
Il y a les randoris au dojo, les kumites des compétitions, l’affrontement sans limite dans la rue, et puis il y a les open mats. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un rassemblement ouvert à toutes les écoles qui le souhaitent, où l’on peut venir combattre. Ce n’est pas un interclub, que je classerais plutôt dans la catégorie des compétitions.
Pour moi, les open mats ne sont pas des compétitions. Ils permettent aux élèves de rencontrer d’autres partenaires, avec des styles différents, parfois avec une grande intensité, mais sans rien à gagner, sauf le retour d’expérience. En compétition, l’état d’esprit adopté ne correspond pas toujours à la nature des pratiquants.
Le stress et divers facteurs font que certains participants ne prennent pas plaisir. De plus, parfois en moins de 5-10 minutes, tout est fini. Une seule rencontre, un seul panel technique, souvent limité, ne satisfait pas toujours.
Dans les open mats, que tes randoris soient bons ou mauvais, la diversité et la quantité apportent une tension de l’inconnu, un test de son jeu, et cela dure entre une et deux heures. Les bénéfices sont énormes pour les pratiquants. On dit souvent que la compétition est ce qui fait le plus progresser.
Eh bien, je ne suis pas d’accord. Ayant participé à de nombreuses compétitions et ayant beaucoup d’amis compétiteurs, je ne pense pas que la compétition les ait rendus meilleurs. Cependant, ils ont mieux compris comment fonctionnent les règles et s’adaptent mieux au cadre, qu’ils utilisent à leur avantage. Pour autant, techniquement, ce n’est pas la compétition et ces actions fermées qui les développent.
Les randoris, ainsi que la création et la tentative de mise en œuvre de jeux, techniques et stratégies sur différents combattants régulièrement, permettent une énorme évolution, si l’esprit est à l’expérimentation, à se tester. J’y reviendrai plus tard.
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Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.
Be one,
Pank