Réflexions de Pank / Instantané #425 : Le pouvoir des récits

Si nos civilisations se sont développées partout dans le monde, c’est notamment grâce à la diffusion de messages à travers des histoires et des récits. Ce qui était à l’origine un partage verbal a pu être consigné dans des livres et conservé de génération en génération.

Nous sommes tous des conteurs d’histoires, chacun à notre manière. Certains sont meilleurs que d’autres, mais universellement, nous le sommes.

Aujourd’hui, les récits sont stratégiquement mis en avant pour se valoriser soi-même et surtout pour le commerce et l’influence, afin de motiver les auditeurs à venir écouter des contenus ou à acheter des produits.

Ceux qui n’osent pas raconter ces histoires, souvent partiellement vraies et adaptées aux auditoires, se retrouvent avec un temps de retard.

De plus en plus, les récits destinés à stimuler et à tenir en haleine doivent être extraordinaires et parfois provocateurs. Il devient de plus en plus complexe de maintenir l’attention sur son récit, dans une société numérique où tout a déjà été vu, su ou, pour certains, vécu virtuellement.

Cela entraîne une exagération, déjà inhérente à la nature du récit, mais à des niveaux stratosphériques. Ce qui aurait pu être considéré comme pathologique, une forme de mythomanie, voire absurde et ‘honteux’, ne devient qu’un moyen de maintenir l’attention et de générer de futures publications courtes (shorts ou snaps) qui feront partie de la stratégie du récit.

Développer sa capacité à raconter pour capturer l’attention et l’ouvrir peut changer des vies. Cependant, passer son temps à mentir pour son succès risque d’écrire une histoire que le conteur ne voudrait pas vivre.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Thoughts / Snapshot #425 : The Power of Narratives

If our civilizations have developed all over the world, it is notably through the dissemination of messages in stories and narratives. What was once verbal sharing was preserved in books and passed down from generation to generation.

We are all storytellers, each in our own way. Some are better than others, but we are universally so.

Today, narratives are strategically put forward to promote oneself and, above all, for business and influence, motivating listeners to consume content or buy products.

Those who don’t dare to tell these stories—often partially true and adapted to the audience—will find themselves falling behind.

Furthermore, narratives designed to stimulate and captivate must be extraordinary and sometimes provocative. It is becoming increasingly complex to maintain attention on one’s story in a digital society where everything has already been seen, known, or, for some, virtually experienced.

This leads to exaggeration, already inherent to the nature of storytelling, but on a stratospheric level. What might have been considered pathological, a form of mythomania, or even absurd and ‘shameful,’ becomes merely a means of maintaining attention and generating future short publications (shorts or snaps) that will be part of the narrative strategy.

Developing the ability to tell stories to capture and open up attention can change lives. However, spending one’s time lying for success risks writing a story that the storyteller would not want to live.

Take what is right and good for you.

Be One

Pank