Testez, observez et concluez par vous mêmes. Les potentiels sont en vous. La connaissance est Partage Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous Be One Pank
Comme je vous en parlais lors de l’hypnopapotage d’hier, je pense qu’il y a actuellement un manque de repères pour les personnes de plus de quarante ans.
Quand nous sommes enfants, nous ne pensons pas à grand-chose en autonomie. À l’adolescence, avec la séparation progressive de la notion de famille pour faire nos propres expériences et opinions, nous trouvons de nombreuses références et inspirations dans les personnes réelles ou la culture populaire.
Vers la fin des études et jusqu’à la quarantaine, la vie devient une série d’objectifs avec une recherche de retours sur investissement. Nous devons rentabiliser nos études, nos investissements, voyager, fonder une famille, devenir propriétaires, des tas d’injonctions sociales qui restent bien ancrées. Bien que les membres de la génération Z semblent aborder les choses avec plus d’esprit d’entrepreneuriat et que beaucoup souhaitent être des nomades digitaux.
Puis arrive la crise de la quarantaine, où il n’existe plus vraiment de références pour avancer dans la vie. À cet âge, il se peut que nous ayons accumulé de nombreuses expériences plus ou moins réussies. Peut-être avons-nous atteint nos ambitions ou, au contraire, mis certaines options de côté.
Que ce soit professionnellement ou au niveau relationnel, il y a une histoire, des blessures, ainsi que des moments extraordinaires. Il n’y a plus l’enthousiasme ou la naïveté de la jeunesse, mais le retour d’expérience d’une partie de vie.
Que l’on ait connu le succès ou les échecs, quelque chose change et il peut y avoir un coup de mou. Un manque d’envie, ou une démarche inconsciente de vouloir redevenir « ce que nous étions à 20 ans ». Un mélange de nostalgie et d’illusion de cette période.
Mais dans cette dynamique de produire encore et toujours plus, c’est certainement une erreur pour beaucoup de personnes après 40 ans. À cette période de vie, il y a de l’expérience, une connaissance de soi suffisante pour connaître ses forces et faiblesses, et la possibilité de ne pas chercher chaque action comme une quête de résultat.
Il est possible de se dire que l’essentiel réside dans l’expérience, quel que soit le résultat. Sortir de ce capitalisme de pensée où tout investissement doit rapporter, et comprendre que l’énergie que l’on dépense est celle qui nous nourrit en retour.
Un changement des comportements et pensées, une possibilité de se créer des points de référence pour une génération qui peut alors dire : je ne veux pas ceci ou cela, mais simplement vivre et ressentir ce que telle ou telle action me procure.
Je reviendrai sur ce sujet. Et vous, les plus de 40 ans, quelle expérience aimeriez-vous vivre, quel que soit le résultat final de votre action ?
Pank __ Pank’s Reflections-Snapshot #236: Beyond 40, a Possible Paradigm Shift
As I mentioned during yesterday’s hypnopapotage, I believe there is currently a lack of guidance for people over forty.
When we are children, we don’t think about much independently. During adolescence, as we gradually separate from the family unit to create our own experiences and opinions, we find numerous references and inspirations in real people and popular culture.
From the end of studies until the age of forty, life becomes a series of goals with a focus on return on investment. We need to make our education and investments profitable, travel, start a family, become homeowners. These social expectations remain deeply rooted, although Generation Z seems to approach things with more entrepreneurial spirit and many aspire to be digital nomads.
Then comes the midlife crisis, where there are no real references to move forward in life. At this age, we may have accumulated numerous experiences, some more successful than others. Perhaps we have achieved our ambitions or, conversely, set aside certain options.
Whether professionally or relationally, there is a history, wounds, and extraordinary moments. There is no longer the enthusiasm or naivety of youth, but the feedback from a part of life.
Whether we have experienced success or failure, something changes and there may be a slump. A lack of desire, or an unconscious drive to become « what we were at 20. » A mix of nostalgia and illusion of that period.
But in this dynamic of producing more and more, it is certainly a mistake for many people over 40. At this stage of life, there is experience, self-knowledge sufficient to recognize our strengths and weaknesses, and the possibility of not seeking every action as a quest for a result.
It is possible to say that the essential lies in the experience, regardless of the outcome. Moving away from this capitalist mindset where every investment must yield a return, and understanding that the energy we expend is what nourishes us in return.
A shift in behaviors and thoughts, a chance to create reference points for a generation that can then say: I don’t want this or that, but simply want to live and feel what each action brings me.
I will come back to this topic. And you, those over 40, what experience would you like to have, regardless of the final outcome of your action?