé saute dans le présent et ouvre la porte vers une perception de la réalité qui, en accord avec le droit de se satisfaire, apaise, épanouit et procure du bonheur.
Et vous, êtes-vous capable de reconnaître vos succès ? Vous donnez-vous le droit de définir et de ressentir vos réussites ?
Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous. Be One
Pank
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English Version
Reflections by Pank / Snapshot #57: Allowing Success
We can aspire to success without ever being clear about what will truly bring us satisfaction. It is true that our competitive society educates us to « face » obstacles and strive to become the best. It’s also interesting to note the influence of American series and films, which promote the American Dream, a fantasy of achieving success by starting from nothing and reaching the highest levels.
However, by constantly consuming these ideas of performance, whether consciously or not, we can develop excessive expectations and desires for our lives. The media presents a visualization of happiness for those who have achieved the ultimate goal. It’s often materialistic, and we cannot deny that money contributes to happiness.
It’s easy to convince ourselves that what we lack is the determining factor in achieving satisfaction in our lives.
Surprisingly, there are individuals who, despite being perceived as successful, do not feel that way or continue to chase after things that, superficially, will not bring them more than what they already have. This behavior reveals a certain dissociation in their lived experiences.
There is a denial of reality, an internal script that repeats itself tirelessly, often tied to family history. When we examine the facts and demonstrate that many aspects indicate success, there is a malfunction. There is a discourse about the fear of lacking or being unable to stop, without ever leading to joy or contentment.
If we are fortunate to work with individuals who exhibit this personality, they often express regressive speeches or regressions to the cause. They realize that the driving force behind their success is an oppressive internal discourse, an injunction not to remain in the state of their family or educational system.
These adults fight against illusions, against parents or educators who no longer hold such discourse or have that relationship. However, the structure of their actions crystallized in the past, creating the impression that it is the neurosis acting without the adult’s awareness.
When we take the time to redefine our priorities, the elements that nourish this part of ourselves, as well as all other dimensions of our being, there is a materialization of what the objective represents. It takes shape, providing words and emotions that define success. This moment is often crucial, as it gradually enables us to become aware of success and, even more importantly, to allow ourselves to recognize it.
At that moment, a realization occurs: what seemed insufficient becomes satisfying, even excessive. There is a leap in the timeline. The individual who was stuck in the past jumps into the present, opening the door to a perception of reality that, in line with the right to be content, soothes, fulfills, and brings happiness.
And you, are you able to recognize your successes? Do you give yourself the permission to define and feel your accomplishments?
Take what is good and right for you. Be one.
Pank
