Réflexions de Pank / Instantané #366 : Le triangle dramatique made in USA

L'article analyse l'application du triangle de Karpman (bourreau, victime, sauveur) à la politique internationale, en prenant l'exemple des États-Unis. Il décrit comment les États-Unis peuvent passer de la posture de victime à celle de bourreau, et les réactions des autres pays face à ces dynamiques.

Vous connaissez certainement le triangle de Karpman qui met en avant les postures de bourreau, victime et sauveur. Un jeu avec les autres qui permet de recevoir des « rétributions » diverses. En ce moment, nous pouvons observer ce qui se passe avec les USA qui se mettent en mode victime.

Les pauvres Américains se sentent avoir été la vache à lait des autres pays du monde et Trump a décidé que maintenant il fallait que les méchants bourreaux internationaux paient. Du coup, celui qui se sent victime commence à transformer sa posture et surtout ses discours pour transformer les faits et en faire un récit acceptable.

Menant une frange de la population à adhérer, parce qu’ils se font embarquer dans l’histoire inventée, sauf que le « réel » de l’économie, lui qui aime un type d’histoires, ne se sent pas en accord avec le nouveau paradigme. Du coup, quand le discours victimaire, qui sur le coup est un faux témoignage, se termine, les US se retrouvent à devenir un bourreau.

Imposant sa toute-puissance, et mettant les États associés en victimes. Mais là encore, les marchés régulent la posture en rappelant gentiment que tous les partenaires ne vont pas entrer dans ce triangle, et accepter la posture attendue. Il y a donc réponse pour certains qui entraîne le bourreau à chercher encore plus d’agressivité.

Soudainement, le président comprend qu’il ne peut rester à agresser au risque de devenir une victime du système économique. Donc il annonce un « sauvetage » de 90 jours. Tout en restant en réalité avec des traits d’agresseur. Vous savez, celui qui tape sa/son conjoint/e, mais qui comprend que là c’est trop et qui s’adoucit et se « rachète » avant la prochaine salve…

Ne pas entrer dans le triangle, comme pour une fois la politique européenne a décidé (ou les processus de décision sont trop lents), reste une réponse qui offre des angles de réponses et surtout une diminution de l’emprise que nous savons tous déjà trop importante dans ce monde…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #366: The Dramatic Triangle Made in USA

You are certainly familiar with the Karpman drama triangle, which highlights the roles of persecutor, victim, and rescuer. A game with others that allows one to receive various « rewards. » Currently, we can observe what is happening with the USA, which is positioning itself as the victim.

The poor Americans feel they have been the cash cow for other countries in the world, and Trump has decided that now the wicked international persecutors must pay. As a result, the one who feels like a victim begins to transform their stance and especially their discourse to reshape the facts and create an acceptable narrative.

Leading a segment of the population to adhere, because they get caught up in the invented story, except that the « reality » of the economy, which prefers a certain type of story, does not feel in agreement with the new paradigm. Consequently, when the victim narrative, which is essentially false testimony, ends, the US finds itself becoming a persecutor.

Imposing its omnipotence, and placing associated states in the role of victims. But here again, the markets regulate the stance by gently reminding that not all partners will enter this triangle and accept the expected role. There is therefore a response from some that leads the persecutor to seek even more aggression.

Suddenly, the president understands that he cannot continue to aggress at the risk of becoming a victim of the economic system. So he announces a 90-day « rescue. » While still retaining, in reality, the traits of an aggressor. You know, like someone who hits their partner but realizes they’ve gone too far and softens and « redeems » themselves before the next outburst…

Not entering the triangle, as European politics has decided for once (or the decision-making processes are too slow), remains a response that offers different angles of response and, above all, a reduction of the influence that we all know is already too significant in this world…

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #321 : « Il y a qu’à, il faut qu’on… » quand il n’y a pas de responsabilité

Ce texte explore les critiques émises par certains experts dans les médias et souligne l’écart entre la théorie et la pratique. Il invite à tester les idées sous pression et à assumer des responsabilités réelles pour mesurer leur validité.

Vous avez sûrement déjà vu, comme moi, des émissions sur YouTube où des experts variés – qu’ils interviennent dans les médias traditionnels ou alternatifs – critiquent la politique, l’économie, les entrepreneurs, ou tout autre domaine de leur spécialisation. Pourtant, bien souvent, ces mêmes experts n’ont jamais eu à gérer un pays, une industrie, une grande entreprise ou une crise majeure.

Ils expriment des idées pertinentes, qui semblent justes sur le papier, mais qui, étrangement, ne figurent jamais dans les plans des gouvernements ou des dirigeants d’entreprise. Prenons, par exemple, le marxisme : sur le plan théorique, ses critiques des autres systèmes et ses idées peuvent sembler attractives. Cependant, dans la pratique, toutes les nations ayant tenté d’appliquer cette théorie se sont heurtées à des échecs.

Tant qu’il n’y a pas de conséquences à ce que l’on dit, tant que nous ne sommes pas soumis au stress ou à la pression – qu’elle soit économique, sociale ou médiatique – nous restons des experts théoriques. Ces fameux “yaka-faukon” paraissent intelligents, pleins de solutions “simples” à mettre en œuvre, bien au chaud dans leurs studios ou leurs podcasts. Mais alors, pourquoi ces génies ne parviennent-ils pas au pouvoir ? Pourquoi ne deviennent-ils pas les décideurs qu’ils critiquent ? Que font-ils pour prouver que leurs alternatives fonctionnent ? Bien souvent, rien, ou à une échelle si réduite qu’elle n’est pas transférable à des contextes plus complexes.

Confrontez-vous au terrain, à des phases de stress et à des responsabilités concrètes. Souvent, comme l’a dit Mike Tyson, « on a tous un plan jusqu’à ce qu’on se prenne un premier coup de poing ».

Prenez uniquement ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,
Pank
https://www.pank.one/blog

Pank’s Reflections / Snapshot #321: « If only they would, they should… » when there’s no accountability

You’ve probably seen, like me, various YouTube shows where experts – whether featured in traditional or alternative media – criticize politics, the economy, entrepreneurs, or their field of expertise. Yet, often, these same experts have never managed a country, an industry, a large company, or a major crisis.

They share ideas that sound relevant and seem right on paper but somehow never make it into the plans of governments or business leaders. Let’s take Marxism as an example: theoretically, its critiques of other systems and its ideas may appear appealing. However, in practice, every nation that has tried to implement this theory has faced failure.

As long as there are no consequences for what one says, as long as one isn’t subjected to stress or pressure – whether economic, social, or media-driven – one remains a theoretical expert. These “armchair experts” seem smart, full of “simple” solutions to implement, sitting comfortably in their studios or podcasts. But why don’t these geniuses ever gain power? Why don’t they become the decision-makers they criticize? What do they do to prove that their alternatives work? Often, nothing – or only at a scale so small that it cannot be transferred to larger, more complex contexts.

Test yourself in the real world, under stress, with concrete responsibilities to bear. Often, as Mike Tyson said, “everyone has a plan until they get punched in the face.”

Take only what is good and right for you.

Be one,
Pank

https://www.pank.one/blog

Réflexions de Pank / Instantané #262 : Quand ne pas s’adapter devient une excuse

La pandémie n’est pas une excuse pour l’échec des entreprises. Cet article explore comment l’incapacité à s’adapter aux nouvelles réalités économiques et numériques conduit à des faillites, et appelle à une évolution nécessaire dans le monde de l’entrepreneuriat.

J’imagine que, tout comme moi, vous avez déjà remarqué qu’il est difficile de s’adapter, ou parfois de s’ajuster, aux mouvements de la vie, que ce soit dans les idées, les comportements ou les technologies. Pourtant, la grande majorité d’entre nous recherche les mises à jour et s’adapte.

Il est possible que nous soyons passéistes, que nous pensions que c’était mieux avant. Nous sommes rarement dans l’excuse, parfois dans l’agacement, mais rien de plus. Cependant, depuis la pandémie, vous avez peut-être lu des articles ou vu des émissions où l’on vous explique que de grandes entreprises françaises sont en liquidation. Et les journalistes ne cessent de répéter la même chose : depuis le COVID, telle ou telle entreprise n’a pas récupéré et doit donc fermer.

On parle d’entreprises qui, pour beaucoup, ont été subventionnées, mais qui ont surtout conservé un modèle économique ou de vente similaire. Si cette période unique de 2020 nous a appris quelque chose, c’est que le numérique et les achats en ligne allaient dominer l’économie et les relations humaines.

Pourtant, si vous regardez les sites et les processus de vente mis en place depuis cette période de mé-consommation imposée, toutes les entreprises françaises sont restées sur des modèles dépassés mais qui, “avant, fonctionnaient très bien.” Cette incapacité à trouver une alternative et, surtout, à s’adapter coûte aux salariés. Entre une adaptation qui peut, malheureusement, entraîner des plans de licenciement dans un premier temps, et la fermeture définitive qui met tout le monde sur le carreau, il y a un fossé.

Comment est-il possible, alors que tout était sous les yeux et que, pour le coup, vu la période complètement figée économiquement, qui offrait un temps de réflexion et de décisions ? On le sait, des grands groupes comme Blockbuster Video (le Vidéo Futur américain) ont manqué l’occasion de s’associer avec Netflix à ses débuts.

Non, la pandémie n’est pas une excuse. La réalité, c’est que beaucoup d’entreprises, plus ou moins importantes, ne parviennent pas à être en veille pour s’adapter, ce qui entraîne des faillites. À quand des structures qui, comme chacun d’entre nous tente de le faire, oseront s’adapter plutôt que de se trouver des excuses ?

adaptation #entrepreneuriat #salariat #nostalgie #passéisme #erreur #opportunité

Be one,

Pank

https://www.pank.one/blog
__
Reflections by Pank / Snapshot #262: When Not Adapting Becomes an Excuse

I imagine that, like me, you have already noticed that it is difficult to adapt, or sometimes to adjust, to the movements of life, whether in ideas, behaviors, or technologies. Yet, the vast majority of us seek updates and adapt.

It is possible that we are nostalgic, thinking that things were better before. We rarely make excuses; sometimes there is annoyance, but nothing more. However, since the pandemic, you may have read articles or seen programs where they explain that major French companies are going bankrupt. And journalists keep repeating the same thing: since COVID, certain companies have not recovered and therefore have to close.

We are talking about companies that, in many cases, have been subsidized but have mostly kept a similar business or sales model. If this unique period of 2020 has taught us anything, it is that digital and online shopping would dominate the economy and human relationships.

Yet, if you look at the websites and sales processes implemented since this period of imposed overconsumption, all French companies have remained on outdated models that « used to work very well. » This inability to find an alternative and, above all, to adapt costs employees dearly. Between adapting, which may unfortunately lead to layoffs initially, and definitive closure, which leaves everyone out in the cold, there is a significant gap.

How is it possible, when everything was in plain sight, and given the economically frozen period that offered time for reflection and decision-making? We know that major groups like Blockbuster Video (the American Vidéo Futur) missed the opportunity to associate with Netflix at its beginnings.

No, the pandemic is not an excuse. The reality is that many companies, whether big or small, fail to stay alert and adapt, leading to bankruptcies. When will we see structures that, like each of us tries to do, dare to adapt rather than find excuses?

adaptation #entrepreneurship #employment #nostalgia #nostalgicism #mistake #opportunity

Be one,

Pank

https://www.pank.one/blog