Ce matin, je vous parlais du pendule, souvent associé à l’hypnotiste et qui peut sembler un peu désuet. Pourtant, cet outil est plutôt positif pour attiser la curiosité, le rire, mais aussi pour le travail personnel en autohypnose.

Nous savons que les radiesthésistes apprécient particulièrement cet outil pour leurs exercices. Pour nous, en hypnose, c’est un moyen de prendre de l’information avec notre subconscient. Pas d’éléments mystiques, juste une interaction avec soi-même, peut-être même un moment où il est enfin possible de s’écouter.

Parce que le pendule est un excellent moyen pour se concentrer, s’interroger et s’écouter, et non pas seulement, comme nombre de sessions d’autohypnose, imposer des suggestions pendant notre transe. Rares sont ceux qui écoutent les réponses du subconscient ; d’ailleurs, pour ceux qui le font, ils ne nomment pas cela un dialogue avec le subconscient, mais une intuition.

Le pendule est un moyen de nous retrouver et de nous découvrir. Pour cela, il faut aussi être prêt à se rendre compte que souvent le conscient rationalise ou transforme ce que nous vivons pour modifier ce qui est vécu ou ressenti.

Le subconscient ment moins, sauf quand on veut modifier la réponse, et on sait que le conscient peut intervenir. C’est pour cela qu’il y a cette importance de la transe, de l’amplification de notre partie subconsciente, et de laisser le conscient observateur, récepteur et non plus acteur de tout.

Le pendule est également un bel outil pour faire entrer dans leurs transes les personnes qui viennent nous consulter ou qui veulent juste découvrir un peu la façon dont elles vivent leurs transes dans une hypnose ludique ou sociale.

Si nous ne devons pas être dépendants d’outils, le pendule reste un moyen sympathique d’entrer dans la découverte de l’hypnose, de soi et de son subconscient.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous. Be One, Pank.

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The Power of the Pendulum

This morning, I was talking to you about the pendulum, often associated with hypnotists, which might seem a bit outdated. However, this tool is quite positive for sparking curiosity, laughter, and also for personal work in self-hypnosis.

We know that dowsers particularly appreciate this tool for their exercises. For us, in hypnosis, it’s a way to gather information from our subconscious. No mystical elements, just an interaction with oneself, perhaps even a moment where it’s finally possible to listen to oneself.

Because the pendulum is an excellent way to concentrate, question oneself, and listen to oneself, and not just, as in many self-hypnosis sessions, impose suggestions during our trance. Rare are those who listen to the subconscious’s answers; moreover, for those who do, they don’t call it a dialogue with the subconscious but an intuition.

The pendulum is a way to find and discover ourselves. For this, one must also be ready to realize that often the conscious mind rationalizes or transforms what we experience to modify what is lived or felt.

The subconscious lies less, except when we want to modify the answer, and we know that the conscious mind can intervene. This is why there is this importance of trance, of amplifying our subconscious part, and letting the conscious mind be an observer, receiver, and no longer an actor in everything.

The pendulum is also a great tool for guiding people who come to consult us, or who just want to discover a little about how they experience their trances in a playful or social hypnosis, into their trances.

While we should not be dependent on tools, the pendulum remains a pleasant way to enter into the discovery of hypnosis, of oneself, and of one’s subconscious.

Take what is good and right for you. Be One, Pank.

Si l’IBJJF a trouvé un moyen de populariser le Jiu-Jitsu, en faisant ce que le Judo n’a jamais réussi : cibler les « vétérans ». C’est une frange de la population qui est en forme et qui, pour beaucoup, n’a pas pu réaliser de performances sportives plus jeunes. Ces pratiquants sont prêts à investir du temps, de l’énergie dans les entraînements et de l’argent pour participer à des compétitions qui, de surcroît, offrent de nombreux titres.

Je pense qu’il serait bon que la « fédération » impose à chaque participant de combattre dans sa tranche d’âge, sauf s’il n’y a pas de compétiteurs ou si l’on souhaite combattre avec des « heel hooks ». En France, nous avons un réel problème à ce sujet. Pendant des années, les pratiquants pouvaient mépriser les catégories « Master », arguant que ce n’était pas le Jiu-Jitsu d’élite… et c’est vrai, mais cela concerne le niveau de 90% d’entre nous.

Y a-t-il un problème avec le fait de vieillir ? Souhaite-t-on, à travers une performance (et plus souvent une non-performance), reconnaître que son corps et son entraînement sont « encore » performants ? Pourquoi ne pas « rincer » sa catégorie de poids, voire l’absolute, pour éventuellement aller dans la catégorie d’âge précédente ?

Il y a des « Masters » qui combattent en catégorie « Adulte » et ne gagnent même pas dans leur propre catégorie d’âge. Cela voudrait-il dire que l’on trouve une raison plus acceptable (« ah, les p’tits jeunes, ça va vite ») que lorsque l’on se fait battre par une personne de son âge ?

Nous avons donc deux problèmes : ne pas assumer de vieillir et d’être potentiellement moins fort que les jeunes, et ne pas assumer de perdre. N’y aurait-il pas un maximum d’ego dans un sport de combat qui prône l’humilité ? J’abuse, je sais, la grande majorité des compétiteurs ont un ego de dingue ; logiquement, cela s’estompe avec le temps… sauf quand on n’accepte pas que le temps passe.

Nous avons la chance de pouvoir encore combattre jusqu’à 70 ans si nous le souhaitons (et si nous avons un adversaire) en Jiu-Jitsu. Reconnaissons que le temps passe, que le corps change, que les performances vont aussi diminuer et que nous n’avons pas à faire une fixette sur les nouvelles générations qui nous remplacent. Prenons l’exemple de Joao Miyao qui performe et est hyper fier de ses titres dans sa catégorie d’âge, la considérant comme celle qu’il a eue dans le passé.

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Martial Reflections of an Hypnofighter #477: The Acceptance of Age in « Masters »

If the IBJJF has found a way to popularize Jiu-Jitsu, it’s by doing what Judo never managed: targeting « veterans. » This is a segment of the population that is fit and, for many, hasn’t been able to achieve athletic performances when younger. These practitioners are ready to invest time, training, and money to compete, which also offers numerous titles.

I believe it would be beneficial for the « federation » to require each participant to compete within their age group, with exceptions made only if there are no competitors or if one wishes to compete with heel hooks. In France, we have a real issue with this. For years, people could look down on « Master » categories, arguing that it wasn’t elite Jiu-Jitsu… and that’s true, but it concerns the level of 90% of us.

Is there a problem with aging? Do we wish, through a performance (and more often a non-performance), to acknowledge that our body and training are « still » effective? Why not « flush out » one’s weight category, or even the absolute, to potentially go into the previous age category?

There are « Masters » who compete in the « Adult » category and don’t even win in their own age group. Would this mean that you have a more acceptable reason (« oh, the young ones, they’re so fast ») than when you get beaten by someone your own age?

So, we have two issues: not accepting aging and potentially being weaker than younger individuals, and not accepting losing. Isn’t there a maximum amount of ego in a combat sport that preaches humility? I exaggerate, I know, the vast majority of competitors have an insane ego; logically, this fades with time… unless you don’t accept that time passes.

We are fortunate to still be able to compete up to 70 years old if we wish (and if we have an opponent) in Jiu-Jitsu. Let’s acknowledge that time passes, that the body changes, that performances will also decrease, and that we don’t need to obsess over the new generations replacing us. Take the example of Joao Miyao, who performs and is very proud of his titles in his age category, considering it as the one he had in the past.

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Il semble que physiquement, il soit plus facile d’ajouter des réactions et des phénomènes que de les retirer, il se peut donc que plus nous allons être dans la « production » plus nous allons donner un objectif « clair » que la suppression à du mal à matérialiser?

Testez, observez et concluez par vous mêmes.

Les potentiels sont en vous.

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#suggestion #création #hypnotherapie #autohypnose #hypnose

Régulièrement, je discute avec des magnétiseurs et autres énergéticiens qui souhaitent se former en hypnose, avec pour objectif de travailler avec les deux compétences. Cette intention nous ramène trois siècles en arrière avec Mesmer, qui fut certainement le promoteur le plus ardent et écouté du fluide universel et qui partageait sa découverte en guérissant des centaines de personnes.

Le magnétisme a également été mis en valeur par Elliotson, le fondateur du Lancet (le magazine scientifique), qui prônait l’efficacité du magnétisme dans le monde médical. Nous ne pouvons pas nier qu’il y avait des résultats, seulement ils n’étaient pas liés au magnétisme à proprement parler, mais aux éléments contextuels, aux attentes, aux croyances et aux ingrédients hypnotiques, la transe et les suggestions.

Une commission, qui fut la première à chercher à faire ce que nous nommons aujourd’hui du « débunkage », a été mise en place en 1784. Elle a conclu que les guérisons ne provenaient pas d’un fluide, d’un magnétisme ou d’une énergie telle que nous pouvions le concevoir.

Que nous cherchions à associer les deux n’a rien de fou ; c’est une émergence du passé et cela peut, tout comme à l’époque de Mesmer, être fonctionnel en termes de résultats. Seulement, il y a de fortes chances que ce soit l’utilisation plus précise de la transe et des suggestions qui apporte les résultats.

Il peut y avoir encore des oppositions sur le sujet et une envie de faire vivre ce pouvoir, cette énergie de vie. Depuis le XVIIIe siècle, beaucoup de papiers ont été édités et infirment l’existence telle que nous la « vendons » en guérison. Il faut néanmoins rester ouvert à l’idée qu’il y a des choses qui ne sont pas encore expliquées, comme le travail à distance, ou que certaines compréhensions futures pourraient remettre en question les conclusions actuelles.

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Pank’s Reflections / Snapshot #481: Magnetism and Hypnosis

Regularly, I discuss with magnetizers and other energy healers who wish to train in hypnosis, with the aim of working with both skills. This intention takes us back three centuries with Mesmer, who was certainly the most ardent and listened-to promoter of the universal fluid and who shared his discovery by healing hundreds of people.

Magnetism was also highlighted by Elliotson, the founder of The Lancet (the scientific journal), who advocated the effectiveness of magnetism in the medical world. We cannot deny that there were results, only they were not linked to magnetism itself but to contextual elements, expectations, beliefs, and hypnotic ingredients: trance and suggestions.

A commission, which was the first to seek to do what we now call « debunking, » was set up in 1784. It concluded that the healings did not come from a fluid, magnetism, or energy as we might conceive it.

That we seek to associate the two is not crazy; it’s an emergence from the past and can, just like in Mesmer’s time, be functional in terms of results. However, it is highly likely that it is the more precise use of trance and suggestions that brings results.

There may still be opposition on the subject and a desire to keep this power, this life energy, alive. Since the 18th century, many papers have been published refuting its existence as we « sell » it in healing. Nevertheless, one must remain open to the idea that there are things not yet explained, such as remote work, or that certain future understandings could challenge current conclusions.

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Un petit test d’un mois sur l’écoute et l’observation des transes du quotidien.

Testez, observez et concluez par vous mêmes.

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#transeduquotidien #subconscient #hypnotherapie #autohypnose #hypnose

​Il y a une véritable difficulté dans les arts martiaux : celle de sortir des récits qui peuvent être faits autour des techniques dites ‘magiques’. Je parle de ces mouvements, autant en frappe, en projection qu’en clef ou contrôle, qui ne fonctionnent qu’avec une notion de coopération.

​On obtient souvent un résultat surprenant et puissant quand le partenaire n’est pas dans une intention d’opposition. Et il faut faire attention, parce que donner de l’intensité sur une frappe ou une saisie, même avec une grosse force ou de l’explosivité, ne signifie pas forcément que le uke (partenaire d’entraînement) soit en mode combat.

​Le combat, c’est l’adaptation, une réponse à une réaction, un déséquilibre continu. Ce n’est pas un « laisser-aller » juste après l’attaque pour permettre la démonstration, l’explication et l’application attendue de la technique présentée.

​C’est ainsi qu’on voit des personnes se faire projeter ou tomber sur une frappe, comme si cela reflétait une réalité. Or, dans une vraie séquence, il y aura une préparation, un rythme, une intensité et surtout des réactions contre la technique présentée.

​Bien sûr, il faut de la coopération pour être dans la phase d’apprentissage. Mais avec le temps, il faut y mettre de plus en plus d’opposition : d’abord dans la séquence proposée, puis dans des enchaînements non prévisibles, et enfin en combat.

​Oui, certaines techniques donnent des résultats sur une démo mais ne peuvent pas passer en combat, ou alors avec un très faible pourcentage de réussite et souvent avec une efficacité réduite.

​Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

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​English Translation

​Martial Reflections of an Hypnofighter #477: The danger of techniques without opposition

​There is a real difficulty in martial arts: breaking free from the narratives that can be built around so-called ‘magic’ techniques. I am referring to those movements—whether striking, throwing, locking, or controlling—that only work with a notion of cooperation.

​We often obtain surprising and powerful results when the partner has no intention of opposing. And one must be careful, because applying intensity to a strike or a grab, even with great force or explosiveness, does not necessarily mean that the uke (training partner) is in combat mode.

​Combat is about adaptation, a response to a reaction, a continuous unbalancing. It is not a « letting go » right after the attack to allow for the demonstration, explanation, and expected application of the presented technique.

​This is how we see people getting thrown or falling from a strike as if it reflected reality. However, in a real sequence, there will be preparation, rhythm, intensity, and above all, reactions against the technique presented.

​Of course, cooperation is necessary for the learning phase. But over time, increasing opposition must be introduced: first in the proposed sequence, then in unpredictable combinations, and finally in combat.

​Yes, certain techniques yield results in a demo but cannot work in combat, or only with a very low success rate and often reduced effectiveness.

​Take what is good and right for you.

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Apprendre à apprécier sa normalité plutôt que de pourrir à être hors norme, en cessant de voir que nous avons dans notre quotidien, déjà de nombreuses choses satisfaisantes.

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normalité #limite #hypnotherapie #autohypnose #hypnose

​Quand on pense aux transes, il y a celle de l’hypnose et il y a celle, plus primitive, comme si le corps perdait son agentivité pour entrer dans une automatisation de mouvement, de sensations et d’expressions.

​Nous avons, avec la transe, la possibilité de l’orienter, de la comprendre et de l’exploiter d’autant de façons qu’il y a d’intentions. Que ce soit pour avoir de l’inspiration, pour comprendre ou apprendre, pour modifier des croyances ou développer une compétence physique.

​La transe est à mes yeux une porte pour nos éveils, nos avancées et nos progressions sur de nombreux sujets. Nous avons un amplificateur de possibilités, un système compris et organisé que nous pouvons utiliser quand nous le souhaitons.

​Certes, il y a un apprentissage, comme un exercice que vous faites au quotidien, mais tout comme un athlète, une fois acquis et entraîné, vous disposez de la polyvalence que la transe vous offre, pour tous vos objectifs, dans toutes les activités où vous avez décidé de vous investir.

​Les transes sont disponibles pour tous, elles sont présentes depuis toujours et s’activent bien plus souvent que perçu, mais elles ne sont pas utilisées, un peu comme le souffle, que l’on ne conscientise pas comme étant un moyen de changer une vie.

​Prenez ce qui est bon et juste pour vous. Be One, Pank. https://www.pank.one/blog

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​Pank’s Reflections / Snapshot #480: Using Our Trances to Surpass Ourselves

​When we think of trances, there is that of hypnosis and there is the more primitive one, as if the body lost its agency to enter into an automatism of movement, sensations, and expressions.

​With trance, we have the possibility to orient it, understand it, and exploit it in as many ways as there are intentions. Whether it’s to gain inspiration, to understand or learn, to modify beliefs, or to develop a physical skill.

​Trance is, in my opinion, a gateway for our awakenings, our advancements, and our progressions on many subjects. We have an amplifier of possibilities, a understood and organized system that we can use whenever we wish.

​Certainly, there is a learning curve, like an exercise you do daily, but just like an athlete, once acquired and trained, you have the versatility that trance offers you, for all your goals, in all the activities where you have decided to invest yourself.

​Trances are available to everyone; they have always been present and activate much more often than perceived, but they are not used, much like breath, which we do not consciously realize as a means to change a life.

​Take what is good and right for you. Be One, Pank. https://www.pank.one/blog