L’hypnose indirecte, la Pnl sont des disciplines répandues que l’on vend comme étant permissives.
Je ne suis pas de cet avis. Je vous partage ma perception des choses.
Prenez soin de vous.
Be One
Pank
L’hypnose indirecte, la Pnl sont des disciplines répandues que l’on vend comme étant permissives.
Je ne suis pas de cet avis. Je vous partage ma perception des choses.
Prenez soin de vous.
Be One
Pank
Une vidéo pour mettre à plat les différentes formes d’hypnose que nous pouvons croiser.
Je ne parle pas des tendances et des écoles. Plutôt la façon dont on peut utiliser l’hypnose.
Cette vidéo date de Février 2014 suite à de nombreuses questions que nous avons eu pendant le salon du Bien Être.
Je parle de :
– L’Hypnose de Scène
– L’Hypnose Urbaine
– L’Hypnose Thérapeutique
Prenez soin de vous.
Be One
Pank
Cet après midi en discutant avec MLine, nous parlions de liberté. J’ai une croyance que nous ne naissons pas libre. Que la liberté est un chemin qui demande une recherche, des questions, des choix. Pour moi nous sommes la résultante de la pensée de notre système, familial, social, religieux… La plupart de nos réflexions, pensées et comportements sont des conséquences rarement conscientisées et acceptées ‘volontairement’.
Avec cet échange, j’ai pu recroiser avec une recherche que je fais sur les fonctions du facteur critique (FC). Aujourd’hui je prends le facteur critique comme étant un sas entre le conscient et le subconscient. Ce sas permet de filtrer les informations pour éviter que ces dernières ne deviennent des graines de vérité.
Comme un antivirus il a trois fonctions :
– Valider l’information
– Mettre en Quarantaine pour traitement ultérieur
– Invalider l’information
Quand nous sommes dans une démarche thérapeutique ou dans un objectif d’influence-manipulation, le but est de pouvoir proposer une information comme une graine de changement ( de vérité potentielle) au partenaire.
Hors si nous imposons une vérité, il va y avoir le facteur critique qui opposera son veto, imaginez le portier de la boite de nuit qui vous recale.
Mais pourquoi un argument proposé ou imposé peut prendre un refus ? Par la logique de fichier existant déjà dans le système.
Le subconscient qui en hypnose Elmanienne regroupe l’ensemble des mémoires à long termes, peut :
– Soit avoir un ‘dossier’, une mémoire sur le sujet abordé, comme étant la croyance de référence.
– Soit être vierge de dossier à ce sujet et donc apte à accepter un programme initial.
Quand une information qui peut prendre la forme d’un argument, d’un échange ou d’une suggestion par exemple, est proposée au conscient, ce dernier va la prendre en compte et immédiatement l’entraîner dans le sas (FC), s’en suit le filtre, comme le souligne Raphael, les règles de l’antivirus.
Soit le Subconscient a déjà un dossier traitant du sujet ou assimilé et de nombreux fichiers complémentaires sont insérés et intégrés dans cet espace.
En ce cas
a) L’information est cohérente à ce qui est dans le dossier et donc il est intégré et ‘nourrit’ le dossier avec un fichier supplémentaire.
b) L’information est dissonante, et il y a peut être même les contre-arguments présents dans un des fichiers, elle est donc renvoyer vers le conscient qui va argumenter, poser des questions, défendre la mémoire long terme qui crée un équilibre.
En ce cas dans la thérapie, nous allons devoir au moment de la transe travailler avec ce dossier. Dans un article à venir, je partagerai une notion complémentaire aux transes ouvertes et transes fermées, qui sous tend l’idée que même dans sa transe le facteur critique contourné peut offrir une résistance…
Dans le cas de l’influence-manipulation (Utilisables aussi en thérapie sous la notion couverte ou indirecte), il y a plusieurs solutions qui s’offrent. La première est de de faire entrer dans une transe, peu perceptible, au travers de :
– la saturation : donner de nombreux arguments même décousus, même incohérents avec des coq à l’âne et des liens logiques.
– proposer des focalisation interne avec les émotions ( les émotions étant dans le subconscient) permettant de passer la défense : mémoire long terme en ré-axant sur l’émotion.
Cela reste des méthodes qui portent facilement leurs fruits mais il est possible que dans le subconscient cette nouvelle idée ‘imposée’ soit prise comme un virus. Et en scannant dans la mémoire à long terme, il est possible qu’elle sot ‘découverte’ et mis en quarantaine. Surtout si “l’influenceur” n’est pas là pour nourrir régulièrement l’idée mis en terre dans le subconscient.
Une autre façon de faire est de poser des questions pour faire entrer en contradiction les arguments du conscient (qui regroupent nos modèles logiques et cohérents). Quand le conscient ne trouvera plus de quoi répondre, il va demander des ressources dans le subconscient, à ce moment une question-suggestion peut devenir comme un cheval de troie.
En effet, le FC va laisser passer parce que le pattern conscient est en recherche et que le lien avec le subconscient est nécessaire, de plus la question n’est jamais une remise en question directe de l’existence et de l’importance du dossier visé. Dès lors le facteur critique n’est plus en rejet de l’information interrogative et offre une porte d’entrée, avec un fichier qui va s’insérer dans le dossier.
Quand l’échange sera terminé, il se peut que le fichier intrus, continue cette démarche de mise en question, les autres fichiers vont pour certain être vérolés, parce que n’ayant pas eu de réponse durant la phase d’échange, s’arrêtant en plus sur une question, il peut continuer à se diffuser. Il peut offrir du doute ou en tout cas, l’équilibre du dossier n’est plus et il y a un besoin de retrouver cette équilibre.
Si dans la question suggestion, les points ont été assez puissants pour interrompre le pattern d’argumentation, le subconscient va envoyer ces informations dans le facteur critique pour une ré analyse potentielle. Il se peut même que le conscient recherche une logique dans ses idées. Avec un certain temps, il est fort à parier que le conscient pourra changer son dossier initial avec les idée du fichier ‘cheval de troie’ et rationnellement c’est à dire consciemment exprimer l’idée comme émanant de lui-même. La question ayant permis de faire croire qu’il a trouvé sa propre réponse, qui lui était quand même suggérée.
De cette réflexion, j’en suis encore plus à penser que nombre de nos choix conscients, qui par essence de la conscience est de rationaliser, nous parait venir de nous même, alors qu’il y a de forte chance qu’elle aient été proposé
Prenez soin de vous
Pank
Je ne suis pas un expert de l’hypnose conversationnelle, j’utilise d’avantage la PNL depuis quelques années. J’aime particulièrement le principe de ‘couvrir ‘son système pour suggérer différentes choses, avec un levier puissant.
J’observe que fréquemment nous utilisons le conversationnel pour aider et soutenir les personnes que nous apprécions. A force de l’utiliser, nous mettons en place des automatismes, nous prenons soin des mots, des patterns, des gestes et des transes que nous proposons et surtout dans lesquelles notre partenaire passent.
Le conversationnel est un cadeau que nous offrons aux autres seulement, ils ne nous l’ont pas demandés. En y réfléchissant, je me suis rendu compte que même beaucoup de bonne intention n’apporte pas nécessairement de bons résultats.
Quand je parle de bons résultats, cela représente une croyance d’un thérapeute dans un objectif non défini par le partenaire : celui d’être mieux.
Combien de fois ai je constaté des fuites quand on touche les problèmes qui font que nos proches ne sont pas bien au moment de nos échanges, combien d’émotions réprimées ou de solutions rejetées, alors qu’elles leurs venaient librement dans la conscience, grâce à la Transe.
Il est, je pense, difficile de ne pas être ‘aidant’ dans son quotidien. Le conversationnel est une si belle façon de donner… pourtant plus je l’utilise et plus je me rends compte que c’est un travail qui n’a pas lieu d’être dans le quotidien.
C’est comme imposer à un personne qui n’a pas faim de le nourrir, imposer notre croyance qu’il a besoin d’aide, de réconfort, de support. C’est comme gaver l’être qui ne cherche qu’à vomir. Je m’interroge sur le principe de seeding dès lors. Est ce que je peux mettre une graine pour souhaiter qu’elle donne des arbres et des fruits, plus tard .. un jour ?
Doit on alors proposer des choses au subconscient alors que lui et son ami le conscient n’ont pas la moindre envie de changer ? Qui sommes nous pour faire cela ? Est ce que nous avons le droit de ‘proposer’ un chemin thérapeutique, à ceux qui préfèrent garder leurs maux (Bénéfices secondaires ?) ou qui ne sont pas encore dans la phase de recherche de réponses ?
Ces questions peuvent paraître étranges, peut être même sans intérêts dans le cadre de pensées où nous estimons que le subconscient prendra ce qui est bon pour lui. En ce cas, quel intérêt de proposer des graines positives qui pourraient être trouvées n’importe où ? Dans un livre, un film, dans une discussion avec des amis, lors de transes quotidiennes ?
Alors est ce que le conversationnel à encore réellement de l’importance, de l’intérêt dans notre monde thérapeutique ? En cabinet, les patients viennent dans une dynamique de séance donc pas besoin de pratiquer plus que cela le conversationnel.
Par contre dans notre quotidien, nous pouvons l’utiliser dans le cadre du business, dans le boulot pour jouer sur des suggestions plus fortes mais nous sommes dans un cadre ‘accepté’ du btob.
Pour moi être praticien c’est devenir un homme meilleurs, c’est pouvoir utiliser ses connaissances en premier lieu sur soi même, puis si les gens que l’on aime et enfin nos clients.
Nous avons la chance de connaître de nombreuses techniques, nous pourrions soutenir de nombreuses personnes, sans jamais qu’ils ne s’en rendent réellement compte… mais est ce que nous avons le ‘droit’ de le faire ? Est ce que comme le disent beaucoup de praticiens dans des systèmes énergétiques l’intention positive reste le plus important ? Je ne puis répondre…
Prenez soin de vous,
Prenez soin des Vôtres, à votre manière..
Be One
Pank