
Ces derniers jours, j’ai échangé sur ce que les professeurs des années post-68 ont pu faire ressentir à la génération X, et cela au-delà de la classe, mais dans les villages où, souvent, le statut du sachant était revendiqué et reconnu.
Si cette fonction de diffusion a été pendant longtemps respectée par les élèves, même si l’on pouvait les mépriser du haut de notre immaturité, ils l’étaient aussi socialement et par les parents ou adultes.
Malheureusement, comme toute posture attribuée, il peut y avoir des excès, et combien d’enfants et de jeunes ont été détruits par la profession et par cette place sociale perçue par l’enseignement.
Maintenant, c’est l’inverse. Une étude de l’OCDE met en avant que moins d’un enseignant sur trois estime que la profession est valorisée par la société. Une remise en cause du statut qui est perceptible au quotidien entre les parents et les élèves qui le sont tout autant.
Cette inversion des valeurs aurait pu donner un équilibre et remettre dans le droit chemin les moutons noirs parfois trop imbus de la fonction et du statut, mais c’est juste un raz-de-marée, une destruction qui ouvre un déséquilibre qui se fait socialement, civiquement et intellectuellement ressentir.
Si les profs odieux pouvaient être recadrés quelques années plus tard par un « retour d’humiliation » avec une exposition de la réussite des élèves qui l’ont été (et je le sais d’autant plus que je l’ai été), aujourd’hui, nos formateurs des potentiels du futur n’ont que du mépris dans leur fonction par un mouvement et non plus par des individualités…
Parfois, le sacrifice du moins, comme par le passé avec ces élèves fracassés, vaut mieux que la perte de repères et de connaissances de potentiellement toute une génération…
Force aux formateurs de conscience de demain…
Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
Pank
https://www.pank.one/blog
Traduction en Anglais
Title: Being a Teacher: The Questioning of Social Status
Lately, I’ve been reflecting on what the teachers of the post-68 years made the Generation X feel, not just in the classroom, but also in the villages where the status of the knowledgeable person was often asserted and recognized.
If this function of dissemination was respected by students for a long time—even if we might have looked down on them from the height of our immaturity—they were also respected socially and by parents or adults.
Unfortunately, as with any ascribed position, there can be excesses, and many children and young people were destroyed by the profession and by the social standing perceived through teaching.
Now, it’s the opposite. An OECD study highlights that less than one in three teachers believes the profession is valued by society. A questioning of status that is palpable daily between parents and students, who are just as much involved.
This inversion of values could have brought balance and put the black sheep (those sometimes too full of their function and status) back on the right track, but it’s just a tidal wave, a destruction that creates an imbalance felt socially, civically, and intellectually.
While the odious teachers might have been put back in their place years later by a ‘return of humiliation’ with the success stories of the students they had crushed (and I know this all the more because I was one of them), today, our shapers of the future’s potential face only contempt in their role, driven by a movement and no longer just by individuals…
Sometimes, the sacrifice of the few, as in the past with those shattered students, is worth more than the loss of benchmarks and knowledge for potentially an entire generation…
Strength to the shapers of tomorrow’s conscience…
Take what is right and good for you.
Be One
Pank
https://www.pank.one/blog