
Dans le New Code de Grinder, je vous avais partagé la façon d’aborder la PNL de ce cofondateur. Il était sans cesse dans des positions méta pour gérer les problématiques et laisser aller la créativité de l’élan solutionniste que nous traquons en nous.
Depuis quelques années, la sémantique de « méta-cognition » est devenue commune dans nos domaines de réflexion et d’application. Nous pouvons donc assez facilement aborder cette idée de se mettre en méta, en écoute, à distance avec ce qui se passe en nous et ce qui est en train de se développer dans notre cognition, tout autant que dans nos sensations et émotions.
Nous pouvons avoir ce sourire vis-à-vis de nous-mêmes quand nous sommes dans cet « état », comme le partageait Grinder. Nous sommes avec plus de distance et même si nous continuons d’appliquer notre pattern automatisé, il devient comme une observation de ce qui est et de ce qui n’adviendra pas, à minima lors de cette observation.
Ce qui fait que nos automatismes, même absurdes et parfois destructeurs, peuvent nous donner des informations sur nous-mêmes, des indices sur ce qui pourrait peut-être nous donner une voie pour modifier le pattern, voire une créativité de solution pour le réorienter de façon complètement différente.
C’est un peu comme vous mettre dans l’étude de vos stratégies, comme les PNListes aiment à le faire (surtout dans le courant de Bandler). En analysant ce qui se passe quand cela arrive, avec distance, c’est un peu comme revoir une action sportive après l’événement. Nous commençons à mieux appréhender les choses et nous pouvons, comme en TCC ou en thérapie Cognitivo-Comportementale, utiliser notre cognition mais aussi nos émotions et sensations, pour aller dans l’action dissociée d’être en méta et en correction de ce qui se passe dans l’action observée…
Une transe passionnante qui nous ramène à l’humilité de la maîtrise par rapport à la puissance dans nos modèles automatisés.
Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
Pank
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Pank’s Reflections / Snapshot #412: Placing Oneself in Meta
In Grinder’s New Code, I shared with you how this co-founder approached NLP. He was constantly in meta-positions to manage problems and allow the creative surge of solution-oriented impulses that we track within ourselves.
For several years now, the semantics of « meta-cognition » have become common in our fields of reflection and application. We can therefore quite easily approach this idea of putting ourselves in meta, listening, at a distance from what is happening within us and what is developing in our cognition, as well as in our sensations and emotions.
We can have that smile towards ourselves when we are in this « state, » as Grinder shared. We are at a greater distance, and even if we continue to apply our automated pattern, it becomes like an observation of what is and what will not happen, at least during this observation.
This means that our automatisms, even absurd and sometimes destructive, can give us information about ourselves, clues as to what might perhaps give us a way to modify the pattern, or even a creative solution to redirect it in a completely different way.
It’s a bit like putting yourself into the study of your strategies, as NLP practitioners like to do (especially in Bandler’s school). By analyzing what happens when it occurs, with distance, it’s a bit like reviewing a sports action after the event. We begin to better understand things and we can, as in CBT or Cognitive-Behavioral therapy, use our cognition but also our emotions and sensations, to move into dissociated action, being in meta and correcting what is happening in the observed action…
A fascinating trance that brings us back to the humility of mastery compared to the power within our automated models.
Take what is right and good for you.
Be One
Pank