
La France possède une riche culture martiale, abritant des arts traditionnels tels que la Savate, le Chausson, la Boxe Française (BF), des luttes comme la Lutte Parisienne et la Greco-Romaine, sans oublier le gouren et les techniques d’armes.
Nous avons été une terre d’accueil pour des maîtres d’arts martiaux asiatiques depuis des décennies, bénéficiant de l’enseignement de senseis japonais renommés tels que Michiozuki Sensei, Kenji Tokitsu, Kase Sensei ou le grand Kawaishi en Judo.
Grâce à la passion et à l’entreprise d’Henry Plée, un éminent praticien de boxe, nous avons pu attirer d’éminents professeurs du monde entier. En BJJ ou en Luta Livre, nous avons rencontré plus de difficultés à conserver nos mestres brésiliens, peut-être à cause de barrières culturelles et du climat. Cependant, Flavio Santiago, dit Peroba, mon mestre de Luta Livre, a choisi de rester.
Nous avons eu l’opportunité de découvrir des disciplines auparavant inconnues, tout comme nos prédécesseurs l’ont fait avec le Karaté, l’Aikido et le Judo, sans oublier le Wushu. Cette opportunité d’être une terre d’accueil pour des passionnés est significative, car les Français ont un goût prononcé pour le combat. Cela se voit dans notre niveau en Muay Thai, où nous avons également bénéficié de l’expertise de Thaïlandais et de Néerlandais.
Ce qui est remarquable, c’est notre capacité à intégrer et parfois même à dépasser en extrémisme les enseignements des maîtres originels. Comme mentionné dans une autre chronique, le Judo a rapidement éclipsé notre lutte nationale, laissant peu de place à celle-ci quelques années après son introduction.
Nous avons eu la chance d’avoir des enseignants qui sont tombés amoureux de notre pays et des pratiquants passionnés qui ont osé partir tôt en Asie, dans un Japon ou une Chine bien moins ouverts qu’aujourd’hui.
Si aujourd’hui nous comptons tant de senseis français de haut niveau, c’est aussi grâce à ces pionniers qui nous ont orientés vers une amélioration en nous rapprochant de la source du savoir.
Merci aux anciens.
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Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.
Be one,
Pank