Réflexions de Pank / Instantané #340 : Accepter l’inacceptable

Ce texte explore la capacité du cerveau humain à faire face à des événements traumatisants et à développer une résilience. L'auteur, Pank, observe que malgré la souffrance et les difficultés, la plupart des individus parviennent à "vivre" avec l'inacceptable, parfois même à l'intégrer. Il souligne l'importance de ne pas se laisser détruire par les épreuves et de trouver la force de continuer à avancer.

Notre cerveau est assez bluffant. Même si de nombreux événements de la vie peuvent briser la psyché et entraîner ce que nous appelions autrefois la folie, encore plus nombreux sont ceux qui entrent dans une forme de résilience.

En ce moment, je reparle beaucoup d’antifragilité (et il faudrait que je relise l’ouvrage de Nassim Taleb). En suivant quotidiennement mes consultants, je vois à quel point nous pouvons ne pas nous laisser détruire par ce qui semble pourtant inacceptable pour l’esprit.

Cette capacité que nous avons tous, et qui est plus ou moins développée, nous amène à observer que détruire l’humain, psychologiquement, sur des années, n’est pas si simple. Pire encore pour ceux qui pourraient le souhaiter : il y a de fortes chances que, malgré des réactivations d’ancrage douloureuses, la grande majorité de ceux qui ont souffert parviennent à vivre.
Oui, vivre. C’est ne pas se trouver dans cette non-vie destructurée ou dans la mort volontairement produite. Simplement vivre. Parfois avec des prothèses, souvent avec des douleurs, mais avec ce qui est pourtant initialement inacceptable.
Et peut-être même n’y a-t-il parfois pas à accepter cet inacceptable, mais que ce dernier, tout en restant ce qu’il est, ne peut plus être plus intense que ce qu’il fut. Dès lors, c’est un inacceptable intégré…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One,
Pank
https://www.pank.one/blog

Pank’s Reflections / Snapshot #340: Accepting the Unacceptable

Our brain is quite amazing. Even though many life events can break the psyche and lead to what we used to call madness, even more people enter a form of resilience.

Currently, I’m talking a lot about antifragility (and I should reread Nassim Taleb’s book). By following my clients daily, I see how much we can avoid being destroyed by what seems unacceptable to the mind.

This capacity that we all have, and which is more or less developed, leads us to observe that destroying a human being, psychologically, over years, is not so simple. Worse still for those who might wish it: there is a strong chance that, despite painful reactivations of anchors, the vast majority of those who have suffered will manage to live.
Yes, to live. It is not to be found in this unstructured non-life or in voluntarily produced death. Simply to live. Sometimes with prostheses, often with pain, but with what is initially unacceptable.

And perhaps there is sometimes no need to accept this unacceptable, but that the latter, while remaining what it is, can no longer be more intense than it was. Therefore, it is an integrated unacceptable…

Take what is good and right for you.
Be One,
Pank
https://www.pank.one/blog