
Quand avez-vous ralenti votre quotidien pour la dernière fois ? Je ne parle pas de vacances, mais simplement d’aller moins vite dans votre façon d’agir, de penser ou de respirer. Souvent, nous n’avons pas conscience de nous-mêmes, de nos rythmes et de nos façons de faire. Nous sommes comme des automates.
Des machines qui veulent aller vite, ou peut-être même qui ne le souhaitent pas, mais qui agissent avec rapidité. Pendant longtemps, j’ai apprécié une idée issue de la Pure NLP, selon laquelle votre cerveau va plus vite que vous ne le pensez. C’est vrai : on peut le constater dans les dialogues ou les sessions, où des réponses subconscientes surgissent avec une étonnante rapidité.
Cependant, comme je l’ai déjà partagé dans mes réflexions, nous ne sommes pas réellement plus rapides. Notre nature, nos caractéristiques propres peuvent parfois accélérer certains aspects de nous-mêmes. On le remarque notamment face à des personnes ayant un cerveau « hors du commun ». Pourtant, les temps d’intégration, d’apaisement, ou même de cicatrisation, restent intrinsèquement lents.
C’est d’ailleurs l’une des demandes les plus fréquentes que nous recevons en cabinet : vouloir que les souffrances, les habitudes ou les changements se produisent rapidement. Cependant, les transformations suivent leur propre rythme, celui qui est normal pour nous. Et ce rythme est rarement rapide.
Même lorsque certaines techniques ou suggestions semblent provoquer des changements rapides dans les schémas de souffrance de nos consultants, ces résultats ne sont souvent que la conclusion de nombreuses heures, semaines ou années de répétition, de recherche d’un mieux-être. Nous sommes le point de bascule de toutes ces pérégrinations.
Prendre un instant, puis une succession lente de ces instants pour vivre. Cela peut stresser ceux qui veulent que tout bouge, que tout change. Nos cerveaux, accros à la dopamine, peuvent traverser un moment de « craving ». Mais ensuite, un temps sans temporalité peut s’installer, offrant une perception différente de ce qui est, en nous ou autour de nous.
Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one,
Pank
https://www.pank.one/blog
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Reflections by Pank / Snapshot #316: Slowing Down
When was the last time you slowed down your daily life? I’m not talking about taking a vacation, but simply acting, thinking, or breathing more slowly. Often, we are unaware of ourselves, our rhythms, and our ways of doing things. We operate like automatons.
Machines that either want to go fast or perhaps don’t even desire speed but act with it nonetheless. For a long time, I appreciated an idea from Pure NLP that suggests your brain works faster than you think. It’s true; this can be observed during conversations or sessions where subconscious responses emerge with astonishing speed.
However, as I’ve previously shared in my reflections, we’re not genuinely faster. Our nature and unique characteristics can sometimes accelerate parts of ourselves. We notice this particularly when encountering individuals with « extraordinary » brains. Yet, processes such as integration, soothing, and even healing inherently take time.
This is one of the most frequent requests we receive in our practices: wanting pain, habits, or changes to happen quickly. However, transformations occur at their own pace—the pace that is normal for us. And that pace is rarely fast.
Even when certain techniques or suggestions appear to rapidly alter a consultant’s patterns of suffering, these outcomes are often the culmination of countless hours, weeks, or years of repetition and the quest for betterment. We are merely the tipping point of all these journeys.
Take a moment, then a slow succession of such moments, to live. This might stress those who want constant movement and change. Our dopamine-driven brains might experience a moment of “craving.” But then, a timeless state can emerge, offering a different perception of what is, within us or around us.
Take what is good and right for you.
Be one,
Pank
https://www.pank.one/blog