Réflexions de Pank / Instantané #354 : Jouer avec nos limites

Cet article explore l'importance de la connaissance de soi et de l'acceptation de ses limites pour une vie plus épanouissante. Il encourage à travailler avec ses forces et faiblesses plutôt que de se laisser paralyser par des aspirations irréalistes.

Nous sommes limités et nous ne pouvons que dépasser partiellement quelques limites. Mais ne nous leurrons pas, nous ne pouvons pas nous reprogrammer pour être plus que ce que nous sommes. Seulement, la question qui se pose, c’est que sommes-nous, qui sommes-nous ? Cette question, qui est à la fois profonde et anodine, peut complètement changer la façon d’aborder le monde.

Plus nous allons connaître nos capacités et nos défaillances, plus nous allons pouvoir prendre des décisions et des orientations vis-à-vis de nos objectifs de vie qui ne nous feront pas partir dans des désillusions. S’il est agréable de rêver, il est difficile de sortir de cet état et de se rendre compte que le réel ne répond pas à nos fantasmes.

Par contre, prendre en compte nos caractéristiques, comme on peut le faire dans des jeux, avec nos forces et faiblesses, afin de travailler avec ce qui pourra nous permettre d’avancer, va nous donner une stratégie de vie bien plus satisfaisante.

Au lieu de pleurer sur des éléments qui ne nous constituent pas mais que d’autres possèdent, on fait avec ce que l’on a et on peut, si on le souhaite, le sublimer (à notre échelle et en admettant nos limites). Il est agréable de se dire qu’en se connaissant et en sachant comment nous fonctionnons dans telle ou telle situation, nous pouvons anticiper les réussites, mais aussi les échecs.

Du coup, ces derniers deviennent moins problématiques parce que clairement définis. Parfois, on aura une option, « c’est passé » comme une surprise ou, en tout cas, sur des sujets que nous ne qualifions pas comme de notre domaine, ce qui nous laisse aussi ce goût de l’étonnement sur ce que nous pouvons parfois mettre en place même avec des caractéristiques moindres sur certains sujets.

Jouer avec vos limites, vos qualités et défauts, cela allège beaucoup l’image déformée que nous pouvons nous faire de nous.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #354: Playing with Our Limits

We are limited, and we can only partially overcome some limits. But let’s not deceive ourselves, we cannot reprogram ourselves to be more than what we are. However, the question that arises is, what are we, who are we? This question, which is both profound and trivial, can completely change the way we approach the world.

The more we know our abilities and shortcomings, the more we will be able to make decisions and orientations regarding our life goals that will not lead us into disillusionment. While it is pleasant to dream, it is difficult to come out of this state and realize that reality does not meet our fantasies.

On the other hand, taking into account our characteristics, as we can do in games, with our strengths and weaknesses, in order to work with what will allow us to move forward, will give us a much more satisfying life strategy.

Instead of crying over elements that do not constitute us but that others possess, we work with what we have, and we can, if we wish, sublimate it (on our scale and admitting our limits). It is pleasant to say that by knowing ourselves and knowing how we function in such and such a situation, we can anticipate successes, but also failures.

As a result, the latter become less problematic because they are clearly defined. Sometimes, we will have an option, « it happened » like a surprise, or, in any case, on subjects that we do not qualify as our domain, which also leaves us with this taste of astonishment at what we can sometimes put in place even with lesser characteristics on certain subjects.

Playing with your limits, your qualities and flaws, greatly lightens the distorted image we can have of ourselves.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #330 : L’oubli de sa propre valeur

Dans une société obsédée par la validation extérieure, il est facile d’oublier nos propres ressources et compétences. Cet article explore l’impact de cette externalisation de notre identité et encourage à valoriser nos autosuggestions et capacités uniques pour retrouver un équilibre intérieur et une authentique satisfaction personnelle.

Il est dommage que, dans l’ère actuelle, marquée par une concurrence effrénée du “soi” sur les réseaux sociaux, en plus de tout ce que nous vendons au monde, beaucoup de personnes, pourtant pleines de potentiel, de compétences et de ressources, oublient ce qui les constitue réellement.

On observe de plus en plus de gens souffrant, attendant que les autres les valident à travers des « strokes numériques », oubliant qu’ils ont en eux des stratégies, des caractéristiques, et même, parfois, des connaissances issues d’études, capables de les rendre heureux.

En cabinet, je recadre souvent avec simplicité en soulignant que les problématiques abordées sont bien souvent perçues à travers le prisme de “ce que le monde” – ou pire, “ce que l’on pense que le monde” – attend de nous. Cela engendre une externalisation excessive de l’identité et un besoin disproportionné de reconnaissance.

Cette volonté inconsciente de satisfaire les autres – ou de les faire réagir ou même les provoquer d’une façon ou d’une autre – crée une dissociation, pour reprendre ce concept hypnotique. Elle donne l’illusion que les suggestions du monde extérieur nous correspondent, tout en nous faisant oublier nos propres autosuggestions, nos compétences et nos ressources, pourtant précieuses et uniques.

Rappelez-vous que vous avez en vous de nombreuses capacités, des trésors que vous pourriez valoriser, mais que vous laissez en mode “amnésique”, comme fascinés par un monde qui, bien souvent, vous apporte plus de mal-être que de bonheur.

Valorisez vos propres suggestions, vos différences, et voyez, testez ce que cela peut apporter à ce monde. Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one.

Pank

Reflections of Pank / Snapshot #330: Forgetting One’s Own Value

It is unfortunate that, in this era, marked by an unrelenting competition of the « self » on social networks, in addition to everything we sell to the world, many people, full of potential, skills, and resources, forget what truly constitutes them.

More and more people are suffering, waiting for others to validate them through digital strokes, forgetting that they possess strategies, characteristics, and sometimes even knowledge backed by studies, capable of making them happy.

In my practice, I often simplify things by pointing out that the issues brought up are often perceived through the lens of « what the world » – or worse, « what we think the world » – expects of us. This leads to an excessive externalization of identity and an exaggerated need for recognition.

This unconscious desire to satisfy others – or to provoke them in one way or another – creates dissociation, to borrow a hypnotic concept. It makes us believe that the suggestions of the external world suit us, while causing us to forget our own self-suggestions, skills, and resources, which are invaluable and unique.

Remember, you have within you many abilities, treasures you could value, but you leave them in an « amnesiac » state, as if fascinated by a world that often brings you more discomfort than happiness.

Value your own suggestions and differences, and see, test what they can bring to this world. Take what is good and right for you.

Be one.

Pank