Réflexions de Pank / Instantané #392 : Réinvestir les corps

Cet article explore la déconnexion croissante entre l'esprit et le corps, exacerbée par l'usage des écrans et la pratique sportive inconsciente. Il met en lumière l'importance de l'écoute corporelle, non pas dans la plainte, mais comme un moyen de reconnaître nos besoins fondamentaux et nos sensations. Le corps est présenté comme un élément essentiel de notre bien-être mental, dont la négligence peut avoir des conséquences à long terme. L'auteur encourage une reconnexion profonde avec soi-même pour une meilleure compréhension et un meilleur équilibre.

Nos états, de plus en plus dissociés par le temps passé près d’écrans ou par le forçage sportif sans conscience de soi, mais avec la mise en place de routines, nous font oublier le lien avec notre corps. Parfois, ce dernier est reconnu quand il y a un pathos ou une gêne, mais au quotidien, nous avons l’habitude de ne pas nous écouter.

Vous me direz qu’il y a un paquet de personnes qui, elles, s’écoutent un peu trop. Mais cette écoute dans la plainte de soi n’est pas une justesse avec soi-même. Parce que, à part certains cas, la majorité d’entre nous avons aussi des moments de paix, de bien-être ou de tranquillité.

Le corps est un véhicule, aiment à le partager les philosophies orientales, mais il est aussi le co-créateur de notre état d’esprit. Tout ne se passe pas dans la tête. Quand il y a une substitution de notre corps par notre esprit, il y a de fortes chances que nous le payions à moyen terme, quand l’esprit ne sera plus en urgence de dépasser les signaux corporels.

Prendre des temps pour scanner ce que nous sommes, ce que nous ressentons, réussir même à retranscrire notre message. Est-ce que nous sommes fatigués ? Tendus ? Affamés ? Rassasiés ? Cette écoute et possiblement le respect que nous mettrions à ces messages pourraient nous recentrer dans ce que nous sommes, au-delà de ce qui est aujourd’hui immatériel, notre esprit.

Nier et oublier son corps nous fait passer à côté d’informations et d’expériences qui peuvent apporter une possible vision différente de notre quotidien, offrant une stimulation que nous avons cessé d’écouter, objectivant ce qui est considéré faire partie de notre être.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Reflections from Pank / Snapshot #392: Reinvesting the Body

Our states, increasingly dissociated by time spent in front of screens or by forced athletic activity without self-awareness, but through the establishment of routines, make us forget our connection to our body. Sometimes, the body is acknowledged when there’s a pathos or discomfort, but in daily life, we’re accustomed to not listening to ourselves.

You might say that many people listen to themselves a bit too much. But this listening, rooted in self-pity, isn’t being true to oneself. Because, apart from certain cases, most of us also experience moments of peace, well-being, or tranquility.

The body is a vehicle, as Eastern philosophies like to share, but it’s also the co-creator of our state of mind. Not everything happens in the head. When our body is substituted by our mind, there’s a strong chance we’ll pay for it in the medium term, when the mind is no longer urgently trying to override bodily signals.

Taking time to scan what we are, what we feel, even managing to transcribe our message. Are we tired? Tense? Hungry? Satiated? This listening, and possibly the respect we would show these messages, could recenter us in who we are, beyond what is currently immaterial: our spirit.

Denying and forgetting our body makes us miss out on information and experiences that could offer a different perspective on our daily lives, providing a stimulation we’ve stopped listening to, objectifying what is considered a part of our being.

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

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