Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #374 : Plaire à l’UFC

L'article explore la dynamique actuelle de l'UFC, la présentant comme une organisation où la performance sportive seule ne suffit plus. L'auteur soutient que les combattants doivent désormais exceller dans le divertissement et la communication, notamment en maîtrisant l'anglais pour interagir avec l'organisation et les spectateurs. Il souligne que l'UFC est une entreprise de divertissement avant tout, et que la stratégie de combat doit parfois céder le pas au spectacle pour satisfaire les attentes des employeurs et du public.

Vous avez vu le match de Belal cette nuit en main event de l’UFC 315. Cela me conforte dans ce que je ressens et perçois de cette organisation qui est la référence que toutes les autres tentent de suivre. Les athlètes doivent développer une compétence bien précise : plaire à l’employeur.

Vous le voyez de plus en plus depuis McGregor : c’est ce qui se passe autour du combat qui est pris en compte, puis pendant le match, il faut répondre aux attentes de l’organisation et des spectateurs. Je vous rappelle qu’ils paient pour un « service ». Les combattants sont là pour répondre à leurs attentes.

Du coup, en plus d’avoir une compétence pugilistique et athlétique, il faudra apprendre la langue de l’entreprise. Et j’insiste : si vous êtes aux USA et que vous êtes dans l’IT ou même vendeur chez Starbucks, il faudra que vous parliez anglais. Mais par contre, on en vient à penser que c’est normal que les employés d’une boîte américaine, qui combattent majoritairement sur le territoire américain, ne parlent pas anglais.

C’est une erreur. D’ailleurs, sans même parler de trash talk, il est très difficile de plaire à ses employeurs et à ses consommateurs si la communication n’est pas fluide.

Maintenant, mettons-nous d’accord : les combats à l’UFC, c’est du divertissement. Du coup, les athlètes et leurs teams veulent répondre aux exigences de leurs employeurs. Par conséquent, ce qui serait la bonne stratégie pour un athlète pour gagner n’est pas acceptable ou sera sanctionné par l’entreprise si ce n’est pas spectaculaire.

Être un combattant professionnel, c’est être un athlète qui combat et qui gagne. Sauf qu’être un combattant à l’UFC, c’est être un athlète qui doit être un showman ou une showwoman, qui gagne ou qui, même avec ses défaites, marque la discipline…

Bref, l’UFC, c’est vraiment une « culture d’entreprise », et leur objectif n’est pas de satisfaire les passionnés, mais de toucher le plus de personnes possible…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #374: Pleasing the UFC

You saw Belal’s fight last night in the UFC 315 main event. This confirms what I feel and perceive about this organization, which is the benchmark that all others try to follow. Athletes must develop a very specific skill: pleasing the employer.

You see it more and more since McGregor: what happens around the fight is taken into account, and then during the match, one must meet the expectations of the organization and the spectators. I remind you that they pay for a « service. » Fighters are there to meet their expectations.

Consequently, in addition to having pugilistic and athletic competence, one must learn the language of the company. And I insist: if you are in the USA and you are in IT or even a Starbucks salesperson, you will have to speak English. But then, people come to think that it’s normal for employees of an American company, who mostly fight on American territory, not to speak English.

This is a mistake. Moreover, even without mentioning trash talk, it is very difficult to please one’s employers and consumers if communication isn’t fluid.

Now, let’s agree: UFC fights are entertainment. Therefore, athletes and their teams want to meet the demands of their employers. Consequently, what would be the right strategy for an athlete to win is not acceptable or will be penalized by the company if it is not spectacular.

Being a professional fighter means being an athlete who fights and wins. Except that being a UFC fighter means being an athlete who must be a showman or a showwoman, who wins or who, even with their losses, leaves their mark on the discipline…

In short, the UFC is truly a « corporate culture, » and their objective is not to satisfy enthusiasts, but to reach as many people as possible…

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank