Nous pensons et nous décidons. Parfois dans ce processus nous allons même à croire. Sans forcément avoir la foi, on a la croyance que ce que nous exprimons et partageons est juste, vrai, parfois universel.

Dans ce vaste monde les codes changent, les mots aussi. Nous nous accrochons à ces programmes qui nous aveugles. Nous sommes même persuadés que les autres devraient ouvrir les yeux. Pourtant il n’y a que nous qui les gardons fermés.

Clos comme un verrou, comme une protection ou une projection de ce monde intérieur au monde extérieur. La beauté de cette illusion de la croyance est de nous faire croire que le monde du dehors est comme ce que nous avons décidés du dedans.

Nous sommes dans un jeu interne que nous imposons subtilement ou puissamment aux mondes qui nous entourent.
‘Je crois donc je sais. J’aimerai croître mais je ne fais que croire’. Nous attendons dans toutes ces ondes qui partagent nos vies de trouver la fréquence de ceux qui vibrent comme nous.

Cette radio  rencontres et échanges n’est que rarement claire. A nouveau dans l’obscurité des yeux à demi clos, nous restons dans ce que nous préférons ne pas voir, pour projeter ce que l’on ne peut voir… Comme hors antenne.

Ces croyances n’offrent elles pas l’apaisement de la nuit ? Cette obscurité parfois menaçante mais tellement apaisante, blotti dans un duvet de ‘je sais ‘. Et dans cette ombre souhaitons nous vraiment nous éveiller et ouvrant les yeux… voir…?
La lumière sur le croire, brûle les pensées hérétiques de notre savoir, ne laissant que des cendres de nos fois illusoires.

Enfin… Je crois…

Be One
Pank