
Vous avez certainement vu passer toutes ces critiques où notre génération, celle des Boomers, X et Y, est accusée de ne pas comprendre les nouvelles générations avec leurs codes. Parmi ces critiques, les articles concernant la génération Z dans le monde du travail reviennent souvent.
On dit fréquemment qu’ils veulent terminer leur journée à 17h, qu’ils ne s’investissent pas suffisamment auprès de leurs employeurs ou qu’ils ne supportent pas la soumission à l’autorité. Et pourtant…
Ces jeunes sont nés avec des téléphones en main. Aujourd’hui, ils sont constamment en train de faire des photos, des vidéos et de les diffuser. Ils répètent ces actions sans cesse, sans horaires, sans vraie liberté, car leur véritable patron est une IA, un algorithme. J’avais déjà abordé cette idée à propos des vidéastes, qui se plient aux rappels et aux « likes » pour continuer une thématique, même s’ils n’en ont plus envie.
Finalement, il est difficile de dire que les Z sont si différents des générations précédentes. Ils prônent un équilibre entre vie personnelle et professionnelle, mais en réalité, ils travaillent encore plus. Ils n’ont pas d’horaires fixes et sont incapables d’arrêter leur consommation d’informations. Ils doivent toujours être à l’affût des nouvelles tendances pour les suivre et créer du contenu.
Leur patron ne les respecte pas, et pire encore, il peut ne pas les payer du tout. Avant de gagner leurs premiers revenus, ils doivent d’abord créer une communauté. Ce travail est souvent plus difficile que celui d’un commercial payé à la commission. On rationalise tout cela avec la « gamification » : capter une tendance, la faire sienne, grimper dans les classements. Mais il n’y a pas de 35 heures, pas de congés payés. Ces jeunes doivent entretenir leurs communautés et leurs liens sociaux constamment.
Les Z ne sont peut-être pas adaptés au modèle actuel d’un monde capitaliste, avec des patrons hiérarchiques et des horaires de bureau traditionnels. Pourtant, même s’ils vendent l’idée d’un rêve de digital nomad, de dropshipping ou de formateur en ligne, ils se retrouvent finalement indépendants mais soumis à des patrons numériques. Ces patrons leur imposent ou leur interdisent des mots, des idées, et des tendances.
GénérationZ #Numérique #travail #emploi #soumission #liberté #illusion #changement
Prenez ce qui résonne le mieux en vous.
Be one,
Pank
https://www.pank.one/blog
—
Pank’s Reflections / Snapshot #285: The New Generation More Submissive to AI Employers?
You’ve probably seen all the critiques where our generation (Boomers, X, and Y) is accused of not understanding the new generation with their unique codes. Among these criticisms, the articles about Generation Z in the workplace are frequent.
There is a common idea that they want to finish their day at 5 p.m., that they don’t invest in their employers, or that they can’t stand submitting to authority. But…
They were born with phones in their hands, and today they constantly take photos, videos, and share them. They repeat this endlessly, without schedules, without freedom, because their boss is an AI, an algorithm. I’ve touched on this before, with video creators who submit to reminders and likes to continue a theme even when they don’t want to anymore.
In the end, it’s hard to say that Generation Z is so different from previous generations. They claim to want a balance between personal and professional life, but they are actually working more. There are no fixed hours, and they can’t even stop their consumption of information. They’re always working on new trends, finding ideas, and making them happen.
Their boss doesn’t respect them, and worse, they might not even get paid. Before earning any income, they first have to build a community. This job is harder than a commission-based sales job. We rationalize it with gamification: capturing trends, making them their own, climbing the ranks. But there are no 35-hour workweeks, no paid vacations. These young people have to keep their communities and social connections alive constantly.
Generation Z may not fit the current capitalist model with hierarchical bosses and traditional office hours. But even when they sell the dream of digital nomadism, dropshipping, or online coaching, they end up independent but still controlled by digital bosses. These bosses impose or forbid words, ideas, and trends.
GenerationZ #Digital #Work #Employment #Submission #Freedom #Illusion #Change
Take what resonates with you.
Be one,
Pank
https://www.pank.one/blog