Réflexions de Pank / Instantané #409 : L’espoir, une nécessité pour vivre ?

Ce texte explore la nature de l'espoir et sa nécessité pour la vie. Il interroge la vision commune selon laquelle l'espoir d'un futur meilleur est indispensable, en la contrastant avec une forme d'acceptation et de "faire au mieux" observée chez des individus vivant dans des conditions difficiles ou dans d'autres cultures. L'auteur suggère que l'évolution peut être interne, dans notre vision et nos comportements, plutôt que dépendante d'un changement externe, invitant à apprécier l'instant présent malgré un certain déterminisme.

Ce matin, j’entendais l’avocat d’un criminel qui risque une perpétuité réelle dire que c’est honteux parce que cela ne donne pas la possibilité d’une évolution du tueur, puisqu’il n’y a pas de lueur d’un autre futur. Je trouve sa remarque intéressante pour nos réflexions.

Sans être nécessairement en prison, combien de personnes vivent aussi une vie où l’évolution n’existe peut-être pas, comme dans certaines conditions sociales ou professionnelles ? Et pourtant, même si les choses ne leur donnent pas un grand espoir au quotidien d’avoir plus, d’avoir mieux, il y a une forme d’acceptation, non pas mortifère, mais avec une mentalité de « faire au mieux ».

Nous avons eu des générations de grands-parents qui allaient à la mine ou vivaient dans des conditions difficiles et partageaient les moments forts de leurs vies qui n’étaient pas qu’obscurité et mal-être. La souffrance et la difficulté étaient un axiome qui, par définition, ne changent pas.

Il n’y avait pas l’espoir d’un mieux, et donc une adaptation avec ce qu’il y a. Ces personnes qui vivent de façon simple et frugale et qui pourtant semblent parfois plus en phase que ceux qui veulent encore et toujours plus d’options dans la vie. Dans d’autres cultures, nous avons également cette façon d’aborder le quotidien sans un espoir de mieux, mais une intention de partager et, a minima, de profiter de la vie avec les siens, avec les rencontres, avec les occasions.

Alors, devons-nous toujours avoir de l’espoir d’un autre futur, d’un ailleurs, alors que nous connaissons quoi qu’il arrive la fin qui nous attend tous ? Et ne pas être dans l’espoir ne signifie pas ne pas vivre l’ici et maintenant, puis se discipliner à apprécier ce qui peut l’être.

L’évolution, s’il y en a une, peut être en soi, en sa vision et ses comportements vis-à-vis de la vie. Il y a un déterminisme présent et, à mes yeux, constant qui n’évoque pas l’espoir, mais qui permet de nous façonner une aptitude à faire de la situation ou de l’état des moments qui sont aussi nourrissants…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #409: Hope, a Necessity for Living?

This morning, I heard the lawyer of a criminal facing a real life sentence say that it is shameful because it does not allow for the murderer’s evolution, as there is no glimmer of another future. I find his remark interesting for our reflections.

Without necessarily being in prison, how many people also live a life where evolution may not exist, as in certain social or professional conditions? And yet, even if things don’t give them much daily hope for having more, for having better, there is a form of acceptance, not deadly, but with a « doing your best » mentality.

We had generations of grandparents who went to the mine or lived in difficult conditions and shared the strong moments of their lives that were not just darkness and malaise. Suffering and difficulty were an axiom that, by definition, do not change.

There was no hope for something better, and therefore an adaptation to what exists. These people who live simply and frugally, and yet sometimes seem more at peace than those who always want more and more options in life. In other cultures, we also have this way of approaching daily life without hope for something better, but with an intention to share and, at a minimum, to enjoy life with loved ones, with encounters, with opportunities.

So, should we always have hope for another future, for somewhere else, when we know that no matter what, the end awaits us all? And not being in hope does not mean not living in the here and now, then disciplining oneself to appreciate what can be.

Evolution, if there is any, can be within oneself, in one’s vision and behaviors towards life. There is a present and, in my eyes, constant determinism that does not evoke hope, but that allows us to shape an ability to make something of the situation or the state of moments that are also nourishing…

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #399 : Projection ou Information Juste

Cet article explore la tension entre l'action basée sur des informations avérées et celle dictée par des projections ou anticipations personnelles. À travers des exemples concrets, notamment des situations de légitime défense et des décisions géopolitiques, l'auteur questionne la validité des actions préventives. Il met en lumière notre faible taux de prédictibilité face aux biais cognitifs et aux cygnes noirs, soulignant les conséquences potentielles d'initiatives basées sur des suppositions plutôt que sur des faits tangibles, en particulier pour l'individu.

Vous le savez, il y a des guerres et des polarisations vis-à-vis des affects ou des valeurs/croyances de chacun. Ce qui m’interpelle, c’est ce qui peut être « hypnosophé » sur ce qui se passe. On voit que l’État d’Israël a attaqué l’Iran parce qu’ils ont « officiellement » des informations vis-à-vis de l’arme nucléaire.

Reprenons sur ce qui est chez nous le principe de projection. Admettons, j’ai des informations comme quoi une personne est susceptible de me frapper, alors que la situation n’est pas directement dans une agression, je vais la frapper. Les agents de police m’arrêtent et j’explique que j’avais connaissance par une personne qui la côtoie (mon espion) qu’elle se préparait à me faire du mal. À votre avis, suis-je en légitime défense ?

Un autre cas : je vois un type qui vient de frapper un type et qui s’en va et passe près de moi. Je projette qu’il est potentiellement un homme dangereux pour moi, donc une fois qu’il m’a dépassé, je l’étrangle. J’explique à la police que je projetais, par la situation tendue que j’ai vue quelques minutes plus tôt, qu’il était bon d’attaquer pour un possible qui aurait pu se réaliser. Les agents vont-ils me soutenir ?

À quel moment la prise d’informations ou la projection sur ce qui peut se passer doit-elle entraîner des actions préventives ? Nous avons une compétence à anticiper ou plutôt à créer de multiples scénarios qui nous permettent de nous préparer. Nous prenons en compte des variables pour éviter que nous ne soyons pris au dépourvu.

Seulement, nous avons un très mauvais taux de prédictibilité, entre nos biais cognitifs et les cygnes noirs. Il suffit de voir la première élection de Trump et nos super spécialistes francophones qui se sont, à l’écrasante majorité, trompés, alors qu’ils avaient des spécialistes, des sondeurs sur place et tout ce que vous voulez en équivalent « espionnage ».

Être prêt au pire, c’est différent que d’initier le pire, surtout pour nous, en individualité, qui risquons, pour le coup, de vraies sanctions…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
Pank
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Pank’s Reflections / Snapshot #399: Projection or Accurate Information

You know, there are wars and polarizations regarding each person’s affects or values/beliefs. What strikes me is what can be « hypnosophized » about what is happening. We see that the State of Israel attacked Iran because they « officially » have information regarding nuclear weapons.

Let’s return to the principle of projection as it applies to us. Let’s say I have information that someone is likely to hit me, even if the situation isn’t directly an aggression, I’m going to hit them. Police officers stop me, and I explain that I knew from someone close to them (my spy) that they were preparing to harm me. In your opinion, am I acting in self-defense?

Another case: I see a guy who just hit someone and is walking away, passing close to me. I project that he is potentially a dangerous man for me, so once he’s passed me, I strangle him. I explain to the police that, based on the tense situation I saw minutes earlier, I projected it was good to attack for a possible outcome that could have happened. Will the officers support me?

At what point should gathering information or projecting what might happen lead to preventive actions? We have a skill to anticipate or rather to create multiple scenarios that allow us to prepare ourselves. We take variables into account to avoid being caught off guard.

However, we have a very poor predictability rate, due to our cognitive biases and black swans. Just look at Trump’s first election and our super French-speaking specialists who, overwhelmingly, were wrong; even though they had specialists, pollsters on site, and everything you’d want in « espionage » equivalent.

Being prepared for the worst is different from initiating the worst, especially for us as individuals who, in this case, risk real consequences…

Take what is right and good for you.
Be One
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #390 : Apprendre à chuter ne signifie pas ne pas se faire mal

Dans la voie du loser, ce que je mets le plus en avant, ce n’est pas nécessairement un état d’esprit qui consiste à dire que, peu importe le résultat, l’essentiel est le chemin, non. Simplement parce qu’en fonction de nos périodes de vie et donc de nos acquis, de nos expériences, nous n’allons pas vivre les choses de la même façon.

Plus jeune, les objectifs sont à atteindre pour devenir des points de référence à nos propres compétences et capacités. C’est certainement pour cette raison que nous nous retrouvons aujourd’hui face à un problème : parfois, ne pas confronter les nouvelles générations à l’échec pour ne pas les « discriminer ».

À l’exemple de l’examen ou du concours très important pour le jeune, parce que c’est ce qu’il imagine être son avenir professionnel qui peut se briser, dire que c’est l’expérience qui compte n’a pas de sens. C’est là où, à mes yeux, la voie du loser et en l’occurrence avec la notion de UKEMI (brise-chute) est utile.

Accepter l’échec dans la vie et même l’anticiper, n’empêche pas d’avoir mal. Comme quand on chute sur le béton à pleine vitesse, il y a de fortes chances que nous nous blessions. Briser une chute, comme cet échec d’un examen ou d’un moment de vie que nous considérions comme crucial, revient à se fracasser contre le sol. L’idée est de pouvoir « dissiper » le plus possible l’impact.

Cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de conséquences. En ayant cette façon d’aborder le loser chuteur, nous absorbons au maximum et limitons les maux. Cela ne voudra pas dire que se relever sera simple, cela ne voudra pas dire non plus qu’il ne faudra pas se rééduquer et parfois dire adieu à des projets centraux de nos vies.

La voie de l’échec, c’est admettre notre pouvoir limité, que parfois (ou souvent) les choses ne se passent pas comme on le souhaite. Mais que nous sommes assez antifragiles pour limiter les impacts, récupérer à son rythme et retourner parfois vers un autre combat/objectif.

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Reflections by Pank / Snapshot #390: Learning to fall doesn’t mean not getting hurt

In the way of the loser, what I emphasize the most is not necessarily a state of mind that says that whatever the result, the essential thing is the path, no. Simply because depending on our life periods and therefore our acquired knowledge, our experiences, we will not experience things in the same way.

When younger, the objectives are to be achieved to become reference points for our own skills and abilities. This is certainly why we find ourselves today facing a problem: sometimes not confronting new generations with failure so as not to « discriminate » them.

For example, the exam or competition is very important for the young person, because it is what he imagines to be his professional future that can be shattered, saying that it is the experience that counts makes no sense. This is where, in my eyes, the way of the loser and in this case with the notion of UKEMI (break fall) is useful.

Accepting failure in life and even anticipating it does not prevent pain. Just like when you fall on concrete at full speed, there is a good chance that we will get hurt. Breaking a fall, like this failure of an exam or a moment in life that we considered crucial, is like crashing against the ground. The idea is to be able to « dissipate » the impact as much as possible.

This does not mean that there will be no consequences. By having this way of approaching the falling loser, we absorb as much as possible and limit the pain. This will not mean that getting up will be easy, it will also not mean that it will not be necessary to re-educate oneself and sometimes say goodbye to central projects of our lives.

The way of failure is to admit our limited power, that sometimes (or often) things do not happen as we wish. But that we are antifragile enough to limit the impacts, recover at our own pace and sometimes return to another fight/objective.

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Réflexions de Pank / Instantané #340 : Accepter l’inacceptable

Ce texte explore la capacité du cerveau humain à faire face à des événements traumatisants et à développer une résilience. L'auteur, Pank, observe que malgré la souffrance et les difficultés, la plupart des individus parviennent à "vivre" avec l'inacceptable, parfois même à l'intégrer. Il souligne l'importance de ne pas se laisser détruire par les épreuves et de trouver la force de continuer à avancer.

Notre cerveau est assez bluffant. Même si de nombreux événements de la vie peuvent briser la psyché et entraîner ce que nous appelions autrefois la folie, encore plus nombreux sont ceux qui entrent dans une forme de résilience.

En ce moment, je reparle beaucoup d’antifragilité (et il faudrait que je relise l’ouvrage de Nassim Taleb). En suivant quotidiennement mes consultants, je vois à quel point nous pouvons ne pas nous laisser détruire par ce qui semble pourtant inacceptable pour l’esprit.

Cette capacité que nous avons tous, et qui est plus ou moins développée, nous amène à observer que détruire l’humain, psychologiquement, sur des années, n’est pas si simple. Pire encore pour ceux qui pourraient le souhaiter : il y a de fortes chances que, malgré des réactivations d’ancrage douloureuses, la grande majorité de ceux qui ont souffert parviennent à vivre.
Oui, vivre. C’est ne pas se trouver dans cette non-vie destructurée ou dans la mort volontairement produite. Simplement vivre. Parfois avec des prothèses, souvent avec des douleurs, mais avec ce qui est pourtant initialement inacceptable.
Et peut-être même n’y a-t-il parfois pas à accepter cet inacceptable, mais que ce dernier, tout en restant ce qu’il est, ne peut plus être plus intense que ce qu’il fut. Dès lors, c’est un inacceptable intégré…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One,
Pank
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Pank’s Reflections / Snapshot #340: Accepting the Unacceptable

Our brain is quite amazing. Even though many life events can break the psyche and lead to what we used to call madness, even more people enter a form of resilience.

Currently, I’m talking a lot about antifragility (and I should reread Nassim Taleb’s book). By following my clients daily, I see how much we can avoid being destroyed by what seems unacceptable to the mind.

This capacity that we all have, and which is more or less developed, leads us to observe that destroying a human being, psychologically, over years, is not so simple. Worse still for those who might wish it: there is a strong chance that, despite painful reactivations of anchors, the vast majority of those who have suffered will manage to live.
Yes, to live. It is not to be found in this unstructured non-life or in voluntarily produced death. Simply to live. Sometimes with prostheses, often with pain, but with what is initially unacceptable.

And perhaps there is sometimes no need to accept this unacceptable, but that the latter, while remaining what it is, can no longer be more intense than it was. Therefore, it is an integrated unacceptable…

Take what is good and right for you.
Be One,
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #248 : Intelligence collective

S’il y a bien une chose que je ne comprends pas, c’est comment il est possible d’être encore confronté à des problématiques comme l’écologie ou certains conflits qui durent depuis des décennies. En réalité, je comprends un peu : nous sommes tellement ancrés dans nos croyances et nos biais que nous nous laissons submerger par les émotions et l’incohérence de nos instincts.

Pourtant, nous le voyons, des milliers de personnes meurent chaque jour parce que nous ne sommes pas capables de respecter nos émotions tout en laissant la raison les contrôler. Hier, j’entendais un rabbin expliquer pourquoi les hommes et les femmes sont séparés dans une synagogue : parce que la raison, qui doit toujours maîtriser le cœur et le corps, doit s’effacer dans un lieu saint pour permettre au cœur de se laisser aller.

C’est la même chose chez mes amis musulmans qui mettent souvent en avant l’idée que l’homme doit être celui qui ne se laisse pas emporter par les émotions et doit rester le plus rationnel possible.

Je peux imaginer qu’avec les cultures de la majorité du monde, cette réflexion doit être assez commune. Et pourtant, au lieu d’utiliser les cerveaux de nos différents pays en laissant les émotions et les croyances de côté, n’aurions-nous pas des réponses à beaucoup de choses ?

Aujourd’hui, des outils de communication comme Slack, largement utilisés en entreprise, ne pourraient-ils pas être exploités pour rassembler les 100 000 plus grands spécialistes qui, pendant un an, travailleraient ensemble de manière rationnelle pour échanger sans cesse et trouver des débuts de réponses ? Certes, il y aurait des conflits et des oppositions, mais logiquement, si on met l’ego mal placé et les émotions de côté, l’intelligence devrait triompher.

Je pense qu’en prenant chacun quelques minutes par jour, il y aurait au moins de nouvelles hypothèses que nous n’avions pas encore explorées. Sans prétendre que tout se résoudrait, nous aurions un certain nombre de plans d’action viables pour avancer.

Je sais, ça n’a aucun intérêt financier, alors pourquoi utiliser son intelligence collective pour le monde gratuitement et sans contrepartie ?

intelligence #commun #solution #organisation #argent #bénéfices

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #248: Collective Intelligence

If there’s one thing I don’t understand, it’s how we can still be grappling with issues like ecology or conflicts that have lasted for decades. In reality, I somewhat understand; we are so entrenched in our beliefs and biases that we let ourselves be overwhelmed by emotions and the incoherence of our instincts.

Yet, as we see, thousands of people die every day because we are not capable of respecting our emotions while letting reason control them. Yesterday, I heard a rabbi explain why men and women are separated in a synagogue: because reason, which must always control the heart and body, should step back in a sacred place to allow the heart to let go.

It’s the same with my Muslim friends, who often emphasize that a man should be the one who does not let himself be carried away by emotions and should remain as rational as possible.

I can imagine that in most cultures around the world, this reflection is quite common. And yet, instead of using the brains of our different countries while setting aside emotions and beliefs, wouldn’t we find answers to many things?

Today, communication tools like Slack, widely used in businesses, could they not be harnessed to bring together the 100,000 greatest specialists who, for a year, would work together rationally, constantly exchanging ideas to find initial solutions? Sure, there would be conflicts and opposition, but logically, if misplaced ego and emotions are set aside, intelligence should prevail.

I believe that if each person took just a few minutes a day, we would at least come up with new hypotheses that we hadn’t even considered. Without claiming that everything would be solved, we would have a certain number of viable action plans to move forward.

I know, it has no financial interest, so why use collective intelligence for the world for free and without compensation?

intelligence #community #solution #organization #money #benefits

Take what is good and right for you.

Be one,

Pank

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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #207 : Ces techniques de self-défense incompréhensibles

Hier, je discutais avec Jimmy et Ulysse de self-défense (ils sont instructeurs de Krav Maga et pratiquants de MMA), et nous évoquions certaines techniques qui semblent dépourvues de sens. Vous connaissez ces moments où un élève demande, lorsqu’il est pris dans une clé ou un étranglement, comment s’en sortir ?

Généralement, il aurait dû réagir bien avant. C’est la somme des erreurs et des manques d’attention qui conduit à cette situation délicate. Nous parlions de la défense contre un agresseur qui plaque une personne sur le ventre et place un couteau sous sa gorge.

Si vous pratiquez la self-défense, vous savez que pour en arriver là, c’est que quelque chose a échoué bien plus tôt. Bien sûr, je caricature : vous êtes en été sur la plage, allongé sur le ventre après une dispute au bar pour une caipirinha, et soudain, c’est l’agression.

Mais même dans ce scénario, nous ne sommes pas vraiment dans un état d’esprit de défense personnelle. Ce que nous avons, c’est un schéma d’agression, et nous devons changer nos plans et notre comportement, rester plus vigilants, donc il serait improbable de se retrouver exposé de cette manière. La réalité, c’est que les techniques ne sont pas fondamentalement mauvaises, mais les scénarios sont souvent irréalistes.

Plutôt que de se concentrer sur des techniques qui ne seraient utilisées que 1% du temps, il est crucial d’enseigner la prudence et les étapes préliminaires de gestion de crise, puis de l’agression, afin de pouvoir s’en sortir ou de blesser suffisamment l’agresseur pour éviter le pire.

Une agression ne dure généralement que quelques instants, et la réponse en self-défense doit intervenir dans ces moments, sinon on bascule dans un combat, c’est-à-dire une opposition qui dure plus longtemps, et là, ce sont les sports de combat qui sont les plus efficaces avec leur série de réponses adaptées aux phases de combat.

Ces scénarios montrent donc souvent une inefficacité du système qui, après un certain temps, conduit à une « prise de dos ». Ainsi, même si parfois on démontre ce qu’on peut faire lorsqu’on est déjà pris dans une soumission, 95% de l’entraînement devrait être basé sur comment empêcher cela. La force de la défense urbaine est de gérer rapidement la situation pour éviter les phases de combat et assurer sa sécurité.

Il est essentiel de passer du temps sur ce qui est commun dans 80-90% des agressions, c’est-à-dire maîtriser les bases qui permettront souvent de s’adapter même dans des scénarios moins fréquents.

#selfdefense #KravMaga #UrbanDefense #MMA #JiuJitsu #fundamentals #realism #choices #JiuJitsu

Adoptez uniquement ce qui vous semble bon et juste.

Be One,

Pank

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Martial Reflections of a Hypnofighter #207: These Incomprehensible Self-Defense Techniques

Yesterday, I was discussing self-defense with Jimmy and Ulysses (they are Krav Maga instructors and MMA practitioners), and we talked about some techniques that seem to make no sense. You know those moments when a student asks, when caught in a hold or a choke, how to escape?

Generally, they should have reacted much earlier. It’s a combination of errors and lack of attention that leads to such a precarious situation. We talked about defending against an attacker who pins someone down on their stomach and places a knife under their throat.

If you practice self-defense, you know that to end up there, something went wrong much earlier. Of course, I exaggerate: you’re on the beach in the summer, lying on your stomach after a dispute at the bar over a caipirinha, and suddenly, it’s an assault.

But even in this scenario, we are not really in a mindset of personal defense. What we have is a pattern of aggression, and we need to change our plans and behavior, stay more vigilant, so it would be unlikely to find ourselves exposed in this way. The reality is that the techniques are not fundamentally bad, but the scenarios are often unrealistic.

Rather than focusing on techniques that would only be used 1% of the time, it is crucial to teach caution and the preliminary steps of crisis management, then of the aggression itself, in order to get out or injure the aggressor enough to avoid the worst.

An assault usually lasts only a few moments, and the self-defense response must come during these moments, otherwise, it turns into a fight, that is, an opposition that lasts longer, and there, combat sports are the most effective with their series of responses adapted to combat phases.

These scenarios often show an inefficiency in the system that, after a while, leads to a « back take ». So, even if sometimes we demonstrate what we can do when already caught in a submission, 95% of the training should be based on preventing this. The strength of urban defense is to quickly manage the situation to avoid combat phases and ensure safety.

It is essential to spend time on what is common in 80-90% of aggressions, that is, mastering the basics that will often allow us to adapt even in less familiar scenarios.

#selfdefense #KravMaga #UrbanDefense #MMA #JiuJitsu #fundamentals #realism #choices #JiuJitsu

Only adopt what seems good and right to you.

Be One,

Pank

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Réflexions de Pank / Instantané #202 : Accepter le désaccord

Actuellement, les médias mettent en lumière les nombreux désaccords entre les différentes franges de la population. Les réactions sont variées, allant de la moquerie à la violence, que ce soit sur les campus ou lors de manifestations. On observe une tentative de la part d’un camp ou d’une idéologie de se revendiquer et surtout de confronter les opinions adverses.

Je trouve que c’est une chose saine et, comme je vous l’avais déjà partagé avec les luttes féministes, je suis favorable à l’opposition, aux luttes et aux confrontations. Pour moi, ce qui m’intéresse, c’est de voir quel camp l’emportera. Cela ressemble à ces passionnés de combats qui observent, souvent inconsciemment, une confrontation physique ou psychologique pour décider vers qui ils vont se tourner.

Le vainqueur écrit l’histoire, définit les règles et donne les directions ; c’est d’ailleurs pour cela que nous avons des formes de révisionnisme. Celui qui gagne décide, impose et parfois exécute ceux qui perdent.

C’est le cas dans les courants politiques et idéologiques, mais aussi dans les entreprises, les familles et même les regroupements associatifs. Ce qui est plus difficile à admettre pour moi, c’est la volonté d’adhésion à ce qu’une frange de population plus ou moins importante juge juste.

On sait que l’histoire a contraint des milliards d’humains, par la force ou par une éducation plus ou moins imposée, à adhérer à certaines idées. On l’a vu récemment avec Jack Ma, le fondateur d’Alibaba, qui, après quelques semaines de « disparition éducative », a modifié son discours vis-à-vis du gouvernement de Pékin.

Lutter pour promouvoir ses idées et essayer de les transformer en lois ou en nouveaux comportements est un combat intéressant. Cependant, croire que l’on peut changer les opposants ou simplement faire adhérer des personnes réticentes est une perte de temps et ne mènera jamais à une victoire.

Il est préférable d’accepter le désaccord et de le reconnaître, de savoir qu’il n’y a pas de consensus possible sur certains points de vue pour, stratégiquement, identifier les véritables opposants et les idées contraires, plutôt que d’imposer une dictature de la pensée qui attire de faux alliés préparant une contre-attaque.

Au quotidien, savoir que des connaissances, amis ou proches ne partageront jamais notre opinion n’est pas problématique. Mieux encore, cela ne nous empêche pas de discuter de ces sujets, en sachant que parfois, nous serons juste dans l’écoute et la compréhension.

#dictature #manifestation #lutte #éducation #modèleunique #inquisition #bienpensance #victoire #défaites

 Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #202: Embracing Disagreement

Currently, the media shines a spotlight on the numerous disagreements among various segments of the population. Reactions range from mockery to violence, whether on college campuses or during protests. We see efforts from one side or ideology to assert itself and especially to confront opposing views.

I believe this is a healthy thing, and as I’ve previously shared regarding feminist struggles, I am in favor of opposition, struggles, and confrontations. For me, the interest lies in seeing which side will prevail. It’s similar to fight enthusiasts who, often unconsciously, watch a physical or psychological confrontation to decide whom to support.

The victor writes history, sets the rules, and dictates directions; this is why we have forms of revisionism. The winner decides, imposes, and sometimes executes those who lose.

This is the case in political and ideological currents, but also in businesses, families, and even associations. What is harder for me to accept is the desire to adhere to what a more or less significant segment of the population deems right.

History has forced billions of humans, through force or somewhat imposed education, to adhere to certain ideas. We saw this recently with Jack Ma, the founder of Alibaba, who, after a few weeks of « educational disappearance, » changed his stance towards the Beijing government.

Fighting to promote one’s ideas and trying to turn them into laws or new behaviors is an interesting battle. However, believing that one can change opponents or merely persuade reluctant people is a waste of time and will never lead to victory.

It is better to accept disagreement and recognize it, knowing that there is no possible consensus on certain viewpoints. Strategically, it’s important to identify the real opponents and opposing ideas rather than imposing a thought dictatorship that attracts false allies preparing for a counterattack.

In daily life, knowing that acquaintances, friends, or relatives will never share our opinion is not problematic. Better yet, it doesn’t prevent us from discussing these topics, knowing that sometimes, we will just be listening and understanding.

#dictatorship #protest #struggle #education #singlemodel #inquisition #righteousness #victory #defeats

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #176 : Gérer sa frustration

Comment voyez-vous l’impact de la frustration dans votre quotidien ? S’il y a bien un processus inductif puissant, c’est de se retrouver en mode frustré : je veux quelque chose mais je ne peux pas l’avoir immédiatement. On peut m’en empêcher, je peux ne pas être à la hauteur, cela peut prendre du temps, etc. Il y a de nombreuses raisons de se sentir frustré.

Pourtant, nous vivons dans un monde où l’offre est tellement abondante sur tous les sujets que nous ne pouvons pas tout avoir, et par essence, vis-à-vis de nos ressources (argent, temps, énergie), nous allons devoir choisir, sélectionner et donc ne pas obtenir tout ce que nous voulions.

L’induction de frustration arrive facilement à nous faire abandonner tout esprit critique et le maintenir à distance. C’est pour cette raison qu’une façon de susciter l’adhésion est de montrer ce que l’on peut manquer ou ne pas obtenir, et une fois l’individu projeté dans ce qu’il veut et l’impossibilité de l’obtenir, la proposition d’une option pour nourrir le désir devient acceptable, même au prix de faire des choses « jugées » moins correctes.

Nous sommes des adultes, et même si notre société ressemble davantage à un rassemblement d’adulescents ou d’adulenfants, nous avons cette capacité, contrairement aux plus jeunes, de nous restreindre, de nous interdire et donc de nous frustrer. Des parents des générations passées ont souvent vécu une vie à s’oublier dans le travail (et ses conséquences) pour l’avenir des générations suivantes.

Ne plus être capable de se contrôler face à ses pulsions peut nous entraîner dans des comportements extrêmes comme le meurtre, pour voler, ou juste pour libérer la pression intérieure d’une limite que l’on s’est fixée. Je reprends l’exemple des tentatives de meurtre ou des assassinats de voisins qui, en pleine nuit, se plaignent du bruit à 2h du matin dans la rue devant leur domicile.

Réapprendre à gérer sa frustration est un chemin vers un peu plus de maîtrise de soi et peut conduire à plus de compréhension et d’attention envers les autres, comprenant aussi que souvent, les autres sont frustrés et ne peuvent, pour cet instant, rien faire pour satisfaire le désir, l’envie ou pire, le besoin.

#frustration #colère #émotion #violence #adulte #enfant #adulescent #adulenfant #jugement #transe

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #176: Managing Frustration

How do you see the impact of frustration in your daily life? If there is indeed a powerful inductive process, it’s finding oneself in a state of frustration: wanting something but not being able to have it immediately. You could be prevented by others, might not be up to the task, it could take time, etc. There are numerous reasons to feel frustrated.

Yet, we live in a world where the offer is so abundant on all topics that we cannot have everything, and essentially, in terms of our resources (money, time, energy), we will have to choose, select, and thus not obtain everything we wanted.

The induction of frustration can easily make us abandon all critical spirit and keep it at a distance. That’s why one way to foster commitment is to show what one can miss out on or not get, and once the individual is projected into what they want and the impossibility of obtaining it, offering an option to feed the desire becomes acceptable, even at the cost of doing things « considered » less proper.

We are adults, and even though our society more closely resembles a gathering of adolescents or childlike adults, we have this capability, unlike the younger ones, to restrict ourselves, to forbid ourselves and therefore to frustrate ourselves. Parents of past generations have often lived a life of forgetting themselves in work (and its consequences) for the future of the following generations.

No longer being able to control oneself in the face of impulses can lead us into extreme behaviors such as murder, to steal, or just to release the internal pressure of a limit we’ve set for ourselves. I’m revisiting the example of attempted murders or assassinations of neighbors who, in the middle of the night, complain about noise at 2 AM in the street in front of their home.

Relearning to manage one’s frustration is a path towards a bit more self-control and can lead to greater understanding and attention towards others, also understanding that often, others are frustrated and cannot, for that moment, do anything to satisfy the desire, the urge, or worse, the need.

#frustration #anger #emotion #violence #adult #child #adolescent #childlikeadult #judgment #trance

Only take what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #175 : Être un récepteur curieux

Les écrans et la multitude des moyens de communication posent un problème complexe dans la façon de communiquer. Il y a encore quelques jours, on m’a demandé comment je préférais recevoir mes messages, via WhatsApp ou Instagram. Et cela m’a rappelé que certains n’utilisent qu’une seule façon de communiquer : par la voix, la vidéo, l’écrit ou les e-mails.

Bien sûr, il y a également un élément qui a changé depuis l’arrivée des médias sociaux : le face à face. On observe d’ailleurs un fossé générationnel avec les plus jeunes qui ont tout le temps leur téléphone à la main ou à proximité.

Maintenant, imaginez combien de façons de communiquer nous avons à disposition : faire un vocal, utiliser des emojis, enregistrer une vidéo. Nous avons mille et une possibilités, et pourtant, il semble que les uns et les autres ne parviennent plus à dire ce qu’ils pensent, à exprimer leurs pensées ou leurs émotions. Pourquoi ? Tout est possible. On peut même faire un live et parler seul pendant des heures.

Le fait de ne pas avoir de récepteurs curieux, entraîne un malaise. Nous avons des récepteurs qui sont tellement saturés d’informations et de communications qu’ils ne parviennent plus à se concentrer sur un dialogue, un échange ou un message. Ils vont checker tous leurs e-mails, voir s’ils n’ont pas reçu de nouveaux messages ou simplement remarquer qu’ils ont des tas de notifications en attente.

Comment pourrions-nous être dans l’instant de focalisation sur ce qui est proposé dans un message alors qu’il y a une multitude de stimulants potentiels en attente sur le téléphone ou l’ordinateur ?

Parvenir à se couper de tout et simplement prendre le temps de lire, de prendre en compte ou de comprendre ce qui est dit. Interroger ou demander des précisions pour tenter de donner plus qu’un simple like ou une simple lecture. C’est complexe et cela ne correspond plus à la façon de vivre au 21e siècle. Finis les correspondances papier, finis les e-mails interminables. On doit communiquer de manière efficace… au grand dam de ceux qui veulent être écoutés.

#écoute #communication #curiosité #attention #téléphone #évolution #écoute

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Thoughts by Pank / Snapshot #175: Being a Curious Receiver

Screens and the multitude of communication methods pose a complex problem in how we communicate. Just a few days ago, I was asked how I preferred to receive my messages, via WhatsApp or Instagram. And it reminded me that some people only use one way to communicate: through voice, video, writing, or emails.

Of course, there’s also an element that has changed since the arrival of social media: face-to-face interaction. We even see a generational gap, with younger individuals who constantly have their phones in hand or nearby.

Now, imagine how many ways of communicating we have at our disposal: sending a voice message, using emojis, recording a video. We have countless possibilities, yet it seems that people are no longer able to express what they think or feel. Why? Anything is possible. You can even go live and talk to yourself for hours.

The lack of curious receivers leads to discomfort. We have receivers who are so saturated with information and communication that they can no longer focus on a dialogue, exchange, or message. They check all their emails, see if they have any new messages, or simply notice they have heaps of notifications pending.

How can we be in the moment of focusing on what is offered in a message when there are numerous potential distractions waiting on our phones or computers?

Achieving the ability to disconnect from everything and simply take the time to read, consider, or understand what is being said. To inquire or ask for clarification in an attempt to offer more than just a like or a casual read. It’s complex and no longer corresponds to the way of living in the 21st century. Gone are the days of paper correspondence, gone are the endless emails. We must communicate effectively… to the great dismay of those who want to be heard.

#listening #communication #curiosity #attention #phone #evolution #listening

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #125 : Les meilleurs thérapeutes… #1

Ce papier est entièrement subjectif (vous me direz, pas vraiment plus que les autres jours). On me demande souvent quels sont les meilleurs psychothérapeutes. Cela pourrait sembler une question simple pour l’hypnotiste que je suis. Les hypnothérapeutes !! Eh bien, pas du tout ; je nous placerais même parmi les derniers de la classe.

Pourquoi ? Simplement parce que nous ne prenons pas le temps de former des hypnothérapeutes ; nous passons juste un peu de temps à enseigner comment hypnotiser. Et vous savez combien j’apprécie l’hypnose et sa complexité subtile. Je continue de me former régulièrement en hypnose et dans d’autres systèmes d’accompagnement.

Ce que je constate, c’est que la plupart des praticiens en hypnose ne m’impressionnent plus par leur compétence depuis des années. En revanche, quand je vois les systémiciens, je suis encore épaté par leur expertise.

On a l’habitude de parler de thérapie familiale ; je préfère généraliser avec le terme de systémicien. Ils ont une compréhension des interactions et des stratégies que peu d’autres systèmes possèdent. C’est plus structuré et encadré que la plupart des écoles. Ceux qui pourraient rivaliser en termes de structure sont les praticiens de la TCC (Thérapie Cognitive Comportementale). Cependant, ces derniers sont devenus, sans s’en rendre compte, trop rigides dans leurs procédures.

Bien sûr, comme dans toutes les écoles, il y a des tendances, des styles et des praticiens de compétence variable. En lisant des ouvrages ou en participant à des séminaires, je comprends que la formation, qui est longue, confère une véritable maturité aux praticiens. De plus, la qualité d’écoute imposée par le travail avec plusieurs personnes pourrait bien être la compétence la plus importante pour un accompagnant : l’attention et la concentration.

#thérapie #psychothérapie #Hypnose #TCC #ThérapieFamiliale #Systémie 

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous 

Be one

Pank


English Version

Reflections of Pank / Snapshot #125: The Best Therapists… #1

This paper is completely subjective (you might say, not really more than other days). I am often asked who are the best psychotherapists. It might seem a simple question for the hypnotist that I am. Hypnotherapists!! Well, not at all; I would even place us among the last in the class.

Why? Simply because we do not take the time to train hypnotherapists; we just spend a little time teaching how to hypnotize. And you know how much I appreciate hypnosis and its subtle complexity. I continue to regularly train myself in hypnosis and in other support systems.

What I notice is that most hypnosis practitioners have not impressed me with their competence for years. However, when I see systemic therapists, I am still amazed by their expertise.

We are used to talking about family therapy; I prefer to generalize with the term systemic therapist. They have an understanding of interactions and strategies that few other systems possess. It’s more structured and framed than most schools. Those who could rival in terms of structure are the practitioners of CBT (Cognitive Behavioral Therapy). However, these have become, without realizing it, too rigid in their procedures.

Of course, as in all schools, there are trends, styles, and practitioners of varying competence. By reading books or attending seminars, I understand that the long training confers real maturity on the practitioners. Moreover, the quality of listening required by working with several people might well be the most important skill for a support person: attention and concentration.

#therapy #psychotherapy #Hypnosis #CBT #FamilyTherapy #Systemics

Take only what is good and right for you

Be one

Pank