
Il n’y a pas cinquante alternatives lorsque nous ne souhaitons pas quelque chose : nous devons le refuser. Certes, d’un point de vue macro, nous ne pouvons pas changer des systèmes ou des éléments hors de notre contrôle. Cependant, nous pouvons chercher à mieux gérer ce que nous maîtrisons : notre champ de décision et notre impact sur le monde que nous façonnons. Il est fréquent que des consultants me disent qu’ils ne peuvent pas dire non, que ce soit à des amis, à la famille ou au travail.
L’image et les conséquences du refus peuvent facilement leur être défavorables. Pourtant, l’incapacité à refuser entraîne un état mental et physique qui peut se dégrader au fur et à mesure que les choses qui auraient dû être arrêtées s’accumulent.
Attendre une rupture physique ou psychique pour prendre conscience qu’il ne fallait pas aller au-delà est dommageable. Certains peuvent penser que se forcer parfois n’est pas mauvais, et je suis d’accord. Le problème est de savoir si vous vous connaissez suffisamment pour décider si, oui ou non, un pas de plus à ce moment-là est judicieux.
Si vous n’osez pas dire les choses frontalement, prenez un moment et dites-le à vos interlocuteurs. Un « laisse-moi y réfléchir » est un moyen de prendre du recul et de permettre, plus à froid, de considérer s’il y aura une suite ou pas.
J’ai pris l’habitude de dire non à presque tout. Ce n’est pas agréable pour les interlocuteurs, mais cela me donne toujours le temps nécessaire que des réponses précipitées pourraient me faire regretter. De plus, vous vous habituerez au refus et donc au rejet que les autres pourraient vous infliger. Mais vous parviendrez même, parfois après vous être engagé, à revenir sur votre décision et à dire « ça suffit pour moi ».
#Refuser #Cadre #DireNon #Rejet #Assumer #Opportunité #Décision
Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous
Be one
Pank
English Version
Pank’s Reflections / Snapshot #133: Empowering Ourselves to Refuse »:
There aren’t fifty alternatives when we don’t want something: we must refuse it. Indeed, from a macro perspective, we cannot change systems or elements beyond our control. However, we can seek to better manage what we control: our decision-making field and our impact on the world we shape. It’s common for consultants to tell me that they cannot say no, whether to friends, family, or at work.
The image and consequences of refusal can easily be unfavorable to them. Yet, the inability to refuse leads to a mental and physical state that can deteriorate as things that should have been stopped accumulate.
Waiting for a physical or mental breakdown to realize that one should not have gone further is harmful. Some might think that forcing oneself sometimes isn’t bad, and I agree. The problem is knowing whether you know yourself well enough to decide if, yes or no, one more step at that moment is wise.
If you’re hesitant to speak up directly, take a moment and tell your interlocutors. A « let me think about it » is a way to step back and allow, more coolly, to consider whether there will be a follow-up or not.
I’ve gotten into the habit of saying no to almost everything. It’s not pleasant for those involved, but it always gives me the time I need that rushed answers might make me regret. Moreover, you will get used to refusal and thus to the rejection that others might inflict on you. But you will even manage, sometimes after having committed, to backtrack on your decision and say, « that’s enough for me. »
#Refuse #Framework #SayNo #Rejection #Assume #Opportunity #Decision
Take only what is good and right for you.
Be one.
Pank