Réflexions de Pank / Instantané #46 : Le métier de praticien, bien plus que des séances

Lorsque l’on se lance dans ce métier, nous avons en tête le nombre de consultations que nous serons en mesure de réaliser. Nous comptons notre temps de travail en fonction de nos rendez-vous. Hier, lors d’un podcast sur l’argent avec des amis (https://youtu.be/tFao4A9J9m), nous avons pris un moment pour expliquer que le quotidien ne se résume pas seulement aux rencontres avec nos clients.

Il est spécifique à ce type de métier de passer de nombreuses heures à travailler sans aucune rémunération. Lorsque nous proposons une consultation entre 70 et 80 euros, nous pourrions à tort penser que notre taux horaire est équivalent. Cependant, cette somme payée par le client représente les heures d’études, de recherches, d’apprentissage, de rencontres et de diverses prestations depuis le début de notre pratique, sans que cela ne se traduise par un gain financier.

Le métier de praticien englobe autant le rôle de prospecteur, de vendeur, de publicitaire, d’élève que celui d’opérateur de séances. De plus, le cadre de travail est souvent bien différent de celui d’une boutique ou d’un emploi salarié. Il n’y a aucune garantie pour quoi que ce soit. Il n’est pas certain que les gens parlent de nous, ni que nous ayons des rendez-vous prévus pour les semaines à venir. L’incertitude peut être dérangeante pour la sérénité au quotidien.
Il est vrai que vous organisez votre journée comme vous le souhaitez, mais au départ, c’est surtout comme vous le pouvez. Les horaires de travail ne correspondent pas forcément à ce que vous aviez initialement prévu. Les clients aussi ont un emploi du temps chargé, ce qui entraîne des demandes pour des jours et des créneaux qui ne sont pas nécessairement ceux que vous auriez souhaités.

En plus de la compétence technique qui est constamment remise en question et perfectionnée, il y a une tension constante entre les moments sans séances, où l’on cherche comment en avoir, et les moments où il y en a, où l’on cherche à aider au mieux les personnes qui viennent nous voir.

Avec le temps, il est important de trouver ce qui est le plus juste pour nous, pas seulement ce qui nous rapporte des revenus. Il est vrai que certaines séances peuvent être très lucratives, comme des vaches à lait. Mais êtes-vous entré dans ce métier pour finir par reproduire le même schéma de séances encore et encore, en utilisant les mêmes mots pour gagner votre vie ?

Dans notre domaine, de nombreuses personnes se lancent, mais beaucoup finissent par arrêter leur activité par ennui et avec la sensation d’être enfermées dans une usine à scénarios. Entre « je prends du plaisir dans mon travail » et « je dois avoir un revenu suffisant pour vivre », il y a un écart. N’oublions pas que le praticien passe de longues journées, seul. Lorsqu’il n’a pas de clients, il étudie, travaille sur sa communication, réfléchit à ce qu’il pourrait mettre en place… Dans ces moments de liberté, il y a un poids qu’il faut prendre en compte. Une ambiance sans interaction, une autonomie qui fait que les autres sont rarement conscients de ce que vous faites.

Il n’y a pas de machine à café ni de point de rassemblement des praticiens. Même les groupes ne permettent pas cet exutoire. Ainsi, vous gérez votre quotidien, parfois très intense avec des séances intenses, et les jours où les choses se déroulent à un autre rythme, avec d’autres obligations, tout en gardant à l’esprit que vous devez continuer à faire ce que vous aimez pendant de nombreuses années encore.

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One
Pank

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