
Dans la voie du loser, ce que je mets le plus en avant, ce n’est pas nécessairement un état d’esprit qui consiste à dire que, peu importe le résultat, l’essentiel est le chemin, non. Simplement parce qu’en fonction de nos périodes de vie et donc de nos acquis, de nos expériences, nous n’allons pas vivre les choses de la même façon.
Plus jeune, les objectifs sont à atteindre pour devenir des points de référence à nos propres compétences et capacités. C’est certainement pour cette raison que nous nous retrouvons aujourd’hui face à un problème : parfois, ne pas confronter les nouvelles générations à l’échec pour ne pas les « discriminer ».
À l’exemple de l’examen ou du concours très important pour le jeune, parce que c’est ce qu’il imagine être son avenir professionnel qui peut se briser, dire que c’est l’expérience qui compte n’a pas de sens. C’est là où, à mes yeux, la voie du loser et en l’occurrence avec la notion de UKEMI (brise-chute) est utile.
Accepter l’échec dans la vie et même l’anticiper, n’empêche pas d’avoir mal. Comme quand on chute sur le béton à pleine vitesse, il y a de fortes chances que nous nous blessions. Briser une chute, comme cet échec d’un examen ou d’un moment de vie que nous considérions comme crucial, revient à se fracasser contre le sol. L’idée est de pouvoir « dissiper » le plus possible l’impact.
Cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de conséquences. En ayant cette façon d’aborder le loser chuteur, nous absorbons au maximum et limitons les maux. Cela ne voudra pas dire que se relever sera simple, cela ne voudra pas dire non plus qu’il ne faudra pas se rééduquer et parfois dire adieu à des projets centraux de nos vies.
La voie de l’échec, c’est admettre notre pouvoir limité, que parfois (ou souvent) les choses ne se passent pas comme on le souhaite. Mais que nous sommes assez antifragiles pour limiter les impacts, récupérer à son rythme et retourner parfois vers un autre combat/objectif.
Prenez ce qui est juste et bon pour vous. Be One Pank https://www.pank.one/blog
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Reflections by Pank / Snapshot #390: Learning to fall doesn’t mean not getting hurt
In the way of the loser, what I emphasize the most is not necessarily a state of mind that says that whatever the result, the essential thing is the path, no. Simply because depending on our life periods and therefore our acquired knowledge, our experiences, we will not experience things in the same way.
When younger, the objectives are to be achieved to become reference points for our own skills and abilities. This is certainly why we find ourselves today facing a problem: sometimes not confronting new generations with failure so as not to « discriminate » them.
For example, the exam or competition is very important for the young person, because it is what he imagines to be his professional future that can be shattered, saying that it is the experience that counts makes no sense. This is where, in my eyes, the way of the loser and in this case with the notion of UKEMI (break fall) is useful.
Accepting failure in life and even anticipating it does not prevent pain. Just like when you fall on concrete at full speed, there is a good chance that we will get hurt. Breaking a fall, like this failure of an exam or a moment in life that we considered crucial, is like crashing against the ground. The idea is to be able to « dissipate » the impact as much as possible.
This does not mean that there will be no consequences. By having this way of approaching the falling loser, we absorb as much as possible and limit the pain. This will not mean that getting up will be easy, it will also not mean that it will not be necessary to re-educate oneself and sometimes say goodbye to central projects of our lives.
The way of failure is to admit our limited power, that sometimes (or often) things do not happen as we wish. But that we are antifragile enough to limit the impacts, recover at our own pace and sometimes return to another fight/objective.
Take what is right and good for you. Be One Pank https://www.pank.one/blog