
Dans le fascinant univers des ennéagrammes, un principe attire particulièrement mon attention : celui des centres. Ces centres révèlent des orientations naturelles variées chez les individus, allant de l’émotionnel à l’instinctif, en passant par le mental. Actuellement, nous semblons traverser une période où le centre mental, associé à la logique, à la rationalité et à la projection vers l’avenir, occupe une place prépondérante.
Il est important de souligner que ce centre, ainsi que ses adeptes, sont reconnus pour leur remarquable aptitude à anticiper, parfois même au risque de la surprojection, dans le but de trouver des réponses apaisantes. Cette orientation a grandement contribué à notre progression et à notre épanouissement au sein de la société moderne que nous connaissons aujourd’hui.
Cependant, cette ère mentale se distingue nettement de l’approche instinctive, bien plus primitive, qui a jadis atteint son apogée dans un monde marqué par la guerre et les affrontements physiques, où la loi du plus fort prévalait. Les esprits instinctifs, confrontés à un monde de plus en plus axé sur la rationalité, doivent réprimer de nombreuses pulsions qui leur semblent naturelles, afin de s’adapter aux normes et aux expressions verbales de leurs émotions.
Ce qui suscite néanmoins étonnement, même à mon regard de « primitif » comme je le revendique, c’est l’émergence d’une tendance où les centres émotionnels bousculent la prédominance du centre mental. On entend des personnalités politiques plaider en faveur de davantage d’émotion et de compassion dans les décisions, des mouvements progressistes s’immerger dans la dimension des ressentis en tant que base de déterminants biologiques, ou encore des militants divers affirmer que la vérité importe peu, allant jusqu’à propager de fausses accusations pour susciter l’émotion du public et servir ainsi une idéologie particulière.
Ce mouvement en rappelle étrangement un obscurantisme « mental » qui, par moments, évoque les pensées d’une période révolue d’inquisition. Si nous basculons dans un monde où les émotions et les ressentis guident nos actions, il est envisageable que nous assistions au retour d’une ère instinctive, où la colère et les réactions passéistes, empreintes de haine et de destruction, risquent d’ébranler l’individualité émotionnelle.
Il est indéniable que l’humanité a dû apprivoiser ses instincts et surmonter sa propre bêtise. Malgré mes réserves face à un monde excessivement mental, et bien que des problèmes subsistent tels que ceux liés à la finance et à l’écologie, il demeure toutefois plus « civilisé » que par le passé, quelle que soit la vision révisionniste d’une ère empreinte d’émotions pures et d’idéaux enchanteurs. Il convient de se souvenir que nous venons d’une ère instinctive marquée par la violence et l’injustice.
Et vous, comment envisagez-vous l’avenir de notre monde au niveau des centres ?
Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One.
Pank
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English Version
Pank’s Insights / Snapshot #79: Evolution of Mental Centers: An Era in Transformation?
In the captivating realm of enneagrams, one principle particularly captures my attention: that of centers. These centers reveal diverse natural orientations within individuals, ranging from emotional to instinctual, and encompassing the mental. Currently, it seems we are traversing a period where the mental center, associated with logic, rationality, and forward projection, holds a predominant place.
It is crucial to emphasize that this center, along with its adherents, is recognized for their remarkable ability to anticipate, sometimes at the risk of overprojection, in pursuit of finding soothing answers. This orientation has greatly contributed to our advancement and fulfillment within the modern society we know today.
However, this mental era starkly contrasts with the more primitive instinctual approach, which once reached its zenith in a world characterized by war and physical confrontations, where the law of the strongest prevailed. Instinctual minds, faced with an increasingly rational-focused world, must suppress numerous natural impulses to adapt to norms and verbal expressions of their emotions.
Nevertheless, what is currently intriguing, even from my perspective as a self-professed « primitive, » is the emergence of a trend where emotional centers disrupt the predominance of the mental center. We hear political figures advocate for more emotion and compassion in decisions, progressive movements immerse themselves in the realm of feelings as a basis for biological determinants, and diverse activists assert that truth matters little, even going so far as to propagate false accusations to evoke public emotion and serve a specific ideology.
This movement oddly recalls a « mental » obscurantism that, at times, evokes thoughts reminiscent of a bygone era of inquisition. If we shift into a world where emotions and sentiments guide our actions, it is conceivable that we might witness a resurgence of an instinctual era, where anger and regressive reactions, fueled by hatred and destruction, may threaten emotional individuality.
Undoubtedly, humanity has had to harness its instincts and overcome its own folly. Despite my reservations toward an excessively mental world, and though issues persist such as those concerning finance and ecology, it nonetheless remains more « civilized » than the past, regardless of the revisionist vision of an era marked by pure emotions and enchanting ideals. Let us remember that we emerge from an instinctual era marked by violence and injustice.
And you, how do you envision the future of our world in terms of centers?
Take what resonates with you, what is good and just.
Be One.
Pank