Hier, on parlait avec les copains du Kyokushin et des Jiujitsukas. Quentin, ceinture jaune de Kyokushin et élève d’Antonio Tusseau, nous partageait les entraînements que Gino (un champion d’Europe, également élève de Tonio) avait vécus au Japon. Quatre heures particulièrement difficiles entre répétitions et combats.
Quand on se rend compte de ce que donne ce type de training, à quel point c’est épuisant et difficile à tenir, Alex, un de mes gars, qui pratique le MMA et est ancien du Wushu, partage une réflexion : tout ça pour juste 2 minutes de combat.
C’est vrai que cela peut sembler complètement fou de se donner autant de mal pour quelques combats très courts. Pourtant, c’est un des éléments clés des sports en général : entrer dans des contraintes physiques et psychiques, se contraindre pour peut-être gagner en compétition, mais pour 90% des participants, c’est simplement pour subir une défaite.
Les efforts que nous pouvons fournir quotidiennement à notre humble niveau dans le dojo sont quelque chose qui nous permet de nous dire que nous sommes capables de le faire également dans des moments de notre quotidien. La contrainte devient rarement un plaisir, mais les bénéfices que nous pouvons obtenir sont, eux, positifs.
Nous allons au dojo pour des motivations différentes, que ce soit pour se mesurer en compétition, pour s’améliorer physiquement, ou pour prendre plus de confiance. Entrer dans une salle d’arts martiaux est un geste qui peut être vraiment difficile à faire, sachant que la douleur et la défaite suivront pendant longtemps celui qui s’initie.
Donner de la valeur à cet effort, observer sa progression, comprendre que les heures de tapis et de contraintes apportent des grades, des niveaux ou des réussites, voilà une voie du quotidien pour les combattants de chaque dojo.
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Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous,
Be One
Pank
