
Je ne me considère pas comme féministe, probablement à cause de privilèges masculins dont je bénéficie consciemment ou inconsciemment. Lors d’une conversation avec une proche engagée pour les droits des femmes, j’exprimais l’opinion selon laquelle la majorité des hommes ne changeront probablement pas.
Je lui faisais remarquer que, même depuis l’émergence du mouvement #metoo, la violence des hommes envers les femmes n’a pas significativement diminué ; et si réduction il y a, elle semble davantage liée à la peur de la sanction. Cela suggère que si les hommes réduisent leur agressivité, c’est par crainte des conséquences. Ainsi, comme dans le débat entre nature et culture, la nature humaine tendrait vers une domination, tandis que la culture impose le port de masques sociaux dictant des comportements acceptables.
Cependant, lorsque les risques associés diminuent et que ces masques tombent, nous observons que de nombreux hommes, tant dans leurs paroles que dans leurs actes, se permettent des écarts et peuvent redevenir agressifs. Affirmer que nous (les hommes) ne sommes pas tous attirés, à différents niveaux, par le pouvoir, la compétition (physique, sociale, morale, intellectuelle,etc) et une certaine forme de violence me semble erroné. On peut citer l’exemple de cet homme apparemment inoffensif et aimant, qui peut néanmoins se montrer cruel envers les enfants ou les animaux. C’est juste qu’on peut être différent sur l’objet de notre compensation violente. Par exemple, de mon côté je m’entraine tous les jours pour aussi libérer ma nature.
Concernant les hommes se proclamant féministes, n’étant pas à leur place, je ne peux juger de leurs véritables intentions. Cependant, il existe des exemples d’hommes politiques prônant un discours #metoo, (qui montre leur nature de compétition par le mépris de ceux qui ne sont pas dans leurs idées), tout en se montrant violents envers leur partenaire, comme Quatennens, ou nuisant psychologiquement, à l’instar de Bayou.
Je suis conscient que l’on pourrait me rétorquer que ces cas sont exceptionnels, mais ils représentent des hommes dissimulant sous des idéaux féministes. Notre discussion s’est achevée sur l’interrogation de la pertinence de promouvoir l’adoption de masques sociaux acceptables, principe fondamental de l’éducation.
Toutefois, il faut être vigilant : l’extrémiste, le fasciste, le haineux, quel que soit le sujet, peut sembler vertueux aux yeux de tous, tout en diffusant sa haine en privé ou en se cachant derrière des masques pour commettre des actes répréhensibles. Si la société parvient, par des lois et une éducation appropriée, à encourager le port du « costume de l’homme bien », il reste crucial de se rappeler que ce qui est exposé en pleine lumière sert parfois à occulter ce qui se trame dans l’ombre.
#violence #féminisme #haine #masques #mensonges #réactionnaire #résistance #éducation #lutte
Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.
Be one,
Pank
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Pank’s Reflections / Snapshot #187: Should We Multiply Masks?
I do not consider myself a feminist, probably due to the male privileges from which I benefit, either consciously or unconsciously. During a conversation with a close friend who is active in women’s rights, I expressed the opinion that the majority of men will probably not change.
I pointed out that, even since the emergence of the #metoo movement, violence against women by men has not significantly decreased; and if there is any reduction, it seems more linked to the fear of punishment. This suggests that if men are reducing their aggression, it’s because of the fear of consequences. Thus, as in the debate between nature and culture, human nature tends towards domination, while culture imposes the wearing of social masks dictating acceptable behaviors.
However, when the associated risks decrease and these masks fall, we observe that many men, both in their words and actions, allow themselves to deviate and can become aggressive again. To assert that we (men) are not all attracted, at different levels, to power, competition (physical, social, moral, intellectual, etc.), and a certain form of violence seems incorrect to me. One can cite the example of a man who appears harmless and loving but can still be cruel to children or animals. It’s just that we can be different regarding the object of our violent compensation. For example, on my part, I train every day to also release my nature.
Regarding men who claim to be feminists, not being in their shoes, I cannot judge their true intentions. However, there are examples of politicians who advocate a #metoo discourse, (showing their nature of competition by despising those who do not share their ideas), while being violent towards their partner, like Quatennens, or causing psychological harm, akin to Bayou.
I am aware that one could retort that these cases are exceptional, but they represent men hiding behind feminist ideals. Our discussion ended on the question of the relevance of promoting the adoption of acceptable social masks, a fundamental principle of education.
However, caution is necessary: the extremist, the fascist, the hater, regardless of the topic, can appear virtuous to everyone while spreading their hate in private or hiding behind masks to commit reprehensible acts. If society succeeds, through laws and appropriate education, in encouraging the wearing of the « good man costume, » it remains crucial to remember that what is exposed in broad daylight sometimes serves to obscure what happens in the shadows.
#violence #feminism #hate #masks #lies #reactionary #resistance #education #struggle
Take only what is good and right for you.
Be one,
Pank