Réflexions de Pank / Instantané #328 : Être exigeant avec soi sans se détruire

Nombreux sont ceux qui s’imposent une grande pression pour réussir, souvent au détriment de leur bien-être. Cet article propose de transformer cette exigence en intégrant une attention bienveillante à soi-même, garantissant ainsi un succès durable et une satisfaction à long terme.

Il y a beaucoup de personnes qui se mettent une grande pression pour exceller ou devenir les meilleures dans tout ce qu’elles entreprennent. Sur le papier, cela peut sembler une bonne chose, car cela témoigne d’un engagement certain. Cependant, dans les faits, ces personnes passent souvent leur temps à s’auto-critiquer, sans même se rendre compte que cela abîme profondément leur être.

On entend souvent qu’il est normal de s’oublier pour atteindre la réussite. Pourtant, le véritable problème survient lorsqu’on ne peut plus initier quoi que ce soit sans ressentir le stress de ne pas réussir comme on imagine que l’on « devrait ».

Nombreux sont ceux qui évaluent leur valeur personnelle au travers du succès de leurs actions. Mais si cette partie de nous, qui exerce une pression constante et impose une exigence élevée, nous place dans des états de stress intense, alors pourquoi ne pas l’utiliser autrement ? Pourquoi ne pas inclure, dans cette exigence, une attention bienveillante envers soi-même ?

La réussite peut effectivement apporter des bénéfices, comme la reconnaissance ou une certaine satisfaction. Cependant, ces plaisirs sont souvent éphémères et risquent de nous pousser à relever de nouveaux défis, nous ramenant ainsi dans des états de tension excessive.

Si vous êtes une personne exigeante et que vous vous imposez de la pression, ce n’est pas un problème en soi. Mais intégrez dans votre routine cette même exigence envers votre bien-être et la gestion de votre stress. Ce simple ajout pourrait devenir un paramètre essentiel, garantissant une satisfaction durable.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one.

Pank

Reflections of Pank / Snapshot #328: Being Demanding with Yourself Without Destroying Yourself

Many people put immense pressure on themselves to excel or be the best in everything they undertake. On paper, this may seem like a good thing, as it shows commitment. However, in reality, these individuals often spend their time self-criticizing, without realizing how much it damages their very being.

We often hear that it’s normal to forget ourselves in the pursuit of success. But the real issue arises when we can no longer initiate anything without feeling the stress of not achieving as we think we « should. »

Many define their self-worth through the success of their actions. Yet, if this part of us that applies constant pressure and high expectations puts us in states of intense stress, why not use it differently? Why not incorporate, within that same drive for excellence, a compassionate attention to oneself?

Success can indeed bring benefits, such as recognition or a sense of accomplishment. However, these are often fleeting pleasures, and they risk imposing new challenges that drag us back into impossible states of tension.

If you’re someone who holds high expectations and puts pressure on yourself, it’s not inherently a problem. But include in your routine the same level of commitment to taking care of yourself and managing your stress. This small adjustment could become a crucial element, ensuring long-term satisfaction.

Take what is good and right for you.

Be one.

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #319 : Le cumul des masques et son poids

Cet article explore l'impact des masques sociaux que nous portons dans différents contextes de vie. À force d'accumuler ces masques, nous risquons de perdre notre authenticité et de nous éloigner de nous-mêmes. Comment retrouver un équilibre et ne garder que ce qui est juste pour soi ?

Nous portons des masques sociaux pour éviter des souffrances et obtenir des avantages en fonction des contextes dans lesquels nous évoluons. Comme la plupart d’entre nous, nous nous retrouvons dans des cadres différents comme le travail, la famille, le sport ou les amis, il est donc probable que nous ne présentions pas les mêmes facettes de nous-mêmes.

Il est également possible que nous ayons appris, au fil de nos expériences de vie, à forcer ou à gommer certains aspects de notre personnalité pour obtenir le maximum de bénéfices. Nous jouons tous, plus ou moins, à ce jeu, et rares sont ceux qui restent exactement les mêmes dans tous les environnements de leur vie.

Le problème surgit lorsque, à force de porter ces masques et de les changer rapidement, nous les accumulons, rendant de plus en plus difficile la prise de « pauses », ces moments où nous retirons les costumes du quotidien. C’est comme si nous superposions plusieurs couches de vêtement : un pyjama, une tenue de sport, un costume pour le travail et un tablier de cuisine.

Cette accumulation peut mener à une surchauffe et nous faire perdre notre légèreté. Nous avons l’impression de devoir constamment adapter notre “attire” à l’environnement et à la situation. Cela devient comme un tableau où les couches successives saturent l’œil de l’observateur.

Si nous ne nettoyons pas ces couches, des déséquilibres peuvent survenir, voire des ruptures. Une sorte de distanciation s’installe vis-à-vis de ce que nous pensons subjectivement être nous-mêmes. Les cadres – qu’il s’agisse des situations ou des personnes – prennent alors de plus en plus de place.

Nous ne sommes plus nous-mêmes dans le monde ; le monde exige de nous une version de nous qui convient ou, au minimum, s’adapte. Et si ce système ne nous apporte (ou si nous ne filtrons) que des éléments négatifs, il est fort probable que ces « suggestions » altèrent nos masques et fissurent l’équilibre de notre être.

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,
Pank
https://www.pank.one/blog


Reflections of Pank / Snapshot #319: The Accumulation of Masks and Its Weight

We wear social masks to avoid suffering and gain advantages depending on the contexts in which we find ourselves. Like most of us, we navigate different settings such as work, family, sports, and friends, making it likely that we do not present the same facets of ourselves.

It is also possible that, through our life experiences, we have learned to emphasize or suppress certain aspects of ourselves to maximize benefits. Most of us play this game to some extent, and few remain exactly the same across all areas of life.

The problem arises when, by constantly wearing and rapidly changing these masks, we accumulate them, making it increasingly difficult to take “breaks” – those moments when we remove the costumes of everyday life. It’s as if we were layering clothes: pajamas, sportswear, a work suit, and a kitchen apron.

This accumulation can lead to overheating and cause us to lose our sense of lightness. We feel as though we must constantly adapt our “attire” to our environment and situation. It becomes like a painting where the overlapping layers overwhelm the observer’s eye.

If we do not clean these layers, imbalances or even fractures can occur. A sort of distancing emerges from what we subjectively recognize as ourselves. The frameworks – whether situations or people – then take up more and more space.

We are no longer ourselves in the world; the world demands a version of us that fits or, at the very least, adapts. And if this system brings (or if we filter) only negative elements, it is highly likely that these “suggestions” will tint our masks and fracture the balance of our being.

Take only what is good and right for you.

Be one,
Pank
https://www.pank.one/blog