Nous pouvons facilement nous laisser emporter par un esprit de compétition dans notre quotidien. D’ailleurs, certaines nouvelles approches pédagogiques cherchent à limiter la compétition chez les jeunes. Je ne suis pas contre cette notion, même si tout le monde n’y adhère pas ; pour d’autres, c’est un stimulant.

Nous pouvons également nous comparer aux autres concernant leur réussite ou leur bonheur. Il y a une volonté de montrer un certain succès ou une réussite sur n’importe quel sujet, cela va de la voiture à son niveau dans un jeu. Je me demandais si cette idée de compétition n’entraînait pas une pression qui peut vraiment faire défaillir.

Autant en interne qu’en externe, vouloir être le meilleur, le plus ceci ou cela entraîne de nombreuses personnes en « burn-out ». Alors, en passant devant ce qui me semblait être une compétition de pétanque, j’y ai vu inscrit « concours de boules ». Cela m’a fait me demander si se mettre en mode « concours » était peut-être une alternative par rapport à la compétition.

Un concours est la plupart du temps mis en place avec une sélection de critères puis une notation. Après, on peut se dire que la comparaison des notions entraîne la compétition. Ce qui m’intéresse dans notre travail personnel, c’est de se donner des critères que nous aimerions atteindre, puis un certain niveau que nous décidons. Comme lorsque, étant cancre, avoir un 9 ou 10/20 me convenait (moins à mes parents), et pour d’autres, leur critère était 14.

À chacun sa satisfaction, à chacun ses attentes, et la prise en compte des critères initiaux peut être perçue comme une catégorie, comme dans des jeux ou du sport : sommes-nous novice, intermédiaire, avancé ou expert ? Du coup, je n’ai pas à chercher à être autre chose que ce que je suis, et en même temps, je peux créer une progression sans avoir à me comparer sans cesse, mais en remettant régulièrement mes attentes (critères) à jour.

Préféreriez-vous continuer à vous mettre en compétition ou peut-être tester le mode « concours » interne ?

Prenez ce qui est juste et bon pour vous. Be One Pank https://www.pank.one/blog

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English Translation:

Title: Pank’s Reflections / Snapshot #464: Contest or Competition?

We can easily find ourselves in a competitive mindset in our daily lives. In fact, some new teaching and educational methods aim to limit competition among young people. I’m not against this notion, even if not everyone embraces it; for others, it’s a stimulant.

We can also compare ourselves to others regarding their success or happiness. There’s a desire to show a certain success or achievement in any subject, ranging from a car to one’s skill level in a game. I wondered if this idea of competition didn’t lead to a pressure that can truly cause failure.

Both internally and externally, wanting to be the best, the most this or that, leads many people to « burn-out. » So, while walking past what seemed to be a pétanque competition, I saw « boules contest » written there. This made me wonder if putting oneself in « contest mode » might be an alternative to competition.

A contest is most often set up with a selection of criteria and then a scoring system. Afterwards, one could argue that the comparison of concepts leads to competition. What interests me in our personal work is to set criteria we would like to achieve, and then a certain level that we decide. For example, when I was a dunce, getting a 9 or 10/20 was fine for me (less so for my parents), and for others, their criterion was 14.

To each their own satisfaction, to each their own expectations, and taking into account the initial criteria can be seen as a category, as in games or sports: are we novice, intermediate, advanced, or expert? As a result, I don’t have to try to be anything other than what I am, and at the same time, I can create progression without constantly comparing myself, but by regularly updating my expectations (criteria).

Would you prefer to continue putting yourself in competition or perhaps try being in internal « contest mode »?