Réflexions de Pank / Instantané #294 : Quand la mémoire s’efface : leçons oubliées de la Grande Guerre

Ce texte explore l’incapacité collective à tirer des leçons des guerres passées, en dépit des commémorations et des enseignements historiques. Il questionne notre rapport à la mémoire et à la transmission des leçons de paix, tout en observant des parallèles troublants entre le passé et les tensions contemporaines.

Une guerre qui remonte à plus de 106 ans, c’est difficile à imaginer, surtout quand nous sommes actuellement bombardés par des images de conflits du 21e siècle, montrant la mort, la haine et la peur dans les yeux de ceux qui les vivent, qu’ils soient acteurs ou victimes.

Quand on cherche à accomplir un devoir de mémoire, il y a une intention, un désir. Nous évoquons les tranchées, cette souffrance, mais aussi ce qui est souvent moins mis en avant : le nombre de morts survenus après les combats, notamment en raison de l’utilisation d’armes chimiques dont les effets se sont manifestés des années plus tard. Nous en parlons pour éviter de recommencer.

Pourtant, ce message semble ne pas passer. Ces blessures et ces jeunes vies fauchées sans raison n’arrivent pas à être une suggestion suffisamment forte. Nous aimons nous illusionner en pensant que la connaissance est pouvoir, alors qu’elle n’est parfois qu’un amas d’objets rangés dans un garage, inutilisés.

Ces derniers mois, en France et ailleurs, nous avons pu observer des événements qui rappellent étrangement les contextes ayant mené à des négations de la démocratie ou à des exacerbations de tensions et de haines, susceptibles de déboucher sur des conflits similaires à ceux du passé. Pourtant, malgré notre connaissance historique, nos apprentissages forcés à l’école et nos jours de mémoire, nous ne parvenons pas à briser ce cycle, voire nous rationnalisons les évènements.

Que penseraient donc ces anciens, ceux qui ont vu, vécu et péri, face à l’oubli progressif de leur message ? Quand la compréhension des ravages causés par la haine, l’intolérance et la guerre est diluée, mise de côté et oubliée, parce que ritualiser la mémoire n’est pas investir cette dernière…

guerre #paix #combat #mémoire #14-18

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Be one,
Pank
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Reflections by Pank / Snapshot #294: When Memory Fades: Forgotten Lessons of the Great War

A war that dates back more than 106 years is hard to imagine, especially when we are constantly bombarded with images of 21st-century conflicts, showing death, hatred, and fear in the eyes of those who live through them, whether as participants or victims.

When we seek to honor the duty of remembrance, there is intention, a desire. We talk about the trenches, the suffering, but also what is often less highlighted: the number of deaths that occurred after the confrontations, especially due to the use of chemical weapons, whose effects persisted years later. We do this to ensure we never repeat such horrors.

Yet, this message seems to fall on deaf ears. These wounds and these young lives lost for no reason fail to serve as a strong enough warning. We like to delude ourselves into thinking that knowledge is power, while it often remains nothing more than a collection of unused items in a garage.

In recent months, in France and elsewhere, we’ve seen events reminiscent of those that led to denials of democracy or to the exacerbation of tensions and hatreds, potentially resulting in conflicts eerily similar to those of the past. And yet, despite our historical knowledge, the lessons drilled into us at school, and the memorial days we observe, we fail to break this cycle.

What would these ancestors think, those who saw, experienced, and perished, as their message is slowly forgotten? When the understanding of the destruction wrought by hatred, intolerance, and war is diluted, stored away, and neglected, because ritualizing memory is not the same as truly investing in it…

war #peace #fight #remembrance #WWI

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Be one,
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #293 : Réapprendre à ne pas obtenir

Découvrez pourquoi accepter de ne pas obtenir tout immédiatement peut enrichir notre perception du désir, redonner de la valeur à l'attente, et nous reconnecter à des plaisirs simples dans un monde dominé par l'instantanéité.

Dans une civilisation comme celle que nous vivons encore en Europe et qui, pour l’instant, laisse la possibilité à la grande majorité d’entre nous de trouver une réponse à la plupart des besoins pour vivre décemment (et malheureusement, ce n’est pas le cas pour tous), il existe une confusion que j’ai évoquée il ya quelques publications : celle entre les envies et les besoins essentiels.

L’ère numérique, avec ses réponses immédiates à nos désirs — un message instantané, une livraison rapide, ou la possibilité de ne plus devoir se déplacer pour récupérer une commande — a modifié notre perception de l’attente et du désir.

Il peut être intéressant, parfois, sur des petites choses sans réelle importance, d’accepter de ne pas obtenir, de ne pas pouvoir atteindre une satisfaction immédiate. Cela permet de redécouvrir le plaisir d’attendre, une attente salvatrice, et de reconditionner notre motivation, notre façon de percevoir et d’apprécier ce qui nous entoure.

Combien de fois trouver-vous normal que ce sur quoi nous venons de cliquer via Amazon ou Aliexpress nous arrivent juste quelques jours plus tard ? Nous avons intégré cela comme une évidence, tout comme l’eau potable qui coule de nos robinets ou les magasins qui offrent de quoi nous nourrir sans que nous disposions à faire la file d’attente pendant des heures.

Ne pas se « goinfrer » de ces privilèges jusqu’à en perdre le goût et ne plus se rendre compte que, pour beaucoup, nous avons une vie qualitative — ne serait-ce qu’à travers ces multiples consommations.

Nous pouvons alors redonner de la valeur à des plaisirs simples, comme un café bien chaud quand il fait frais. Ce café n’est plus juste un automatisme à la fin d’un repas, mais devient une expérience que l’on savoure pleinement.

Et lorsqu’on n’obtient pas ce que l’on désire, lorsqu’il manque quelque chose, et que nous restons insatisfaits, nous pouvons utiliser ce manque comme une énergie, un carburant pour nourrir un désir qui démultipliera le plaisir lorsque, peut -être, nous obtiendrons enfin ce que nous souhaitons.

avoir #besoins #désir #contentement #joie

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Be one,
Pank
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Pank’s Reflections / Snapshot #293: Relearning to Do Without

In a civilization like ours, where most of us in Europe are fortunate enough to have our basic needs met and live comfortably (though sadly, this isn’t the case for everyone), there’s a growing confusion between our wants and our needs.
The digital age, with its instant gratification—instant messaging, fast shipping, and the convenience of online shopping—has altered our perception of waiting and desire.

Perhaps it’s worth considering, for the little things that don’t truly matter, to accept not getting what we want right away. To experience the value of waiting, a saving grace that can reshape our motivation and our appreciation for life.
How often do we take for granted that our Amazon or AliExpress orders arrive just a few days later? It’s become the norm, just like having clean water at our taps or well-stocked grocery stores.

We should be careful not to take these privileges for granted, to the point where we lose sight of how fortunate we are to have such a high quality of life—even if it’s just in terms of our consumer choices.
We can rediscover the value of simple pleasures, like a hot cup of coffee on a cold day. It’s no longer just a mindless routine at the end of a meal, but a moment to savor.

And when we don’t get what we want, when something is missing, and we’re left unsatisfied, we can use that feeling as a source of energy, a fuel to ignite a desire that will make the eventual fulfillment all the more satisfying.

have #needs #desire #contentment #joy

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Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #291 : La concentration, un super-pouvoir

Découvrez comment la concentration, souvent sous-estimée, peut transformer notre capacité à apprendre, comprendre, et créer, dans une société qui valorise le divertissement et la dispersion.

Si, comme moi, vous avez grandi dans un univers de mangas et de lectures peuplé de héros dotés de pouvoirs exceptionnels, il y a peu de chances qu’on vous demande quel pouvoir vous choisiriez et que la capacité de se concentrer soit la première idée qui vous vienne.

Beaucoup penseraient que la concentration est quelque chose de naturel, accessible à tous. Pourtant, les études montrent que le temps d’attention diminue de plus en plus en Occident, et que nous sommes de plus en plus vite distraits, incapables de maintenir notre attention sur une seule chose pendant un long moment.

Peut-être, en lisant ce texte, êtes-vous en train de marcher, de boire votre café ou de faire autre chose en parallèle. La lecture exige déjà un certain niveau de concentration. Mais si je vous parle de podcasts, de séries, de films, ou pire encore, de réunions et de formations, combien de temps réussissez-vous à rester concentré sans regarder votre montre ou votre téléphone ? Votre esprit parvient-il à absorber ce qui se passe, et uniquement cela ?

On entend souvent dire que certaines personnes possèdent un « super-pouvoir » leur permettant de faire plusieurs choses en même temps, l’inverse de la concentration, et c’est d’ailleurs valorisé dans notre société actuelle. Pourtant, se concentrer, et surtout maintenir sa concentration pendant des heures, peut réellement transformer une vie : pour apprendre, comprendre, agir, corriger, développer.

La concentration fait de l’être humain un être capable de calcul, de réflexion, de science, de décision, et de création extraordinaire. En cultivant cette capacité, nous pouvons explorer les profondeurs des disciplines et de notre être.

Pourtant, notre société actuelle nous oriente à développer notre kryptonite… le divertissement.

concentration #divertissement #pouvoir #compétence #apprentissage

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Be one,
Pank
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Reflections of Pank / Snapshot #291: Concentration, a Superpower

If, like me, you grew up in a world of manga and books featuring heroes with extraordinary powers, it’s unlikely that if someone asked you what power you’d choose, the idea of concentration would be the first thing you’d mention.

Many would think that concentration is natural, something everyone can access. Yet, studies show that attention spans are decreasing more and more in the West, and we are easily distracted, unable to maintain our focus on one thing for long.

Maybe, as you’re reading this text, you’re walking, drinking your coffee, or doing something else on the side. Reading itself requires a certain level of focus. But if I mention podcasts, series, films, or worse, meetings and trainings, how long do you manage to stay concentrated without looking at your watch or phone? Does your mind fully absorb what is happening and nothing else?

We often hear that some people have a « superpower » that allows them to multitask, which is the opposite of concentration—and it’s something valued in today’s world. However, focusing, and especially maintaining focus for hours, can truly transform a life: to learn, understand, act, correct, develop.

Concentration makes humans capable of calculation, reflection, science, decision-making, and extraordinary creation. By cultivating this ability, we can explore the depths of disciplines and of ourselves.

Yet, our current society guides us to develop our kryptonite… entertainment.

concentration #entertainment #power #skill #learning

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Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #290 : Prendre du temps pour soi

Dans un monde où tout va trop vite, se donner du temps pour soi devient vital pour se recentrer, prendre soin de ses besoins et cultiver l'amour-propre. Découvrez pourquoi ces instants de pause sont essentiels à votre équilibre personnel.

C’est une banalité de dire qu’il est utile de prendre du temps pour soi. Pourtant, chaque jour, des consultants me confient qu’ils n’ont jamais de temps pour rien. La perception d’un monde qui va trop vite, combinée à une pression inconsciente de toujours en faire davantage et rapidement, crée cette impression de ne pas avoir cinq minutes pour respirer, méditer, ou simplement s’écouter.

Prendre du temps pour soi, ce n’est pas consommer du temps numérique, mais revenir véritablement vers soi à travers des exercices conscients comme la respiration, l’auto-hypnose ou la pleine présence. Il s’agit de se déconnecter du monde extérieur pour se recentrer sur ce qui se passe en soi.

Dans ce temps dédié à soi, on peut prendre conscience de sa fatigue, de son stress, et de ses besoins, qui ne sont peut-être pas nourris correctement. Ces instants sont un espace où l’on n’attend rien de l’extérieur; on se donne toute la place dans notre propre vie. Ce ne sont que quelques minutes au quotidien, mais elles permettent de se recentrer sur la personne la plus importante de notre univers : nous-mêmes.

Si vous n’êtes pas en contact avec vous-même, êtes-vous réellement vous, ou êtes-vous simplement une personne qui réagit au travers de son filtre aux incessantes sollicitations du monde ? Se retrouver dans ce temps pour soi, c’est aussi une manière de s’offrir de l’amour propre, et donc de dépendre moins de l’attention des autres.

Quand prenez-vous du temps pour vous ? Et peut-être même, davantage, avec vous ?

hypnose #autohypnose #temps #autoamour #centrage #méditation

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Be one,
Pank
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Reflections by Pank / Snapshot #290: Taking Time for Yourself

It’s quite a commonplace to say that taking time for oneself is beneficial. Yet, daily, clients tell me they have no time for anything. The perception of a world moving too fast and an unconscious pressure to always do more—and possibly faster—creates this impression of not even having five minutes to breathe, meditate, or simply listen to oneself.

Taking time for yourself is not about spending time online, but about truly turning inward with conscious practices such as breathing, self-hypnosis, or mindfulness. It’s about disconnecting from the outside world to focus on what’s happening within.

In this dedicated time, we may become aware of our fatigue, stress, and unmet needs. This is a moment where we seek nothing from the external world; instead, we give ourselves all the space in our own lives. Just a few minutes daily can help us refocus on the most important person in our universe: ourselves.

If you’re not in touch with yourself, are you truly you, or are you simply someone who reacts through a filter to whatever the world keeps offering or imposing? Recognizing yourself in this time for yourself is also a way of giving yourself self-love, and thus being less dependent on the attention of others.

When do you take time for yourself, and perhaps even more importantly, with yourself?

hypnosis #selfhypnosis #time #selflove #centering #meditation

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Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #288 : Une utilité du luxe

Je suis une personne qui ne comprend pas le luxe. Pour moi, cela consiste à ajouter des éléments superficiels à des objets initialement utiles. Étant donné que je perçois les choses principalement par leurs principes fonctionnels, je suis toujours intrigué par ce désir, partagé par de nombreuses personnes, de vivre ou d’acquérir des produits de grande marque de luxe, qui ne sont pas nécessairement plus qualitatifs en termes d’usage.

Cependant, en me penchant sur cette idée, je réalise à quel point le concept de luxe et son exhibition, plus ou moins discrète, attirent les gens. Pour le moment, c’est le seul élément pertinent que je perçois.

Dans notre monde où tout est jugé et classé, celui qui possède des produits de luxe ou mène un train de vie élevé peut être perçu comme une personne « de qualité ». Autour de lui gravitent alors de nombreuses personnes.

Cette inclination à se rapprocher de ce qui brille, et au minimum à regrouper des individus, même inconnus, peut s’apparenter à un principe de communauté numérique. Plus on attire (pour de bonnes ou de mauvaises raisons), plus notre instinct grégaire nous pousse vers une multitude d’options.

Les autres deviennent un réseau social, et donc potentiellement une carte à contacter et à “exploiter” en cas de besoin. La puissance du groupe, et donc son utilisation, peut être activée par cette notion de « luxe », chacun espérant en retour une éventuelle rétribution par sa présence, sa proximité ou même son service.

La notion d’attraction sociale, même si elle n’est pas toujours qualitative, peut offrir une infinité de possibilités et donc de solutions dans la vie quotidienne. Le luxe est un excellent moyen d’attirer et de créer des « followers », offrant une impression d’importance en plus de la potentielle utilité de ce groupe.

#luxe #influence #exploitation #instinct #reconnaissance

ce qui résonne en vous.

Be one,

Pank

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Reflections of Pank / Snapshot #288: A Purpose for Luxury

I am a person who doesn’t understand luxury. To me, it involves adding superficial elements to objects that are initially useful. Since I view things mainly through their functional principles, I am always intrigued by this desire shared by many to live with or acquire luxury brand products, which are not necessarily more qualitative in terms of use.

However, upon reflection, I realize how much the concept of luxury and its display, whether subtle or overt, attracts people. At the moment, this is the only relevant element I perceive.

In our world where everything is judged and classified, those who possess luxury goods or lead a high-end lifestyle can be perceived as « quality » individuals. Consequently, many people gather around them.

This tendency to gravitate toward what shines and, at a minimum, to gather individuals, even strangers, can resemble a digital community principle. The more we attract (for good or bad reasons), the more our gregarious instinct brings us to a multitude of options.

Others become a social network and thus potentially a resource to contact and « exploit » if needed. The power of the group, and thus its usage, can be triggered by this notion of « luxury, » with everyone expecting a potential return for their presence, proximity, or even service.

The notion of social attraction, even if not always qualitative, can offer an infinity of possibilities and therefore solutions in daily life. Luxury is an excellent way to attract and create « followers, » offering an impression of importance in addition to the potential utility of this group.

#luxury #influence #exploitation #instinct #recognition

what resonates with you.

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Réflexions de Pank / Instantané #286 : La vulgarisation ou pas ?

Cette réflexion explore le dilemme de la vulgarisation. Jusqu’où simplifier pour rendre un sujet accessible sans perdre l’essence même de sa profondeur et de sa complexité? Inspiré par Astronogeek et Viktorovitch, Pank questionne l’équilibre entre culture générale et connaissance.

Ce matin j’ai regardé une vidéo d’astrongeek très sympa sur la vulgarisation https://www.youtube.com/watch?v=xtwNFrnBkpk&pp=ygULYXN0cm9ub2dlZWs%3D . C’est d’autant plus intéressant que je suis souvent dans cette réflexion de l’apport de la vulgarisation;

En effet, quand on partage des passions, nous souhaitons qu’un maximum de personnes puissent comprendre ou à minima répondre à une curiosité sur un sujet donné. Depuis quelques années, certainement parce que je mets fréquemmentd es vidéos en ligne, j’en suis à me dire que vulgariser c’est passer à côté de beaucoup de choses qui en réalité, me semble être les éléments les plus intéressants de mes disciplines.

Du coup sur certaines vidéos je change un peu ma sémantqiue et je partage plus ce qui me semble être un concept ou un rouage important, seulement le retour que l’on me fait, c’est que j’utilise des mots et des idées trop compliquées, ce qui fait qu’on ne suit pas mon raisonnement.

Je comprends parfaitement ce retour mais cela me met dans un questionnement de savoir jusqu’à quel point je veux/peux vulgariser, sachant que si une idée vulgarisée devraient être assimilées, la réalité est que le consommateur, va la plupart du temps juste prendre l’idée dans l’instant et comme le dit Astronogeek le mettre dans sa besace de culture générale, plutôt que dans celle de la connaissance.

Du coup, quand cette idée sera remise sur le tapis, ce qui pourrait être dans ma tete “acquis et connu” doit en réalité être réactivé avec un rappel, ce qui réduit la possibilité d’aller dans plus de partage de connaissances.

Je reprends aussi un idée de Viktorovitch qui estimait dans son bouquin de rhétorique, qu’il ne cherchait pas forcément à simplifier voire vulgariser parce qu’il estimait que ses lecteurs étaient apte à comprendre, en laissant les références s’il voulait plus de détails.

J’aime cette idée de confiance partagé avec le viewers ou le lecteurs de me dire, il va trouver l’information ou plus précisement l’éléments pivot de la réflexion partagée, au travers d’une autre vidéo ou d’une recherche… mais alors l’effort demandé risque de faire s’écarter de la curiosité nombre de personnes …

connaissance #culture #vulgarisation #généralisation #partage

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Reflections of Pank / Snapshot #286: Simplifying or Not?

This morning, I watched a very cool video by Astronogeek on popularization (video here). It was particularly interesting because I often reflect on the role and impact of simplifying complex topics.

When we share passions, we want as many people as possible to understand or at least satisfy a curiosity about a given subject. For the past few years, likely because I frequently post videos online, I find myself thinking that simplifying often bypasses what, to me, are the most intriguing aspects of my fields.

So, in certain videos, I adjust my language and share what I believe to be key concepts or mechanisms. However, the feedback I get is that I use terms and ideas that are too complex, which makes it hard for people to follow my reasoning.

I completely understand this feedback, but it leaves me wondering: how much do I want or need to simplify? If a simplified idea is supposed to be easily absorbed, the reality is that the audience often just takes it momentarily, storing it in « general knowledge » rather than true understanding, as Astronogeek points out.

Thus, when this idea comes up again, what I assume to be “understood and known” actually needs to be reactivated, limiting the ability to delve deeper into knowledge-sharing.

I also think about Viktorovitch’s approach in his rhetoric book, where he felt it wasn’t always necessary to simplify because he trusted his readers to understand, leaving references for those who wanted more detail.

I appreciate this sense of shared trust with the viewer or reader, feeling they’ll find the information or the pivot point of the reflection through another video or personal research… but then, the effort required might deter many from their initial curiosity.

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Réflexions de Pank / Instantané #285 : La nouvelle génération plus soumise à l’employeur IA ?

La génération Z est-elle vraiment plus libre dans son travail, ou est-elle soumise à une nouvelle forme de patron numérique, l'IA ? Cet article explore la relation entre les jeunes créateurs de contenu et les algorithmes qui dirigent leur quotidien.

Vous avez certainement vu passer toutes ces critiques où notre génération, celle des Boomers, X et Y, est accusée de ne pas comprendre les nouvelles générations avec leurs codes. Parmi ces critiques, les articles concernant la génération Z dans le monde du travail reviennent souvent.

On dit fréquemment qu’ils veulent terminer leur journée à 17h, qu’ils ne s’investissent pas suffisamment auprès de leurs employeurs ou qu’ils ne supportent pas la soumission à l’autorité. Et pourtant…

Ces jeunes sont nés avec des téléphones en main. Aujourd’hui, ils sont constamment en train de faire des photos, des vidéos et de les diffuser. Ils répètent ces actions sans cesse, sans horaires, sans vraie liberté, car leur véritable patron est une IA, un algorithme. J’avais déjà abordé cette idée à propos des vidéastes, qui se plient aux rappels et aux « likes » pour continuer une thématique, même s’ils n’en ont plus envie.

Finalement, il est difficile de dire que les Z sont si différents des générations précédentes. Ils prônent un équilibre entre vie personnelle et professionnelle, mais en réalité, ils travaillent encore plus. Ils n’ont pas d’horaires fixes et sont incapables d’arrêter leur consommation d’informations. Ils doivent toujours être à l’affût des nouvelles tendances pour les suivre et créer du contenu.

Leur patron ne les respecte pas, et pire encore, il peut ne pas les payer du tout. Avant de gagner leurs premiers revenus, ils doivent d’abord créer une communauté. Ce travail est souvent plus difficile que celui d’un commercial payé à la commission. On rationalise tout cela avec la « gamification » : capter une tendance, la faire sienne, grimper dans les classements. Mais il n’y a pas de 35 heures, pas de congés payés. Ces jeunes doivent entretenir leurs communautés et leurs liens sociaux constamment.

Les Z ne sont peut-être pas adaptés au modèle actuel d’un monde capitaliste, avec des patrons hiérarchiques et des horaires de bureau traditionnels. Pourtant, même s’ils vendent l’idée d’un rêve de digital nomad, de dropshipping ou de formateur en ligne, ils se retrouvent finalement indépendants mais soumis à des patrons numériques. Ces patrons leur imposent ou leur interdisent des mots, des idées, et des tendances.

GénérationZ #Numérique #travail #emploi #soumission #liberté #illusion #changement

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Pank
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Pank’s Reflections / Snapshot #285: The New Generation More Submissive to AI Employers?

You’ve probably seen all the critiques where our generation (Boomers, X, and Y) is accused of not understanding the new generation with their unique codes. Among these criticisms, the articles about Generation Z in the workplace are frequent.

There is a common idea that they want to finish their day at 5 p.m., that they don’t invest in their employers, or that they can’t stand submitting to authority. But…

They were born with phones in their hands, and today they constantly take photos, videos, and share them. They repeat this endlessly, without schedules, without freedom, because their boss is an AI, an algorithm. I’ve touched on this before, with video creators who submit to reminders and likes to continue a theme even when they don’t want to anymore.

In the end, it’s hard to say that Generation Z is so different from previous generations. They claim to want a balance between personal and professional life, but they are actually working more. There are no fixed hours, and they can’t even stop their consumption of information. They’re always working on new trends, finding ideas, and making them happen.

Their boss doesn’t respect them, and worse, they might not even get paid. Before earning any income, they first have to build a community. This job is harder than a commission-based sales job. We rationalize it with gamification: capturing trends, making them their own, climbing the ranks. But there are no 35-hour workweeks, no paid vacations. These young people have to keep their communities and social connections alive constantly.

Generation Z may not fit the current capitalist model with hierarchical bosses and traditional office hours. But even when they sell the dream of digital nomadism, dropshipping, or online coaching, they end up independent but still controlled by digital bosses. These bosses impose or forbid words, ideas, and trends.

GenerationZ #Digital #Work #Employment #Submission #Freedom #Illusion #Change

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Réflexions de Pank / Instantané #284 : La perte de poids, un super travail personnel

La perte de poids n’est pas uniquement une question de régime alimentaire. Elle est aussi une restructuration psychologique, offrant des mois d'apprentissage sur l'estime de soi, les limites et le bien-être.

Il est très fréquent que des personnes consultent avec l’intention de perdre du poids. Les motivations peuvent être diverses, et parfois, plus que de perdre du poids, c’est l’idée de maintenir un poids atteint qui devient l’élément clé.

Combien de personnes parviennent à atteindre un poids qui leur convient, mais finissent par tout reprendre ? C’est là que l’accompagnement psychologique, en complément des spécialistes de la nutrition, peut jouer un rôle crucial. L’intervention ne vise alors plus uniquement à perdre du poids, mais à restaurer un schéma automatisé et à comprendre ce qu’il a construit.

Il est également courant de traverser des périodes de régression, liées aux associations formées durant l’enfance entre la nourriture et la famille. On peut ainsi découvrir des besoins insatisfaits au quotidien, que la nourriture compense. Il est aussi possible de se confronter à une certaine violence envers soi-même.

La perte de poids, envisagée non seulement comme une transformation physique, mais aussi comme une restructuration psychique, peut devenir une quête qui dépasse les simples régimes ou la gestion des macros. Il est vrai que ce processus est rarement rapide ; il offre donc des mois de travail potentiel et d’apprentissage, d’estime de soi, de gestion des limites et d’objectifs, pour se reconnecter à ce qui peut apporter plus de satisfaction au quotidien.

Retrouver un confort dans son corps est une bonne voie pour améliorer son bien-être mental, mais cela n’est pas automatique. De nombreuses choses peuvent être enkystées en soi et nécessitent un traitement pour retrouver un nouvel équilibre intérieur.

poids #régime #travailsursoi #mental #corps #association #opportunité

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Reflections of Pank / Snapshot #284: Weight Loss, a Great Personal Journey

It is very common for people to come to therapy with the intention of losing weight. Motivations can vary, and sometimes, more than just losing weight, the idea of maintaining an achieved weight is the key element.

How many people have reached a weight they were happy with, only to gain it all back? This is where psychological support, alongside nutrition specialists, can make a big difference. The intervention is no longer solely about losing weight but about restoring an automated pattern and understanding what it has built.

We can also find ourselves in periods of regression, often related to associations formed in childhood between food and family. We may discover unmet needs in our daily lives that food is compensating for. We might even confront a certain level of self-directed aggression.

Weight loss, viewed not only as a physical transformation but also as part of a psychological restructuring, can become a journey that goes beyond mere dieting or macros. It is true that this process is rarely quick, offering months of potential work and learning—about self-esteem, limits, and goals—helping us reconnect with what can bring more satisfaction to our daily lives.

Finding comfort in one’s body is a good way to improve mental well-being, but it’s not automatic. There are many things that may have become deeply entrenched within us, which need to be addressed to find a new inner balance.

weight #diet #selfwork #mental #body #association #opportunity

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Réflexions de Pank / Instantané #283 : Définissez vos besoins

Apprenez à différencier vos besoins de vos envies pour retrouver plus de maîtrise dans votre vie. En prenant le temps de prioriser vos besoins, vous pouvez atteindre un contentement durable.

Il est parfois difficile de différencier ses besoins de ses envies. Il existe une notion plus primitive aux besoins : si nous ne les satisfaisons pas, en ce qui concerne les besoins essentiels, nous pouvons nous mettre en danger ou au moins en grande difficulté physique. Quant aux envies, au pire, elles peuvent entraîner de la frustration et une certaine tension, mais rien de véritablement destructeur.

Nous oublions parfois trop souvent nos besoins, voire nous avons du mal à les repérer, car nous vivons dans un monde qui nous offre des envies et, surtout, une sensation de manque par rapport à ce que nous ne pouvons pas obtenir. Pourtant, que ce soit dans le domaine matériel ou expérientiel, il y a très peu de besoins primaires qui ne sont pas en grande partie nourris quand on vit en France.

En revanche, nous sommes constamment stimulés par nos envies. Lorsque vous prenez le temps de bien définir ce qui relève du besoin et ce qui relève de l’envie, vous pouvez déjà reprendre davantage de maîtrise sur votre quotidien.

Si, dans un second temps, vous parvenez à bien définir les besoins, peut-être moins primaires, mais qui apporteront une réelle plus-value à votre corps et à votre esprit, vous vous rapprocherez du contentement. Nos besoins méritent plus d’attention que nos envies, qui, même si elles peuvent être tenaces, ne sont probablement pas problématiques.

Une fois que vous avez pris le temps de bien définir vos priorités en matière de besoins et que vous les avez satisfaits, à ce moment-là, voyez s’il vous reste de l’énergie pour répondre à vos envies, sans vous y soumettre, mais en le décidant. Petit à petit, vous reprendrez plaisir à ne pas céder et à jouer avec ces dernières.

Prenez ce qui résonne le mieux en vous. Be one,
Pank

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Reflections of Pank / Snapshot #283: Define Your Needs

It is sometimes difficult to differentiate between needs and desires. Needs are rooted in a more primitive concept: if we do not satisfy them—especially essential needs—we can put ourselves in danger or at least face significant physical challenges. As for desires, at worst, we may feel frustrated and tense, but nothing truly destructive will come of it.

We often forget our needs, or we have trouble recognizing them, because we live in a world that offers us desires and, more importantly, a sense of lack regarding what we cannot obtain. However, whether it be in experiences or material things, there are very few primary needs that are not largely fulfilled when living in France.

On the other hand, we are infinitely stimulated by our desires. When you take the time to clearly define what is a need and what is a desire, you can begin to regain more control over your daily life.

If, in a second step, you manage to define the needs that are perhaps less primary but truly add value to your body and mind, you will move closer to contentment. Our needs deserve more of our attention than our desires, which, even though they may be persistent, are not necessarily problematic.

Once you have taken the time to clearly define your priorities in terms of needs and have satisfied them, then and only then, see if you have the energy left to respond to your desires—not by submitting to them, but by deciding to. Little by little, you will take pleasure in not giving in and in playing with these desires.

Take what resonates most with you. Be one,
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #281 : Chercher de l’espace disponible

Chercher à se vider et à retrouver des espaces de calme dans un monde saturé peut aider à réduire le stress et les tensions. Explorez comment ralentir vos pensées, vos actions et votre respiration pour minimiser les distractions et retrouver plus de sérénité.

Il est peut-être plus utile pour nous, dans un monde saturé, de chercher à créer du vide plutôt que de se divertir. Cela peut sembler étrange, car nous avons l’impression de ne plus pouvoir rien faire en raison d’une saturation, qu’elle soit physique ou mentale.

On peut facilement penser que les divertissements vont nous permettre de relâcher les tensions que nous accumulons dans notre quotidien, et nous amener vers un mieux-être. Cependant, beaucoup de personnes, notamment celles qui basculent dans le burn-out, voient inconsciemment les divertissements comme des tâches supplémentaires à accomplir.

Cela fait que, au lieu d’être une vidange, ces activités deviennent un fardeau supplémentaire. Se mettre en quête de se vider, de retrouver des espaces entre les pensées, les actions, ou même les mots, de ne plus se presser, et de simplement s’autoriser à élargir ces “vides” en soi peut apporter une réduction du stress.

Vous pouvez facilement constater que si vous ralentissez vos pensées, vos gestes ou votre respiration, il se passe de moins en moins de choses, et le temps semble se distordre. Ces changements de rythme sont une des options pour nous donner de l’espace, pour éviter d’accumuler des choses et, au contraire, les minimiser afin d’être disponibles à encore plus d’espace.

Le « moins » offre à l’esprit et au corps un ajustement, une distanciation par rapport aux excès.

vide #espace #disponibilité #saturation #apaisement

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one,
Pank
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Reflections of Pank / Snapshot #281: Seeking Available Space

It may be more useful for us, in an oversaturated world, to seek to create emptiness rather than to entertain ourselves. This may seem strange because we feel like we can no longer do anything due to a saturation, whether physical or mental.

We might easily think that entertainment will help us release the tensions we hold in our daily lives and lead us towards well-being. However, many people, especially those who fall into burnout, unconsciously perceive entertainment as additional tasks to accumulate.

As a result, rather than being a release, these activities become an additional burden. Seeking to empty ourselves, to find spaces between thoughts, between actions, or even between words, to stop rushing, and to simply allow ourselves to expand these “empty” spaces within can lead to a reduction of stress.

You can easily notice that if you slow down your thoughts, your actions, or your breathing, fewer things happen, and time seems to stretch. These changes in rhythm are one option to give ourselves space, not to accumulate more things but rather to minimize them so we can be open to even more space.

« Less » offers the mind and body an adjustment, a distancing from excess.

emptiness #space #availability #saturation #calm

Take what is good and right for you.
Be one,
Pank
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