Réflexions de Pank / Instantané #478 : La thérapie, un business ?

Depuis Freud, la thérapie n’est-elle pas devenue davantage un business qu’un accompagnement vers le mieux-être ? Je discutais récemment avec des praticiens qui confiaient que la période était délicate, qu’ils vivaient mal de devoir faire de la publicité, tandis que leurs « concurrents » en faisaient sans cesse.

Il est vrai que pour ceux qui ont une formation d’aidant ou qui se sont reconvertis dans ce métier, une certaine gêne peut survenir face au fait que d’autres, déjà établis ou nouveaux venus, opèrent comme une nouvelle forme de commerce, cherchant à capter les demandes et la « clientèle ».

Personne ne leur avait dit qu’ils allaient retrouver un monde proche de celui qu’ils avaient pu quitter, avec ses coups bas, ses faux commentaires, ses drames et autres mensonges aux consultants. Ils pensaient simplement aider des personnes dans le besoin sans que cela ne pose de problème à quiconque.

Et si, à l’époque du développement de disciplines comme la sophrologie ou l’hypnose, le marché était ouvert, la saturation a rapidement pris place, et les facettes commerciales et business ont alors absorbé une part importante du temps de travail. C’est louable de vouloir aider, mais il faut encore avoir du monde à aider.

Ainsi, des packs de promotion, des réductions familiales, des relances « clients », des newsletters et autres stratégies ont été mises en place pour « fidéliser » et obtenir de nouveaux rendez-vous. Et là, c’est la douche froide : le praticien voisin, que l’on trouvait sain et sympathique, est en fait un mercenaire.

Je ne vous parle même pas des groupes Facebook et consorts où chacun fait sa publicité, utilisant la visibilité également pour humilier, rabaisser les « opposants », et montrer leurs compétences en discourant et en critiquant les publications des autres. Bref, c’est un modèle économique capitaliste, et pour beaucoup, une lassitude s’installe à devoir passer plus de temps à marketer qu’à faire des sessions…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous. Be One, Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #478: Therapy, a Business?

Since Freud, has therapy become more of a business than a guide to well-being? I was recently discussing with practitioners who confided that the period was delicate, that they felt uncomfortable having to advertise, while their « competitors » did so constantly.

It’s true that for those who have a helping profession background or who have retrained in this field, a certain discomfort can arise when others, already established or newcomers, operate like a new form of commerce, seeking to capture demand and « clientele. »

No one told them they would find themselves in a world similar to the one they might have left, with its dirty tricks, fake reviews, dramas, and other lies to consultants. They simply thought they were helping people in need without causing problems for anyone.

And if, at the time of the development of disciplines like sophrology or hypnosis, the market was open, saturation quickly set in, and the commercial and business aspects then absorbed a significant part of their working time. It’s commendable to want to help, but you still need people to help.

Thus, promotional packages, family discounts, « client » follow-ups, newsletters, and other strategies were put in place to « retain » and get new appointments. And then comes the cold shower: the neighboring practitioner, whom one found healthy and friendly, is actually a mercenary.

I’m not even talking about Facebook groups and the like where everyone advertises, also using visibility to humiliate, belittle « opponents, » and show their competence by discoursing and criticizing others’ posts. In short, it’s a capitalist economic model, and for many, weariness sets in at having to spend more time marketing than conducting sessions…

Take what is good and right for you. Be One, Pank

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